Introduction

Outre les informations historiques, le présent Document d’Enregistrement Universel comprend des éléments de projection et une information financière consolidée pro forma non auditée.

Les informations historiques figurant dans ce document ne préjugent pas des performances futures. Toutes les déclarations figurant dans le présent document, autres que les déclarations liées à des faits historiques, y compris, sans s’y limiter, celles concernant la situation financière, la stratégie commerciale, les projets et les objectifs de la direction dans le cadre des opérations futures (y compris les projets de développement et objectifs) sont des éléments de projection. Les éléments de projection sont généralement identifiés par l’utilisation de termes prospectifs, tels que « anticiper », « croire », « estimer », « s’attendre à », « avoir l’intention de », « prévoir », « projeter », « prévoir », « cibler », « sera », « devrait », « peut » ou d’autres variantes de ces termes, ou par une discussion de la stratégie. Ces éléments concernent les perspectives d’avenir, l’évolution et la stratégie d’Ayvens et reposent sur des analyses ou des prévisions de résultats futurs et d'estimations de montants non encore déterminables. Ces éléments de projection représentent le point de vue d’Ayvens uniquement à la date à laquelle ils ont été établis et Ayvens n’a pas l’obligation de les mettre à jour, sauf si la loi l’exige. Ces éléments de projection reposent sur de nombreuses hypothèses concernant les stratégies commerciales actuelles et futures et l’environnement commercial futur et impliquent des risques connus et inconnus, des incertitudes et d’autres facteurs importants qui pourraient faire que les résultats, les performances ou les réalisations réels diffèrent sensiblement des résultats, des performances ou des réalisations futurs exprimés ou sous‑‑entendus dans ces éléments de projection. Ces facteurs incluent notamment des changements dans l’évolution générale des conditions économiques et commerciales, ainsi que les facteurs décrits à la Section 4.1 « Facteurs de risques » du présent Document d’Enregistrement Universel.

Les informations figurant aux présentes peuvent contenir des données qui peuvent ne plus être exhaustives ou à jour. Dans la mesure où elles sont disponibles, les données relatives au secteur d’activité, au marché et au positionnement concurrentiel figurant dans le présent Document d’Enregistrement Universel proviennent de sources officielles ou de sources tierces. Les publications, études et enquêtes sectorielles de tiers indiquent généralement que les données qu’elles contiennent ont été obtenues auprès de sources jugées fiables, mais aucune déclaration ou garantie, expresse ou implicite, n’est faite ou donnée quant à l’exactitude, l’exhaustivité ou l’actualité de ces informations, hypothèses, données de performance, modélisations ou analyses de scénarios, et il convient de ne pas s’y fier en tant que telles. Bien qu’Ayvens estime que chacune de ces publications, études et enquêtes a été préparée par une source fiable, Ayvens n’a pas vérifié de manière indépendante les données qu’elles contiennent. En outre, certaines données relatives au secteur d’activité, au marché et au positionnement concurrentiel figurant dans le présent document proviennent des recherches effectuées en interne par Ayvens et d’estimations basées sur les connaissances et l’expérience de la direction d’Ayvens au regard du marché sur lequel elle opère. Bien qu’Ayvens estime que ces recherches et estimations sont raisonnables et fiables, elles (ainsi que la méthodologie et les hypothèses qui les sous‑tendent) n’ont pas été vérifiées par une source indépendante quant à leur exactitude ou leur exhaustivité et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Par conséquent, il convient de ne pas se fier indûment aux données relatives au secteur d’activité, au marché et au positionnement concurrentiel figurant dans le présent Document d’Enregistrement Universel.

Ce document contient certains tableaux et autres analyses (les « Informations à périmètre constant ») qui ont été préparés sur la base des informations fournies par Ayvens ou ses filiales. De nombreuses hypothèses ont été utilisées pour préparer les Informations à périmètre constant, qui peuvent ou non être reflétées dans les supports. Par conséquent, aucune garantie ne peut être donnée quant à l’exactitude, la pertinence ou l’exhaustivité des Informations à périmètre constant dans un contexte particulier, ni quant au fait que les Informations à périmètre constant et/ou les hypothèses sur lesquelles elles reposent reflètent les conditions de marché actuelles ou les performances futures du marché. Les Informations à périmètre constant ne doivent pas être interprétées comme des projections ou des prédictions, ni comme des conseils juridiques, fiscaux, d’investissement, financiers ou comptables.

L'information financière consolidée pro forma non auditée incluse dans le présent Document d’Enregistrement Universel a été préparée conformément à l'annexe 20 du règlement délégué 2019/980 complétant le règlement européen 2017/1129 et en application des orientations de l'ESMA (ESMA32‑382‑1138 du 4 mars 2021) et des dispositions de la Position‑Recommandation 2021‑02 de l'AMF sur l'information financière pro forma, à partir des informations financières consolidées historiques d’ALD SA et de LeasePlan Group  B.V. ainsi que de ses filiales (le « Groupe LeasePlan »). Elle est présentée uniquement à des fins d’illustration et ne doit pas être considérée comme une indication des résultats d’Ayvens suite à l’acquisition du Groupe LeasePlan.

1.1Historique et développement

La Société a été constituée en 1998 sous son ancienne dénomination sociale « Lysophan ». En 2001, l’ancienne dénomination sociale a été remplacée par « ALD International ». En mars 2017, la dénomination sociale est devenue « ALD ». En octobre 2023, la nouvelle marque « Ayvens » a été lancée à la suite de l’acquisition de LeasePlan, afin d’unir ALD et LeasePlan sous une même identité.

Les étapes importantes du développement de l’entreprise comprennent l’acquisition par Société Générale, sa société mère, de l’activité européenne de location de véhicules de Deutsche Bank en 2001 et de Hertz Lease Europe en 2003, consolidant ainsi la position de leader du Groupe sur presque tous ses principaux marchés européens.

Depuis 2004, le Groupe a créé plusieurs filiales en Europe centrale et en Europe de l’Est, ainsi qu’en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie. Le Groupe est présent dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine, qu’ALD a quittée en 2020) et s’est développé dans d’autres pays d’Amérique latine, notamment au Mexique, au Chili, au Pérou et en Colombie, et dispose ainsi d’une position forte sur des marchés en dehors de l’Europe de l’Ouest.

En 2009, le Groupe a conclu une alliance de coopération stratégique mondiale avec Wheels, spécialiste et leader en gestion de flotte pour les grandes entreprises en Amérique du Nord. En 2012, le Groupe a conclu une alliance similaire avec Fleet Partners, étendant ainsi son offre à la zone Asie-Pacifique. En 2014, une autre alliance stratégique a été conclue avec ABSA (Absa Vehicle Management Solutions, société basée en Afrique du Sud), qui a permis au Groupe d’étendre son offre à l’Afrique du Sud. En 2016, le Groupe a élargi ses alliances stratégiques en Amérique latine : en Argentine et en Uruguay avec Autocorp et en Amérique centrale avec Arrend. En 2020, se sont ajoutées de nouvelles alliances en Asie, notamment avec Mitsubishi Auto Leasing Corporation au Japon, Mitsubishi HC Capital Inc. en Malaisie et Shouqi en Chine. En 2023, l’alliance avec Fleet Partners en Australie et en Nouvelle Zélande a pris fin et a été remplacé par une alliance avec SG Fleet. Au total, la présence mondiale du Groupe couvre, directement ou à travers les alliances, 57 pays à la date de ce Document d’Enregistrement Universel.

Outre ses alliances régionales, le Groupe a conclu 460 partenariats avec des constructeurs automobiles, des banques et des compagnies d’assurances, des fournisseurs d’énergie et des plateformes de mobilité. Outre sa distribution directe, le Groupe met à profit ces canaux de distribution indirects pour proposer ses services de location longue durée et de gestion de flotte.

En 2017, Société Générale a vendu 20,18 % du capital social émis d’ALD via son introduction en Bourse annoncée le 5 juin 2017. L’objectif de cette introduction en Bourse était de permettre au groupe ALD d’accroître sa visibilité et sa notoriété dans l’écosystème de la mobilité, d’accéder à de nouveaux modes de financement et d’augmenter sa capacité à accélérer son développement et à saisir des opportunités de croissance dans les marchés B2B (clients entreprises) comme B2C (clients particuliers). Les actions d’ALD ont été admises aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext Paris le 16 juin 2017. 

En 2021, le Groupe a renforcé sa position en Europe avec l’acquisition de Bansabadell Renting, renforçant ainsi sa présence en Espagne. De plus, sa prise de participation dans Skipr a offert au Groupe de nouvelles opportunités de croissance en matière de transition de la mobilité, avec un accès numérique à des plateformes multimodales, flexibles et durables, et la capacité de développer l’offre d’ALD Move en Europe.

En 2022, ALD a réalisé avec succès une augmentation de capital de 1,2 milliard d’euros, sécurisant le financement d’une partie de la composante en numéraire du prix d’acquisition de LeasePlan, l’un des leaders mondiaux de la gestion de flotte et de la mobilité.

En mai 2023, ALD a finalisé l’acquisition de 100 % de LeasePlan, pour un montant total de 4,9 milliards d’euros(1), payé en numéraire et en actions ALD, pour créer le premier acteur mondial de la mobilité durable avec une flotte totale d’environ 3,4 millions de véhicules. Suite à l’acquisition de LeasePlan, titulaire d’une licence bancaire, ALD est devenue une Compagnie Financière Holding, un établissement régulé sous la supervision de la Banque centrale européenne.

En septembre 2023, ALD I LeasePlan a présenté son plan stratégique « PowerUP 2026 », suite à l’acquisition transformante de LeasePlan.

En octobre 2023, ALD I LeasePlan a dévoilé « Ayvens », sa nouvelle marque mondiale de mobilité, qui représentait une nouvelle étape stratégique dans le développement de l’entreprise et met en lumière la promesse de la nouvelle marque.

En mars 2024, Ayvens a obtenu l’approbation de la Déclaration de non-objection (DNO) de la Banque centrale européenne et de De Nederlandsche Bank (la Banque centrale des Pays-Bas), ouvrant la voie à des migrations juridiques et informatiques dans l’ensemble du Groupe. 

1.2Profil détaillé

1.2.1Modèle d’affaires

Ayvens est un groupe de location longue durée(2) (« Location longue durée ») et de gestion de flotte(3) (« Gestion de flotte ») avec une flotte sous gestion de 3,3 millions de véhicules au 31 décembre 2024. À la date du présent Document d’Enregistrement Universel, il opère directement dans 41 pays et indirectement, via des alliances commerciales, dans 16 autres pays. Le Groupe intervient sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la location longue durée, avec un focus sur les solutions englobant une large gamme de services qui peuvent également être fournis de manière autonome.

Le Groupe bénéficie de sources de revenus variées, qui se décomposent en : Marge de location (« Marge de location »), Marge des services (« Marge des services », et collectivement avec la Marge de location, les « Marges totales ») et Résultat de la vente de véhicules d’occasion et ajustements des amortissements (« Résultat de la vente de véhicules d’occasion et ajustements des amortissements »).

Dans le cadre de son activité principale, la location longue durée, le Groupe procède à l’acquisition de véhicules dans l’objectif de les louer à ses clients. Durant la période de location, il réalise une marge financière (ou Marge des contrats de location) égale à la différence entre, d’une part, le chiffre d’affaires perçu des clients pour les contrats de location, qui équivaut à l’amortissement attendu du véhicule loué plus le taux d’intérêt du financement du véhicule ainsi que d’autres frais associés, et, d’autre part, les coûts liés au contrat de location, composés des coûts liés à l’amortissement attendu du véhicule loué ainsi que des coûts liés au financement supportés par le Groupe pour l’acquisition du véhicule concerné.

Le Groupe génère également des revenus grâce à la large gamme de services qu’il propose à ses clients dans le cadre de la location longue durée et de la gestion de flotte, tels que l’entretien et la réparation, l’assurance, la gestion des pneumatiques et les véhicules de remplacement. Ces revenus, appelés Marge des services, représentent la différence entre les coûts fixes facturés dans le loyer mensuel et les coûts encourus par le Groupe pour fournir ces prestations.

Enfin, le Groupe génère des revenus issus de la revente de ses véhicules d’occasion au terme des contrats de location, appelé Résultat de la vente de véhicules d’occasion. Le Groupe commercialise et vend les véhicules d’occasion au terme de leur contrat de location par l’intermédiaire de différents canaux : concessionnaires, directement aux utilisateurs des véhicules ou ventes aux clients particuliers via des enchères, respectivement par le biais de ses plateformes d’enchères (Ayvens Carmarket) et de vente en ligne de véhicules aux clients particuliers (sous la marque Ayvens), ou dans l’un des 50 showrooms établis dans 21 pays. Ayvens Carmarket est le principal canal utilisé pour commercialiser et revendre les véhicules d’occasion. Via ce site, le Groupe peut également commercialiser, pour le compte de ses clients et partenaires, des véhicules d’occasion qui ne lui appartiennent pas et encaisse une commission sur le produit de la vente. Les ajustements des amortissements font partie de l'activité de vente de véhicules d'occasion et représentent une estimation des gains ou pertes attendus sur la future cession des véhicules, qui sont répartis sur la durée restante des contrats.

Le tableau ci-dessous donne la répartition du résultat brut d’exploitation consolidé (« Résultat opérationnel brut ») du Groupe pour les exercices clos les 31 décembre 2024, 2023 et 2022 :

(en millions d’euros)

Exercice clos le 31/12/2024

31/12/2023(4)

31/12/2022

Marge des contrats de location(5)

1 070,7

775,5

758,8

Marge des services

1 626,5

1 250,9

715,1

Résultat de la vente de véhicules d’occasion et ajustements des amortissements

317,1

883,1

1 170,0

Résultat opÉrationnel brut

3 014,3

2 909,5

2 643,9

1.3Technologies de l’information

Les systèmes informatiques et les télécommunications font partie intégrante de la politique du Groupe relative à la gestion des points de vente et des réservations, tous réseaux de distribution confondus. La mission du service informatique central du Groupe couvre essentiellement le système de gestion des locations utilisé par la plupart des filiales, la plateforme d’enchères en ligne destinée aux professionnels pour l’acquisition de véhicules d’occasion, ainsi que d’autres domaines importants tels que la plateforme MyAyvens. Les principales filiales du Groupe disposent de leur propre service informatique et généralement d’une plateforme exclusive, qu’elles gèrent localement avec l’aide de prestataires externes au besoin. La Direction informatique centrale du Groupe approuve les budgets informatiques des filiales. Les équipes informatiques décentralisées sont supervisées localement. Cependant, les systèmes informatiques dédiés aux filiales de taille moins importante sont généralement pris en charge par la Direction informatique centrale du Groupe.

Les outils centraux de back-office (SOFICO MILES, ALDAVAR et NOLS) sont les pièces maîtresses du système d’information du Groupe et équipent la plupart des filiales qui ne disposent pas de leur propre service informatique. Ces applications prennent en charge la totalité des activités et processus back-office du Groupe et couvrent tout le cycle du contrat et l’ensemble des actifs, ainsi que toute la gestion des services liés aux véhicules. Les logiciels ALDAVAR et NOLS du Groupe sont progressivement remplacés par une solution reconnue du marché, SOFICO MILES.

Le Groupe cherche à offrir des services innovants et peu coûteux. Pour ce faire, il investit régulièrement pour maintenir et améliorer son système informatique. Tous les projets informatiques sont soumis à une évaluation régulière et centralisée, sur la base des besoins opérationnels. Les projets techniques destinés à établir et à garantir la continuité des services et leur sécurité font l’objet d’une attention particulière. La valeur ajoutée de chaque projet d’application visant à maintenir ou à améliorer les fonctionnalités opérationnelles du système est évaluée au regard notamment de la croissance du chiffre d’affaires, de la réduction des coûts et des risques juridiques et de conformité.

Un Comité d’architecture et de stratégie du système d’information est chargé au niveau holding de vérifier la conformité de la stratégie informatique du Groupe au regard des principaux piliers transversaux (activités de gestion de projets, architecture, infrastructure, sécurité, données et processus fonctionnels). Cette stratégie s’insère dans les directives établies par Société Générale (en tenant compte des spécificités de l’activité du Groupe). Le Groupe a défini des principes de sécurité conçus pour réduire le risque de fuite d’informations et de fraude externe et renforcer la fiabilité des services proposés sur Internet, tout en préservant l’expérience client. La politique de sécurité du Groupe est définie conformément au dispositif de sécurité mis en place par Société Générale. Chaque entité du Groupe doit intégrer ses propres besoins et tenir compte du contexte (organisationnel, structurel, législatif, réglementaire, contractuel et technologique) dans lequel elle évolue. Toutes les politiques de sécurité locales liées à l’information doivent être validées conformément à la politique spécifique du Groupe. Chaque entité doit désigner un Correspondant sécurité local, qui est chargé de la sécurité informatique de l’entité ou de la région considérée. Ce Correspondant sécurité est tenu d’appliquer les procédures du Groupe et d’établir/de mettre à jour les politiques de sécurité locales.

L’environnement numérique des applications du Groupe repose sur plusieurs grandes plateformes développées en interne ou en partenariat avec certains clients et fournisseurs privilégiés d’ALD et LeasePlan. Ces plateformes bénéficient d’une démarche d’amélioration continue ou d’élargissement à de nouveaux pays ou partenariats clients et seront intégrés au sein d’un environnement unique. Certains nouveaux modules et innovations ont également pour objectif d’encourager la prise de décision fondée sur les données (Big Data), d’adapter les produits et les prix en temps réel (Dynamic Pricing) et, plus généralement, d’accélérer le développement numérique et de renforcer la stratégie de gestion de la relation client (CRM dans le cloud). Ces spécificités offrent au Groupe le double avantage de réaliser des économies d’échelle en mutualisant ses ressources techniques entre plusieurs solutions et de permettre un déploiement rapide dans l’ensemble de ses filiales.

Le programme Next Generation Digital Architecture (NGDA) de LeasePlan a été lancé en 2019 pour fournir une architecture numérique globale harmonisée et standardisée. La première phase du programme a consisté en un déploiement initial dans trois entités avec l’intention de déployer ensuite la plateforme dans le reste du groupe. Après une revue stratégique du programme suite à la finalisation de l’acquisition de LeasePlan, le Groupe a décidé d’arrêter les nouveaux développements sur le périmètre de NGDA. Suite à cette décision, un plan stratégique de transformation révisé a été défini visant le même objectif : une plateforme informatique globale et standard (Global Mobility Platform) basée sur les meilleurs actifs de Société Générale, ALD et LeasePlan. Cependant, le parcours de transformation est très différent de celui de NGDA avec une approche échelonnée dissociant les transformations de la distribution (canaux clients, solutions d’engagement client), des usines produits et des fondations. Cette approche par étapes permet un ajustement flexible de la trajectoire financière et peut être hiérarchisée par zone géographique et/ou par chaîne de valeur (sur la base d’analyses de rentabilisation). Elle débute en 2025 avec plusieurs initiatives stratégiques : rationalisation des infrastructures à travers Société Générale, passage à un CRM global (celui d’ALD) et démantèlement des applications redondantes.

Pour plus d’informations sur les risques informatiques consulter la section 4.1.4.1 « Risques informatiques et de cyber sécurité » du présent Document d’Enregistrement Universel.

1.4Stratégie

L’analyse ci-dessous, relative aux résultats d’exploitation et à la situation financière d’Ayvens contient des éléments de projection. Les résultats réels d’Ayvens pourraient différer sensiblement de ceux qui sont décrits dans ces éléments‑de projection. Les facteurs qui pourraient être à l’origine de tels écarts ou qui pourraient y contribuer comprennent ceux décrits ci-dessous et ailleurs dans le présent Document d’Enregistrement Universel, en particulier sous la section « Facteurs de risque ».

Ayant établi une position de leader à travers son plan stratégique « Move 2025 » et l’acquisition de LeasePlan, Ayvens entend mener la transformation du secteur dans le cadre du plan « PowerUp 2026 ». Les objectifs sont d’atteindre l’excellence dans sa plateforme opérationnelle et de générer des synergies et un rendement financier supérieur grâce à l’intégration réussie de LeasePlan et au lancement d’une nouvelle marque. La stratégie à long terme d’Ayvens consiste à tirer parti du pouvoir de leadership pour façonner l’avenir de la mobilité en s’adressant à des marchés en croissance rapide et en encourageant l’innovation vers les services de mobilité tels que Mobility-as-a-Service (MaaS) ainsi que les voitures connectées et autonomes. L’ambition stratégique d’Ayvens est de devenir le leader mondial de la mobilité durable.

1.4.1Grandes tendances et vision pour 2030

Ayvens est positionné de façon unique pour transformer l’écosystème de la mobilité en évolution rapide compte tenu des tendances de long terme :

  • l’électrification progresse sous l’effet des évolutions réglementaires et d’une prise de conscience accrue des risques climatiques. La transition des voitures thermiques vers les véhicules électriques (100 % électriques et hybrides rechargeables) a atteint un point d’inflexion, et les véhicules électriques deviennent plus attrayants et abordables. La vitesse de transition s’est également avérée volatile, comme nous l’avons vu avec le récent ralentissement des livraisons de véhicules électriques. Cela ne change cependant rien à la tendance à long terme ;
  • les tendances comportementales telles que l’évolution de la mobilité urbaine et le passage de la « propriété » à l’« usage » vont favoriser le développement du leasing automobile sur le segment des clients particuliers et de nouvelles solutions comme la location flexible et la location multicycle/voitures d’occasion ;
  • de nouvelles opportunités issues du numérique vont émerger, alors que la mobilité « à la demande » et la fluidité des parcours clients deviennent essentielles pour les clients, et que des propositions de valeur fondées sur les données émergent ;
  • la montée en puissance des modèles numériques va également fragmenter et élargir la chaîne de valeur traditionnelle à mesure que des acteurs de niche vont émerger, créant de nouveaux écosystèmes avec de nouveaux concurrents mais aussi des opportunités de partenariats ;
  • la concurrence dans l’industrie évolue, avec la poursuite de la consolidation des constructeurs automobiles et l’arrivée de nouveaux acteurs (véhicules électriques et acteurs non européens, nouveaux acteurs de la mobilité et de la technologie), créant également des opportunités de partenariats.

Sur la base de ces grandes tendances, la vision à long terme d’Ayvens pour 2030 est de devenir une plateforme de mobilité mondiale, offrant tous les types de mobilité conduisant à la neutralité carbone et où l’économie circulaire sous la forme de contrats de location multicycle gagnera en importance. Les voitures deviendront de plus en plus connectées et, à terme, totalement autonomes, et la mobilité ira au-delà de la voiture vers les services de mobilité (MaaS – Mobility-as-a-Service), en incluant différents modes de transport durables.

Dans ce contexte, il est essentiel pour Ayvens d’atteindre l’excellence afin de renforcer davantage ses capacités de plateforme opérationnelle et sa position de leader sur le marché afin de mener la transformation du secteur et de façonner l’avenir de la mobilité sur le long terme. Ces ambitions stratégiques se sont traduites dans le plan « PowerUp 2026 » qui s’articule autour de trois promesses majeures et d’un engagement.

Organisation du Groupe Ayvens

L’organigramme simplifié ci-dessous reproduit l’organisation juridique du Groupe à la date du présent Document d’Enregistrement Universel. Les pourcentages indiqués ci-dessous représentent les pourcentages de capital social.   

AYVENS SA n’exerce aucune activité de location. Son rôle principal est d’agir en tant que société holding pour les filiales du Groupe, de définir l’orientation stratégique du Groupe et de superviser les activités des sociétés opérationnelles du Groupe. En mai 2023, suite à l’acquisition de LeasePlan, titulaire d’une licence bancaire, Ayvens SA est devenue une Compagnie Financière Holding, un établissement régulé sous la supervision de la Banque centrale européenne. Les fonctions centrales d’Ayvens incluent notamment les activités clés suivantes :

  • la supervision et l’accompagnement des filiales ;
  • la gestion des relations avec les grands comptes entreprises et les partenaires ;
  • la fonction centrale d’achat afin de négocier des primes au volume avec les constructeurs et d’autres fournisseurs (de pneumatiques, de location à court terme, etc.) ;
  • la trésorerie, le financement centralisé (y compris la gestion des émissions obligataires à moyen terme du Groupe) ;
  • la fonction finance ;
  • la fonction relations investisseurs ;
  • la fonction communication ;
  • la fonction transformation et intégration  ;
  • la fonction ressources humaines ;
  • la fonction responsabilité sociétale des entreprises ;
  • la fonction Pricing ;
  • la fonction juridique et administrative  ;
  • les fonctions risques et conformité ;
  • les fonctions numérique et informatique.
ALD2024_URD_FR_I020_HD.png

Filiales

Principales filiales

Les principales filiales directes ou indirectes de la Société sont décrites ci-dessous.

Temsys SA (France) est une société anonyme détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur l’acquisition, la vente et la location longue durée de véhicules et le courtage en assurance. Temsys SA détient indirectement 100 % de Parcours SAS.

ALD Automotive Italia SRL (Italie) est une société à responsabilité limitée (societa a responsabilita limitata) indirectement détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur la location courte durée et longue durée de véhicules, la vente et l’achat de véhicules de transport routier, l’exploitation de garages et d’ateliers de mécanique, l’entretien et la réparation de véhicules de transport routier directement et via des tiers, ainsi que la fourniture de services annexes.

ALD Automotive Group Limited (Royaume-Uni) est une société à responsabilité limitée (limited liability company) et une filiale indirecte détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur la location et la location longue durée de voitures et de véhicules légers.

ALD Autoleasing D GmbH (Allemagne) est une société à responsabilité limitée et une filiale indirecte détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur la location à court, moyen et long termes de biens mobiliers de toute nature, en particulier des voitures allemandes et étrangères.

Ayvens Spain Mobility Solutions SAU (Espagne) est une société anonyme (sociedad anónima) indirectement détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur l’étude, la coordination, la planification, le calcul des coûts, la gestion de l’achat et de la vente et la location sans financement de véhicules et de flottes de véhicules aux particuliers et personnes morales, publiques ou privées, ainsi que la gestion, le conseil et l’optimisation du coût de ces services et des services annexes, et le courtage d’assurance.

Axus SA (Belgique) est une société anonyme. Son objet social porte essentiellement sur la production, la commercialisation, l’exploitation, la location, y compris le financement, de tout élément se rapportant directement ou indirectement à l’équipement des véhicules à moteur, l’équipement d’autres moyens de transport, l’ingénierie mécanique ou autre. De plus, l’entreprise est en mesure de proposer tous les services et solutions de mobilité, à la fois en termes de déplacement, d’espaces de travail et de connexions, et elle intervient en qualité d’intermédiaire pour les sociétés offrant des solutions de mobilité.

Euro Insurances DAC (Irlande) est une société à responsabilité limitée (designated activity company) détenue à 100% par la Société qui exerce ses activités sous le nom d’Ayvens Insurance. Son objet social consiste essentiellement à fournir aux entités du Groupe des produits d’assurance et de réassurance automobile (programmes CASCO et MTPL).

Axus Luxembourg SA (Luxembourg) est une société anonyme indirectement détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur la location de biens meubles de toute nature et de biens immobiliers, ainsi que l’aide au financement des entreprises dans lesquelles elle détient une participation.

Axus Nederland BV (Pays-Bas) est une société anonyme (besloten vennootschap) privée indirectement détenue à 100 % par la Société. Son objet social porte essentiellement sur la vente, l’achat, la location, la location longue durée, l’importation et l’exportation de biens (en particulier de véhicules à moteur) et la prise de participation dans des sociétés. Elle fournit également des services financiers, de gestion et administratifs auxdites sociétés.

Ayvens Bank NV (Pays-Bas) est une société à responsabilité limitée (naamloze vennootschap) indirectement détenue à 100 % par la Société , spécialisée dans la collecte de dépôts de particuliers. Ayvens Bank NV détient une licence bancaire lui permettant de collecter des dépôts dans le cadre du système néerlandais de garantie des dépôts et opère en tant que banque d’épargne de détail en ligne pour les particuliers aux Pays-Bas et en Allemagne.

Pour plus d’informations, cf. section 6.2 « Notes relatives aux comptes consolidés » Note 41 « Périmètre de consolidation » du présent Document d’Enregistrement Universel. Pour plus d’informations concernant les cessions et acquisitions récentes, cf. section 6.3.1 « Évolution du périmètre de consolidation durant l’exercice clos le 31 décembre 2024 » dans les comptes consolidés et la section 2.1.4.1 « Investissements historiques » de ce Document d’Enregistrement Universel.

Relations avec Société Générale et financement

Financement

Au 31 décembre 2024, le Groupe Société Générale contribue à hauteur de 26 % au financement de la dette du Groupe, hors dépôts à court terme, à des conditions de concurrence normales. Les 74 % restants consistaient en des financements garantis et non garantis, levés sur les marchés de capitaux, via des opérations de titrisation, auprès de banques externes et de dépôts auprès de particuliers aux Pays-Bas et en Allemagne. 

Le Groupe bénéficie d’un accord de financement intra-groupe qui s’applique aux entités Société Générale. Cet accord prévoit les conditions générales d’octroi des prêts consentis par Société Générale ou l’une de ses filiales aux autres entités Société Générale. L’accord a été conclu pour une durée indéterminée et peut être résilié par chacune des parties moyennant un préavis d’un mois, les prêts existants restant soumis à cet accord jusqu’à leur remboursement. Les fonds apportés par Société Générale sont octroyés via Société Générale Paris, Société Générale Luxembourg, ainsi que ses succursales ou filiales locales. Société Générale Paris et Société Générale Luxembourg financent Ayvens SA via la trésorerie centrale du Groupe, qui octroie à son tour des prêts libellés dans différentes devises aux filiales opérationnelles du Groupe ainsi qu’aux sociétés holding intermédiaires de ce dernier. Dans le cadre de la stratégie de gestion des liquidités, la trésorerie du Groupe place également les excédents de trésorerie provenant des emprunts et des produits des obligations sur des dépôts à court terme auprès de Société Générale.

Au 31 décembre 2024, l’encours de la dette financière nette(1) auprès du Groupe Société Générale s’élève à 12 511 millions d’euros dont des dépôts s’élèvent à 4 931 millions d’euros (2023 : respectivement 13 330 millions d’euros et 2 685 millions d’euros). La dette nette vis-à-vis du Groupe Société Générale comprend 1 500 millions d’euros de dette subordonnée Tier 2. La maturité résiduelle moyenne de la dette senior était de 1,5 an. 

À la clôture de l’acquisition de LeasePlan, Ayvens a émis 750 millions d’euros de fonds propres hybrides de type Additional Tier 1 (AT1), entièrement souscrits par Société Générale et dont l’objectif est d’assurer le maintien d’une marge de sécurité adéquate sur l’ensemble des ratios de solvabilité. Ces fonds propres AT1 sont comptabilisés comme un instrument de capitaux propres.

Le Groupe entend maintenir une forte diversification de ses financements dans les années à venir.

Ayvens est inclus dans la gestion globale du risque de liquidité de Société Générale.

2.1Revue analytique de l’activité 2024

2.1.1Indicateurs clés

Le tableau suivant présente les indicateurs clés de performance du Groupe (« ICP ») pour les exercices clos les 31 décembre 2024, 2023 et 2022.

(en millions d’euros)

Exercice clos le 31/12/24

Exercice clos le 31/12/23 (1) (2)

Exercice clos le 31/12/22 (3)

Marge des contrats de location

1 070,7

775,5

758,8

Marge des services

1 626,5

1 250,9

715,1

Résultat de la vente de véhicules d’occasion et ajustements des amortissements

317,1

883,1

1 170,0

Résultat opérationnel brut

3 014,3

2 909,5

2 643,9

Total des charges opérationnelles

(1 899,3)

(1 591,6)

(882,7)

Coefficient d’exploitation sous-jacent (4)

63,2 %

62,8 %

53,2 %

Coût du risque (Provision pour dépréciation de créances)

(128,5)

(70,7)

(46,1)

Coût du risque en % de la moyenne des actifs productifs (en points de base) (5)

24

18

20

Autres produits (charges)

(2,2)

(28,7)

(50,6)

RESULTAT d’exploitation

984,2

1 218,5

1 664,5

Quote-part dans le résultat des entreprises associées
et des entités contrôlées conjointement

10,1

6,4

1,7

Résultat avant impôt

994,3

1 224,9

1 666,1

Impôts sur le résultat

(284,2)

(359,4)

(446,0)

Résultat des activités abandonnées

-

(77,6)

-

Participations ne donnant pas le contrôle

(26,6)

(27,9)

(4,7)

Résultat net part du Groupe

683,6

760,0

1 215,5

Autres données (en %)

 

 

 

Rendement des Actifs productifs moyens (6)

1,3 %

2,0 %

5,1 %

Rendement de l’actif net tangible (7)

8,6 %

11,5 %

26,4 %

Total des capitaux propres sur l’actif (8)

14,8 %

15,3 %

22,0 %

Ratio Common Equity Tier 1 (9)

12,6 %

12,5 %

-

  • (1)LeasePlan consolidé à partir du 22 mai 2023.
  • (2)Dont retraitement du compte de résultat et du bilan en 2023. Voir sections 2.1.3.3 pour plus de détails.
  • (3)L'exercice 2022 a été retraité pour tenir  compte i) de la norme IFRS 17, qui s'applique à partir du 1er janvier 2023, et ii) du changement de présentation du Résultat opérationnel brut décrit à la section 2.1.3.3.
  • (4)Voir la section 2.1.3.3 pour obtenir la définition.
  • (5)Le « Coût risque en % de la moyenne des actifs productifs » désigne, pour toute période, les charges de dépréciation des créances divisées par la moyenne arithmétique de l’actif productif en début et en fin de période. En 2022, les actifs productifs comprennent les entités détenues en vue de la vente (en Russie, Biélorussie, Portugal, Irlande et Norvège sauf NF Fleet Norway).
  • (6)Le « Rendement de l’actif productif moyen » désigne, pour toute période, le Résultat net de l’exercice divisé par l’actif productif moyen arithmétique en début et en fin de période. L’actif productif est défini dans le tableau ci-dessous. En 2022, la moyenne des actifs productifs comprend les entités détenues en vue de la vente.
  • (7)Voir la section 2.1.3.3 pour obtenir la définition.
  • (8)Le « Total des capitaux propres sur l’actif » désigne, pour toute période, le total des capitaux propres avant intérêts minoritaires divisé par le total de l’actif, tel que présenté dans les comptes consolidés. Cf. section 6.1.2 « Bilan consolidé ».
  • (9)Voir la section 2.1.3.3 pour obtenir la définition.

(en millions d’euros)

Exercice clos le 31/12/24

Exercice clos le 31/12/23

Exercice clos le 31/12/22

Total de la flotte (en milliers de véhicules) (1)

3 288

3 420

1 806

dont activité de location longue durée (au bilan) (1)

  2 616

  2 709

  1 464

dont gestion de la flotte (hors bilan) (1)

  672

  710

  342

Actifs productifs (2)(3)

53 565

52 055

24 798

Flotte de location (4)

  51 550

  49 791

  24 082

dont valeur résiduelle

  33 133

  32 829

  15 869

Créances au titre des contrats de location-financement

  2 015

  2 264

  716

Autres données :

 

 

 

Moyenne des actifs productifs (4)(5)

  52 810

  38 426

  23 643

  • (1)Indiqué flotte totale, y  compris flotte LeasePlan de 2023.
  • (2)« Actifs productifs » correspond à la valeur comptable nette de la flotte de location plus les montants à recevoir sur les contrats de location-financement. En 2022, les actifs productifs comprennent les entités détenues en vue de la vente.
  • (3)LeasePlan consolidé à partir du 22 mai 2023. 

(4)    « Flotte de location » telle que présentée dans les comptes consolidés. Voir section 6.1.2 « État consolidé du résultat global ».

(5).   « Moyenne des actifs productifs » désigne, pour toute période, la moyenne arithmétique de l’actif productif en début et en fin de période.

2.2Informations sur les tendances

L’analyse ci-dessous, relative aux résultats d’exploitation et à la situation financière d’Ayvens contient des éléments de projection. Les résultats réels d’Ayvens pourraient différer sensiblement de ceux qui sont décrits dans ces éléments de projection. Les facteurs qui pourraient être à l’origine de tels écarts ou qui pourraient y contribuer comprennent ceux décrits ci-dessous et ailleurs dans le présent Document d’Enregistrement Universel, en particulier sous la rubrique « Facteurs de risque »

2.2.1Tendances de l’activité

Les descriptions détaillées des résultats du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 et des principaux facteurs ayant une incidence sur le résultat d’exploitation du Groupe figurent aux sections 2.1.2 « Activité d’Ayvens » et 2.1.3 « Résultats financiers » de ce Document d’Enregistrement Universel.

2.3Événements postérieurs à la clôture

Néant.

2.4Recherche et développement et licences

2.4.1Recherche et développement

Le Groupe s’engage à innover et à offrir des solutions à valeur ajoutée. Il s’efforce de développer de nouveaux produits et de nouvelles expertises. Un Comité d’innovation a été créé pour partager, prioriser et accélérer les initiatives d’innovation.

Pionnier des solutions de mobilité, le Groupe revoit régulièrement son offre et innove pour être en mesure de fournir les meilleurs produits à ses clients, d’accompagner les gestionnaires de flotte dans leur travail quotidien et de fournir aux conducteurs les solutions les mieux adaptées à leurs besoins.

En 2024, Ayvens a continué de développer son portefeuille de produits innovants, y compris le déploiement de l’offre électrique, une approche holistique « de bout en bout » du changement de motorisation pour les flottes d’entreprises et commerciales, qui est maintenant disponible dans 34 pays.

Un total de 450 000 véhicules connectés d’Ayvens, utilisant principalement la télématique du marché secondaire. D’un côté, des initiatives locales en matière de véhicules connectés sont en place, en partenariat avec les meilleurs fournisseurs de dispositifs de seconde main de leur catégorie et selon les cas d’utilisation locaux attendus. D’un autre côté, la plateforme centrale de véhicules connectés d’Ayvens compte désormais plus de 160 000 véhicules connectés (solution ProFleet et offre d’assurance connectée comprenant un programme de prévention active des risques).
En outre, Ayvens a lancé des tests avec les équipementiers télématiques afin de proposer, à l'avenir, des véhicules connectés grâce à des systèmes télématiques intégrés

Disponible aux Pays-Bas, en France et en Belgique, Move est la première offre de Mobilité en tant que service d’Ayvens. Elle aide les clients à prendre des décisions éclairées en matière de mobilité en leur fournissant des conseils quotidiens sur la mobilité, en tenant compte du calendrier de l’employé, des données de trafic en temps réel et des objectifs de l’entreprise (tels que les émissions de CO2, le TCO, etc.). Les utilisateurs ont un aperçu de leur budget et de l’historique de leurs déplacements, tandis que les employeurs reçoivent des rapports sur les dépenses de mobilité afin de contrôler la mobilité de l’entreprise et de gérer et d’adapter efficacement la politique de mobilité si nécessaire.

2.5Flux de trésorerie

(en millions d’euros)

Exercice clos le 31/12/2024

Exercice clos le 31/12/2023

Exercice clos le 31/12/2022(9)

Résultat avant impôt

994,3

1 224,9

1 666,1

Ajustements :

 

 

 

  • flotte de location

8 897,3

6 067,6

3 573,6

  • autres immobilisations corporelles

117,4

104,4

73,5

  • immobilisations incorporelles

101,2

130,3

25,5

  • provision réglementée, provisions pour risques et charges

73,7

58,2

23,0

  • actifs/passifs des contrats d’assurance et de réassurance(10)

(4,4)

115,3

-

  • actifs non courants destinés à la vente – dépréciation

-

-

50,6

Dotation aux amortissements

9 185,2

6 475,7

3 746,2

(Profits)/pertes sur la cession d’immobilisations corporelles

42,4

37,7

13,3

(Profits)/pertes sur la cession d’immobilisations incorporelles

6,5

17,6

16,0

(Profits)/pertes sur la cession d’activités abandonnées

(3,9)

-

-

Profits et pertes sur la cession d’actifs

45,0

55,3

29,3

Juste valeur des instruments financiers dérivés

(64,6)

276,6

1,8

Effet des ajustements liés à l’hyperinflation

(86,6)

(95,7)

(52,4)

   Charges d’intérêts

1 924,5

1 052,6

244,1

   Produits d’intérêts

(3 047,2)

(1 877,8)

(919,6)

Résultat financier net

(1 122,7)

(825,2)

(675,5)

Autres

(6,4)

4,3

1,2

Produits de cession de la flotte de location

11 529,5

7 253,4

3 916,6

Montants versés pour l’acquisition de la flotte de location

(21 950,3)

(18 257,1)

(9 554,0)

Variation du fonds de roulement Intérêts versés

1 040,0

249,1

(329,9)

   Intérêts versés

(1 565,5)

(1 044,6)

(196,2)

   Intérêts reçus

3 037,8

2 024,3

955,7

Intérêts nets reçus

1 472,3

979,8

759,5

Impôts payés

(433,0)

(375,6)

(195,5)

Trésorerie nette générée/(absorbée) par les activités opérationnelles (activités poursuivies)

603,1

(3 034,6)

(686,6)

Trésorerie nette générée/(absorbée) par les activités opérationnelles
(activités abandonnées)

 

44,2

-

Trésorerie nette générée/(absorbée) par les activités opérationnelles

603,16

(2 990,4)

(686,6)

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement

 

 

 

Acquisition d’autres immobilisations corporelles

(77,7)

(76,6)

(40,9)

Acquisition d’immobilisations incorporelles

(123,7)

(200,3)

(68,3)

Acquisition d’actifs financiers (titres non consolidés)

0,0

(3,2)

-

Effet du changement de structure du Groupe

21,2

1 967,8

35,4

Produits de cession des activités abandonnées, net des liquidités cédées

-

389,8

0,0

Investissement à long terme

81,4

66,9

79,1

Prêts et créances sur des tiers liés

(2 265,5)

(1 214,4)

(1 017,9)

Autres investissements financiers

323,5

(179,8)

28,8

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
(activités poursuivies)

(2 040,9)

750,1

(983,8)

Trésorerie nette générée/(absorbée) par les activités d’investissement
(activités abandonnées)

-

4,4

-

Trésorerie nette générée/(absorbée) par les activités d’investissement

(2 040,9)

754,5

(983,8)

Flux de trésorerie liés aux activités de financement

 

 

 

Augmentation des emprunts auprès d’institutions financières

22 699,8

10 533,7

7 383,9

Remboursement d’emprunts auprès d’institutions financières

(21 946,9)

(6 665,6)

(6 731,3)

Produits d’émissions obligataires

4 087,0

5 507,6

1 990,8

Remboursement des obligations émises

(3 612,4)

(4 141,3)

(1 351,4)

Produits de dépôts

12 142,8

5 737,1

-

Remboursement des dépôts

(10 104,7)

(5 285,3)

-

Produits des titres supersubordonnés

-

750,0

-

Paiement des dettes de location

(54,9)

(52,0)

(71,1)

Dividende versé sur le capital AT1 à l’actionnaire de la société mère

(73,1)

(7,8)

-

Dividendes versés aux actionnaires de la Société

(383,5)

(598,8)

(435,2)

Dividendes versés aux participations ne donnant pas le contrôle

(6,4)

(8,6)

(9,9)

Dividendes versés sur les fonds propres AT1 aux participations ne donnant pas le contrôle

(518,4)

(36,9)

-

Augmentation de capital

-

(3,1)

1 203,4

Augmentation/diminution du capital des actionnaires

-

(4,9)

(5,4)

Trésorerie nette générée/(absorbée) par les activités de financement (activités poursuivies)

2 229,3

5 724,2

1 973,8

Flux de trésorerie liés aux activités de financement (activités abandonnées)

-

(9,8)

-

Trésorerie nette générée/(absorbée) par les activités de financement

2 229,3

5 714,4

1 973,8

Gains/(pertes) de change sur la trésorerie et ses équivalents

(17,7)

(13,3)

(11,2)

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et de ses équivalents

773,7

3 465,2

292,1

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture

3 681,6

216,4

(75,7)

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

4 455,3

3 681,6

216,4

2.5.1Flux de trésorerie nets liés aux activités opérationnelles

Produits de cession de la flotte de location

Les montants reçus au titre de la cession de la flotte de location ont augmenté à 11 529,5 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 contre 7 253,4 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023, principalement en raison de l’inclusion de LeasePlan dans le périmètre de consolidation pour 12 mois contre une inclusion à partir du 22 mai 2023 et des prix des voitures d’occasion qui restent élevés.

Montants versés pour l’acquisition de la flotte de location

Les montants payés pour l’acquisition des véhicules loués se sont élevés à 21 950,3 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, contre 18 257,1 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023, en raison de l’inclusion de LeasePlan dans le périmètre de consolidation pour 12 mois, contre une inclusion à partir du 22 mai en 2023.

Variation du besoin en fonds de roulement

La variation du fonds de roulement (qui comprend l’actif et le passif à court terme) a eu un impact positif sur la trésorerie nette liée aux activités opérationnelles de 1 464,6 millions d’euros lors de l’exercice clos le 31 décembre 2024 contre 249,1 millions d’euros lors de l’exercice clos le 31 décembre 2023. La variation est due à l’inclusion de LeasePlan dans le périmètre de consolidation pour 12 mois en 2024 contre 7 mois en 2023 et à l’augmentation des créances de location-financement et de location simple facturées aux clients, sous l’effet de la hausse de la valeur nette des actifs productifs.

Intérêts nets reçus

Les intérêts nets reçus ont augmenté pour atteindre 1 472,3 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, contre 979,8 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023, principalement en raison de l’inclusion de LeasePlan dans le périmètre de consolidation pour 12 mois contre une inclusion à partir du 22 mai en 2023 et d’une hausse des taux d’intérêt à partir de 2023, ce qui a entraîné une augmentation des entrées et sorties de trésorerie.

2.6Risques et contrôle

Le Chapitre 4 présente les facteurs de risque et les politiques applicables pour les gérer.

2.7Capital social et actionnariat

2.7.1Évolution du capital de la Société sur les trois derniers exercices

En décembre 2022, la Société a procédé à une augmentation de capital d’environ 1,2 milliard d’euros, par le biais d’une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires, dont l’objet était de financer une partie de la composante numéraire du prix d’acquisition de LeasePlan. 161 641 456 actions nouvelles ALD d’une valeur nominale de 1,50 euro par action ont été émises par la Société et admises aux négociations sur Euronext Paris à compter du 20 décembre 2022. Ces nouvelles actions ont été assimilées aux actions existantes de la Société, sous le même code ISIN et sur la même ligne de cotation.

Le 22 mai 2023, la Société a émis 251 215 332 actions nouvelles ALD au profit des actionnaires cédants de LeasePlan représentant 30,75 % du capital social d’ALD à la date de réalisation de l’acquisition, dans le cadre de la composante titres du prix d’acquisition. Ces actions nouvelles, d’une valeur nominale unitaire de 1,50 euro, ont été admises aux négociations sur Euronext Paris le 24 mai 2023, avec le code ISIN initial FR001400FYA8. Elles ont été assimilées aux actions existantes de la Société le 5 juin 2023, sur la même ligne de cotation et avec le même code ISIN (FR0013258662).

Le 14 mai 2024, l’Assemblée générale mixte a approuvé le changement de dénomination sociale d’ALD en Ayvens. En outre, les actionnaires ont renouvelé l’autorisation de rachat d’actions Ayvens, permettant au Conseil d’administration de racheter des actions dans la limite de 5 % du nombre total d’actions en circulation. Le programme est conçu dans le cadre de l’exécution du contrat de liquidité d’Ayvens et de l’attribution d’actions de performance.

Le 30 mai 2024, le Groupe a annoncé qu’au 3 juin 2024, ses actions seraient négociées sous le symbole « AYV » sur Euronext Paris, l’ISIN et le code Euronext restant inchangés.

Une gouvernance au service de la stratégie

3.1Composition des organes d’administration et de direction

La Société est une société anonyme à Conseil d’administration. Les principales stipulations des Statuts (les « Statuts ») relatives au fonctionnement et aux pouvoirs du Conseil d’administration de la Société (le « Conseil d’administration » ou le « Conseil »), ainsi qu’un résumé des principaux points du règlement intérieur du Conseil d’administration et de ses comités figurent à la section 3.3 « Règles applicables aux organes d’administration et de gestion » et au Chapitre 7 du présent Document d’Enregistrement Universel.

3.1.1Conseil d’administration

Le tableau ci-après présente les membres du Conseil d’administration :

Identité des Administrateurs

Informations personnelles

Expérience

Position au sein du conseil

Participation à des comités du Conseil

Âge

Sexe

Nationalité

Nombre d’actions

Nombre de mandats dans des sociétés cotées

Indépendance

Date initiale de nomination/
cooptation

Échéance du mandat (Assemblée générale)

Ancienneté au Conseil
(en années)

Pierre PALMIERI

(Président du Conseil d’administration)

62

h

Française

0

1

non

24/05/23

2027

2

0 dont COSTRAT (Président)

Diony LEBOT

62

f

Française

13 263

1

non

27/08/20

2027

5

2

Tim ALBERTSEN

62

h

Danoise

56 281

0

non

26/03/21

2027

4

_

Xavier DURAND

60

h

Française

8 540

1

oui

16/06/17

2025

8

2 dont CORISK (Président)

Benoît GRISONI

50

h

Française

0

0

non

19/05/21

2025

4

_

Patricia LACOSTE

63

f

Française

7 400

1

oui

16/06/17

2027

8

2 dont COREM (Présidente)

Anik CHAUMARTIN

63

f

Française

1 407

1

oui

20/05/20

2024

5

2 dont CACI (Présidente)

Christophe PÉRILLAT

59

h

Française

1 000

1

oui

16/06/17

2024

8

2 dont CONOM (Président)

Delphine GARCIN-MEUNIER

48

f

Française

0

2

non

05/11/19

2025

6

5

Hacina PY

53

f

Française

0

0

non

22/05/23

2026

2

_

Laura MATHER

54

f

Britannique

0

0

non

15/12/23

2026

2

_

Mark STEPHENS

42

h

Irlandaise

0

0

non

22/05/23

2026

2

2

Note 1 : les filiales d’Ayvens ne figurent pas dans les données ci-après ; les sociétés marquées d’un astérisque (*) sont contrôlées par Société Générale.

Note 2 : le comptage du nombre de mandats dans des sociétés cotées ne tient pas compte des mandats exercés dans la Société.

ALD2024_URD_PHOTOS_ADMIN_Palmieri.png

 

Date de naissance :
11 novembre 1962

Première nomination :
24 mai 2023

Échéance du mandat :
2027

Détient :
0 action Ayvens

Adresse professionnelle :
Tours Société Générale
75886 Paris CEDEX 18

 

Pierre PALMIERI

Expertises

ALD2023_PICTO_3_HD.png

Administrateur, Président du Conseil d’administration,
Président du Comité stratégique

Directeur général délégué de Société Générale

Pierre PALMIERI (de nationalité française) est Directeur général délégué, membre de la Direction générale et du Comité exécutif de Société Générale depuis mai 2023. Il a développé une expérience forte de plus de trente ans dans plusieurs métiers de la banque de financement et d’investissement en France et à l’international.

Pierre PALMIERI intègre Société Générale en 1987 plus particulièrement le département des financements export de Société Générale Corporate & Investment Banking avant d’en diriger à partir de 1989 l’équipe d’ingénierie financière. Il rejoint l’équipe de l’Agence Internationale en 1994, où il crée la ligne métier mondiale Financement des Matières Premières, puis il est nommé, en 2001, Responsable des Financements Structurés Matières Premières. En 2006, il créée la ligne métier Ressources Naturelles et Energie dont il devient co-Responsable mondial. En 2008, il est nommé Responsable Adjoint des Activités de Financement (Global Finance), puis Responsable de 2012 à 2019. En 2019, il prend la responsabilité de l’ensemble des activités de Global Banking & Advisory jusqu’en mai 2023.

Pierre PALMIERI est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Tours.

Autres mandats actuels :

Sociétés françaises et étrangères cotées :

  • Société Générale (France), Directeur général délégué depuis 05/23

Autres mandats et fonctions échus d’autres sociétés au cours des cinq dernières années  :

Sociétés françaises et étrangères non cotées :

  • Société Générale Luxembourg * – Administrateur de 2012 à 2019
  • SG Marocaine De Banques * – Administrateur de 2022 à 2023

 

ALD2024_URD_PHOTOS_ADMIN_diony.png

 

Date de naissance :
15 juillet 1962

Première nomination :
27 août 2020

Échéance du mandat :
2027*

Détient :
13 263 actions Ayvens

Adresse professionnelle :
Tours Société Générale
75886 Paris CEDEX 18

 

Diony LEBOT

Expertises

ALD2023_PICTO_3_HD.png

Administratrice, membre du Comité des rémunérations,
du Comité des nominations et du Comité stratégique

Conseillère auprès de la Direction générale de Société Générale

Diony LEBOT (de nationalité française) est conseillère auprès de la Direction générale de Société Générale depuis mai 2023. Diony LEBOT intègre Société Générale en 1986. Elle y occupe plusieurs fonctions au sein des activités de financement structuré, du Département ingénierie financière puis en tant que Directrice des financements d’actifs avant de rejoindre en 2004 le Département relations clients corporate en tant que Directrice commercial Europe au sein de la division Grandes Entreprises et Institutions Financières. En 2007, elle est nommée Directrice générale de Société Générale Amériques et rejoint le Comité de direction du Groupe. En 2012, elle devient Directrice adjointe de la division Relations Clients et Banque d’Investissement et Responsable de la région Europe de l’Ouest de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. En mars 2015, Diony LEBOT est nommée Directrice déléguée des risques puis Directrice des risques de Société Générale en juillet 2016. En mai 2018, elle devient Directrice générale déléguée de Société Générale. De 2020 à 2023, elle préside le Conseil d’administration d’Ayvens, puis en reste membre jusqu’au 3 mars 2025. Diony LEBOT est titulaire d’un DESS de finance et fiscalité de l’Université Paris I.

Autres mandats actuels :

Sociétés françaises et étrangères cotées :

  • EQT AB (Suède) – Administratrice depuis 06/20
  • Alpha Bank – Administratrice depuis 07/23

Autres mandats et fonctions échus d’autres sociétés au cours des cinq dernières années  :

Sociétés françaises et étrangères cotées :

  • Société Générale ** (France), Directrice générale déléguée de 2018 à 2023

Sociétés françaises et étrangères non cotées :

  • Sogecap ** (France), Administratrice de 2016 à 2018
  • Sogecap ** (France), Présidente du Conseil d’administration et Administratrice de 2020 à 2023

* Diony LEBOT a démissionné, avec effet à compter du 3 mars 2025.

** Groupe Société Générale.

 

ALD2024_URD_PHOTOS_ADMIN_Chaumartin.png

 

Date de naissance :
19 juin 1961

Première nomination : 20 mai 2020

Échéance du mandat :
2028

Détient :
1 407 actions Ayvens

Adresse professionnelle :
7 avenue de Camoens,
75116 Paris

 

Anik CHAUMARTIN

Expertises

ALD2023_PICTO_2_HD.png

Administratrice indépendante, Présidente du Comité d’audit,
membre du Comité des risques

Anik CHAUMARTIN (de nationalité française) est expert-comptable, Commissaire aux comptes et associée retraitée de PwC France. Global Relationship Partner au sein du cabinet PwC pendant plus de 20 ans, elle a 37 ans d’expérience dans le conseil et l’audit, plus particulièrement dans le secteur des services financiers ou des biens de grande consommation. Elle a également exercé, pendant plus de 15 ans, différentes responsabilités managériales au sein de PwC, en France ou au niveau international, en tant que COO de PwC Audit France (2005-2008), Human Capital Leader de PwC France (2008-2013), responsable des métiers de l’audit France (2011-2013), Global Assurance Leader – membre du Comité exécutif des activités mondiales d’audit (2013-2018) et membre de l’équipe de direction de PwC Financial services en France (2018-juin 2021). Anik CHAUMARTIN est diplômée de l’École supérieure de commerce de Paris.

Autres mandats actuels :

Sociétés étrangères cotées :

  • Administratrice d’Allied Irish Bank et Allied Irish Group plc

Sociétés françaises et étrangères non cotées :

  • Administratrice de La Banque Postale
  • Administratrice de Saol Assurance Dac (depuis le 13/10/22)
  • Saol Assurance Holdings (depuis le 17/01/23)

Autres mandats et fonctions échus d’autres sociétés au cours des cinq dernières années  :

  • Global Assurance Markets Leader, PwC Global Network (2013-2018)
  • Membre de la Leadership Team PwC Financial Services France (2018-juin 2021)
  • Présidente de la Commission banque de la CNCC (jusqu’en avril 2022)

 

ALD2024_URD_PHOTOS_ADMIN_Durand.png

 

Date de naissance :
27 avril 1964

Première nomination :
16 juin 2017

Échéance du mandat :
2025

Détient :
8 540 actions Ayvens

Adresse professionnelle :
Place Costes – Bellonte
92270 Bois-Colombes

Xavier DURAND

Expertises

ALD2023_PICTO_1_HD.png

Administrateur indépendant, Président du Comité des risques,
membre du Comité d’audit

Directeur général du groupe d’assurance Coface

Xavier DURAND (de nationalité française) est Directeur général du groupe Coface depuis février 2016. Précédemment, Xavier DURAND a mené une carrière internationale axée sur la finance chez General Electric Company où, avant d’être responsable de la stratégie et de la croissance de GE Capital International à Londres (2013-2015), il a été Directeur général de GE Capital Asia Pacific (2011-2013) à Tokyo, Directeur général des activités bancaires de GE Capital pour l’Europe et la Russie (2005-2011), Président-directeur général de GE Money France (2000-2005) et responsable de la stratégie et des nouveaux partenariats de GE Capital Auto Financial Services à Chicago (1996-2000). Antérieurement, Xavier DURAND était Directeur des Opérations de la Banque Sovac Immobilier en France (1994-1996). Ingénieur du corps des Ponts et Chaussées, Xavier DURAND est diplômé de l’École polytechnique et de l’École des ponts ParisTech. Il a débuté sa carrière en 1987 dans le conseil (Gemini), la stratégie et la gestion de projets (GMF, 1991-1993).

Autres mandats actuels :

Société française cotée :

  • Coface SA – Directeur général depuis 2016

Au sein de Coface – société française et étrangère non cotée :

  • Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) – Président du Conseil d’administration – Directeur général – Administrateur
  • Coface North America Holding Company – Président du Conseil d’administration et Administrateur

 

ALD2024_ADMIN_garcin-meunier.png

 

Date de naissance :
30 juin 1976

Première nomination :
5 novembre 2019

Échéance du mandat :
2025

Détient :
0 action Ayvens

Adresse professionnelle :
Tours Société Générale
75886 Paris CEDEX 18

 

Delphine GARCIN-MEUNIER

Expertises

ALD2023_PICTO_2_HD.png

Administratrice, membre du Comité d’audit, du Comité des risques,
du Comité des nominations et du Comité stratégique

Directrice de la mobilité et de banque de détail & services financiers à l’international
de Société Générale, membre du Comité exécutif de la Société Générale

Depuis mai 2023, Delphine GARCIN-MEUNIER (de nationalité française) est Directrice de la mobilité et de la banque de détail & des services financiers à l’international, membre du Comité exécutif de Société Générale. Elle était auparavant Responsable de la stratégie du Groupe depuis 2020 après avoir dirigé les relations investisseurs et la communication financière du groupe de 2017 à 2020. En 2001, elle intègre Société Générale et plus particulièrement le Département marché de capitaux actions de SG CIB où elle est en charge de l’origination et de l’exécution des émissions primaires sur les marchés Equity et Equity-linked pour un portefeuille de grandes entreprises pendant 13 ans. En 2014, Delphine GARCIN-MEUNIER rejoint la Direction de la stratégie au sein de la Direction financière et du développement, avec un focus particulier sur la banque de détail en France, les activités de Transaction Banking, le modèle relationnel de la banque de grande clientèle, les métiers titres et la gestion d’actifs. Elle a participé à différentes opérations au sein de la Direction de la stratégie de 2015 à 2017 (notamment l’introduction en Bourse d’ALD et d’Amundi). Elle a démarré sa carrière en 2000 chez ABN Amro Rothschild au sein des équipes en charge des marchés de capitaux actions (Equity Capital Markets). Delphine GARCIN-MEUNIER est diplômée d’HEC et de l’Université de la Sorbonne.

Autres mandats actuels :

Sociétés françaises et étrangères cotées :

  • BRD * –Présidente du Conseil d’administration depuis mai 2024 et Administratrice depuis décembre 2023
  • KOMERCNI BANKA * – Présidente du Conseil de surveillance et Administratrice depuis février 2024

Autres mandats et fonctions échus d’autres sociétés au cours des cinq dernières années  :

Sociétés françaises et étrangères non cotées :

  • SG Algérie * – Membre du Conseil de surveillance de 2021 à 2023
  • Sogecap * (France) – Administratrice en 2023

* Groupe Société Générale.

 

ALD2024_URD_PHOTOS_ADMIN_Lacoste.png

 

Date de naissance :
5 décembre 1961

Première nomination :
16 juin 2017

Échéance du mandat :
2027

Détient :
7 400 actions Ayvens

Adresse professionnelle :
19, rue d’Aumale
75009 Paris

 

Patricia LACOSTE

Expertises

ALD2023_PICTO_2_HD.png

Administratrice indépendante, Présidente du Comité rémunérations,
membre du Comité des nominations

Présidente-directrice générale du groupe d’assurance Prévoir

Patricia LACOSTE (de nationalité française) est Présidente-directrice général du groupe d’assurance Prévoir depuis 2012. Patricia LACOSTE a précédemment travaillé une vingtaine d’années à la SNCF, où elle a occupé différents postes, notamment Directrice des cadres et cadres supérieurs au sein de la division ressources humaines (2008-2010), Directrice de la région Paris Est en charge de la préparation du lancement du TGV Europe de l’Est (2005-2008) et Directrice de la distribution et des ventes (1995-2004). Patricia LACOSTE est diplômée de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE), et titulaire d’un master en économétrie. Elle a débuté sa carrière en tant qu’ingénieur d’étude au sein de la société de conseil Coref (1985-1992).

Autres mandats actuels :

Au sein de PRÉVOIR – sociétés françaises et étrangères non cotées :

  • Société Centrale PRÉVOIR – Présidente - Directrice générale
  • PREVOIR-Vie – Présidente-Directrice générale
  • Société de Gestion PRÉVOIR – Représentante légale de Société Centrale PRÉVOIR – Administratrice
  • MIRAE ASSET PRÉVOIR LIFE Vietnam – Représentante légale de PRÉVOIR-Vie – Administratrice
  • ASSURONE – Membre du Conseil de surveillance
  • UTWIN – Membre du Conseil de surveillance
  • SARGEP – Administratrice
  • Fondation PRÉVOIR – Membre du Comité exécutif

En dehors de PRÉVOIR – sociétés françaises et étrangères cotées :

  • SCOR SE – Administratrice indépendante, membre du Comité stratégique, du Comité des rémunérations, du Comité d’audit, du Comité des nominations et du Comité sustainability

Autres mandats et fonctions échus d’autres sociétés au cours des cinq dernières années  :

Sociétés françaises et étrangères non cotées :

  • SNCF Réseau – Administratrice
  • PRÉVOIR Risques Divers – Présidente-directrice générale
  • PKMI (PRÉVOIR Kampuchea Micro Life Insurance) – Représentante légale de PRÉVOIR-Vie – Administratrice
  • Lloyd Vie Tunisie – Représentante légale de Prévoir Vie, Administratrice

 

ALD2024_URD_PHOTOS_ADMIN_Perillat.png

 

Date de naissance :
12 septembre 1965

Première nomination :
16 juin 2017

Échéance du mandat :
2028

Détient :
1 000 actions Ayvens

Adresse professionnelle :
100, rue de Courcelles,
75017 Paris

 

Christophe PÉRILLAT

Expertises

ALD2023_PICTO_3_HD.png

Administrateur indépendant, Président du Comité des nominations,
membre du Comité des rémunérations

Directeur général de Valeo

Christophe Périllat a rejoint le groupe Valeo en 2000 et a occupé plusieurs fonctions de Direction dans des entités de différentes tailles avant de devenir Directeur des Opérations en 2011, Directeur général délégué en 2020, Directeur général adjoint en 2021 et Directeur général en janvier 2022. Avant de rejoindre Valeo, Christophe PÉRILLAT a travaillé dans l'industrie aéronautique chez l'équipementier Labinal, où il a occupé des fonctions de gestion de la chaîne d'approvisionnement, ainsi que des postes de direction d'usines, de projets et de filiales en France et aux États-Unis. Christophe Périllat est diplômé de l’École polytechnique et de l’École des mines de Paris. Il est également titulaire d'un EMBA de l'école de commerce française HEC. Christophe Périllat est de nationalité française et parle français et anglais.

Autres mandats actuels :

Société française cotée :

  • Valeo – Directeur général (depuis le 01/22)

Société française non cotée :

  • Néant

Sociétés étrangères non cotées :

  • Valeo Service España SAU – Espagne – Administrateur

Autres mandats et fonctions échus d’autres sociétés au cours des cinq dernières années  :

  • Valeo SpA – Italie – Président du Conseil d’administration (jusqu’au 13 décembre 2024)
  • Valeo North America, Inc. – États-Unis – Président et Administrateur (jusqu’au 12 janvier 2024)
  • Valeo (UK) Limited – Royaume-Uni – Président et Administrateur (jusqu’au 5 décembre 2024)

 

ALD2024_URD_PHOTOS_ADMIN_grisoni.png

 

Date de naissance :
13 août 1974

Première nomination :
19 mai 2021

Échéance du mandat :
2025

Détient :
0 action Ayvens

Adresse professionnelle :
44, rue Traversière
92100 Boulogne-Billancourt

 

Benoît GRISONI

Expertises

ALD2023_PICTO_2_HD.png

Administrateur,

Directeur général de Boursorama

Benoît GRISONI (de nationalité française) est membre du Conseil d’administration d’Ayvens depuis mai 2021. Il occupe parallèlement les fonctions de Directeur général de BoursoBank (ex-Boursorama) depuis 2018 après avoir exercé en qualité de Directeur général adjoint de 2016 à 2017. Auparavant, Benoît GRISONI a occupé plusieurs postes de Direction et membre des Comités exécutifs au sein de BoursoBank en tant que Directeur de BoursoBank 2010 à 2015, Directeur adjoint de BoursoBank de 2006 à 2009 et Directeur de Boursorama Invest de 2002 à 2005. Avant d’intégrer BoursoBank, Benoît GRISONI a commencé sa carrière chez Fimatex où il a été Directeur des services clients et du Marketing de 1999 à 2001 après avoir intégré l’entreprise en qualité de Chargé de clientèle en 1998. Benoît GRISONI a obtenu un diplôme d’études comptables et financières ainsi qu’un diplôme de spécialisation en marchés de capitaux à l’ICS Bégué en 1997 avant de poursuivre sa formation à l’École Supérieure Libre des Sciences Commerciales Appliquées en 1998 dans le cadre d’un 3e cycle en Trading-Finance et Négoce International.

Autres mandats actuels :

Sociétés françaises cotées :

  • BoursoBank * – Directeur général
  • BoursoBank * – Administrateur

Société française non cotée :

  • Sogecap * – Administrateur

Autres mandats et fonctions échus d’autres sociétés au cours des cinq dernières années  :

Société française non cotée :

  • Peers – Membre du Conseil de surveillance

* Groupe Société Générale.

 

ALD2024_URD_PHOTOS_ADMIN_mather.png

 

Date de naissance :
25 juillet 1970

Première nomination :
15 décembre 2023 (cooptation)

Échéance du mandat :
2026

Détient :
0 action Ayvens

Adresse professionnelle :
Tours Société Générale
75886 Paris CEDEX 18

 

Laura MATHER

Expertises

ALD2023_PICTO_2_HD.png

Administratrice,

Directrice des Opérations de Société Générale

Depuis mai 2023, Laura MATHER (de nationalité britannique) est Directrice des Opérations de Société Générale, membre du Comité exécutif. Laura MATHER a intégré en 1994 le groupe Crédit Suisse où elle a été en charge de nombreuses fonctions managériales au sein des équipes informatiques. En 2012, elle est nommée Head of Information Technology pour la zone EMEA puis Global Head of Production and Testing Group en 2013. En 2014, elle devient Chief Technology Officer, en charge des infrastructures technologiques informatiques et Chief Information Security Officer pour le groupe Crédit Suisse. Depuis 2019, elle occupait la fonction de Global Chief Information Officer du groupe Crédit Suisse. Laura MATHER est diplômée de l’Université de Witwatersrand en Afrique du Sud.

Autres mandats actuels :

Sociétés étrangères non cotées :

  • Tech For All – Administratrice

Sociétés étrangères cotées :

  • Cohesity Inc. – Membre du Conseil consultatif de sécurité

Autres mandats et fonctions échus d’autres sociétés au cours des cinq dernières années  :

  • Société Générale – Forge * – Administratrice

* Groupe Société Générale.

 

ALD2024_URD_PHOTOS_ADMIN_hacina.png

 

Date de naissance :
15 septembre 1971

Première nomination :
22 mai 2023

Échéance du mandat :
2026

Détient :
0 action Ayvens

Adresse professionnelle :
Tours Société Générale
75886 Paris CEDEX 18

 

Hacina PY

Expertises

ALD2023_PICTO_3_HD.png

Administratrice,

Directrice du développement durable de Société Générale

Depuis octobre 2021, Hacina PY (de nationalité française) est Directrice du développement durable de Société Générale, membre du Comité exécutif. Hacina PY a rejoint Société Générale en 1995 et a développé une solide expérience bancaire à la fois dans les financements structurés et dans les fonctions corporate. Hacina PY est devenue Responsable mondiale des financements export en 2015. Elle a mené la transformation de cette activité en orientant la stratégie vers le développement durable et a pris la tête des équipes de solutions de finance à impact en 2019. Hacina PY est diplômée de l’EM Strasbourg et a étudié la finance à l’Université Heriot Watt d’Edimbourg.

Autres mandats actuels :

  • Néant.

Autres mandats et fonctions échus d’autres sociétés au cours des cinq dernières années  :

  • GEFA BANK GmbH * – Membre du Conseil de surveillance de 2021 à 2023

*Groupe Société Générale.

 

ALD2024_URD_PHOTOS_ADMIN_Stephens.png

 

Date de naissance :
19 juin 1982

Première nomination :
22 mai 2023

Échéance du mandat :
2026

Détient :
0 action Ayvens

Adresse professionnelle :
20 Bentinck Street,
London W1U 2EU
ROYAUME-UNI

 

Mark STEPHENS

Expertises

ALD2023_PICTO_2_HD.png

Administrateur, membre du Comité des risques et du Comité stratégique

Associé de TDR Capital LLP

Mark STEPHENS (de nationalité irlandaise) est associé de TDR Capital LLP depuis décembre 2018. Ayant intégré TDR Capital LLP en 2012, il y a successivement occupé les fonctions de collaborateur (2012-2014) et Directeur (2014-2018). Avant de rejoindre TDR, Mark STEPHENS a travaillé chez Morgan Stanley à Londres en tant qu’analyste au sein de l’équipe anglaise banque d’investissement puis en qualité de collaborateur de son fonds de placement privé. Mark STEPHENS est titulaire d’un Bachelor of Business and Legal Studies (European), avec mention très bien, de l’University College de Dublin.

Autres mandats actuels :

  • TDR Capital LLP – Associé
  • Constellation Automotive Holdings Ltd. – Administrateur
  • Deuce HoldCo Limited – Administrateur
  • Flight Club Darts Limited - Administrateur indépendant

Autres mandats et fonctions échus d’autres sociétés au cours des cinq dernières années  :

  • Lincoln Financing PTE Limited – Administrateur

 

ALD2024_URD_PHOTOS_ADMIN_ Albnertsen.png

 

Date de naissance :
9 février 1963

Première nomination :
26 mars 2021

Échéance du mandat :
2027

Détient :
56 281 actions Ayvens

Adresse professionnelle :
1, rue Eugène et Armand Peugeot,
92500 Rueil-Malmaison

 

Tim ALBERTSEN

Expertises

ALD2023_PICTO_1_HD.png

Directeur général

Tim ALBERTSEN exerce la fonction de Directeur général du groupe Ayvens.
Il bénéficie de plus de 30 années d’expérience dans le secteur.

Tim ALBERTSEN (de nationalité danoise) est Directeur général du groupe Ayvens depuis le 27 mars 2020 et il officiait préalablement comme Directeur général délégué depuis 2011. Tim ALBERTSEN a plus de 30 ans d’expérience dans le secteur du crédit-bail et de la gestion de flotte, notamment chez Avis Leasing, Avis Rent a Car et Hertz Lease, acquis par Ayvens en 2003. Avant d’être nommé Directeur général d’Ayvens en 2020, il a occupé les postes de Directeur régional dans les pays nordiques et baltes, de Directeur général d’Axus Denmark & Sweden de 1997 à 2003, de Directeur général de Hertz Lease Danemark, de Directeur des Opérations, de Vice-président senior et de Directeur général adjoint, où il a joué un rôle clé dans le succès de la cotation de la Société sur Euronext Paris. Tim ALBERTSEN est titulaire d’un diplôme de premier cycle et d’un diplôme de troisième cycle en administration des affaires, respectivement, de l’Université du Danemark du Sud et de la Copenhagen Business School.

Autres mandats actuels :

  • Ayvens – Directeur général

Autres mandats et fonctions échus d’autres sociétés au cours des cinq dernières années  :

Sociétés étrangères non cotées :

  • CarTime Technologies – Danemark – Administrateur
  • Mil-tekUS – États-Unis – Administrateur

 

Censeur

En 2024, le Conseil d’administration a été assisté par un censeur dont le rôle a été notamment de l’accompagner dans le suivi de l’intégration de LeasePlan, l’évolution de la Société vers un statut régulé de CFH et le bon fonctionnement de la nouvelle gouvernance.

ALD2024_URD_PHOTOS_ADMIN_Hauguel.png

 

Date de naissance :
14 décembre 1959

Première nomination :
24 mai 2023 (censeur)

Échéance du mandat :
2026

Détient :
7 516 actions Ayvens

Adresse professionnelle :
1, rue Eugène et Armand Peugeot,
92500 Rueil-Malmaison

 

Didier HAUGUEL

Expertises

ALD2023_PICTO_1_HD.png

Censeur,
administrateur, consultant, médiateur

Didier HAUGUEL (de nationalité française) est censeur d’Ayvens depuis mai 2023. Administrateur d’Ayvens depuis 2009, il a été Président du Conseil d’administration de 2009 à 2011 puis de 2017 à 2019. Depuis 2019, il exerce des fonctions non exécutives en tant qu’administrateur indépendant, consultant et médiateur. Il a été membre du Comité de direction de Société Générale de 2000 à 2019 et responsable pays Russie pour le Groupe de 2012 à 2019. Membre du Comité exécutif de Société Générale de 2007 à 2017, il a été Co-Directeur de la Banque et services financiers internationaux de 2013 à 2017 et a occupé au sein de Société Générale différents postes tels que Directeur des services financiers spécialisés et assurances de 2009 à 2013, et Directeur des risques de 2000 à 2009. Après avoir été Responsable du contrôle central des risques à la Direction de Société Générale de 1991 à 1995, il a été nommé, à New York, en tant que Directeur des Opérations de Société Générale aux États-Unis de 1995 à 1998, puis Directeur des ressources et des risques de la Direction régionale Amériques de 1998 à 2000. En 1984, il a rejoint l’Inspection de Société Générale. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po), Didier HAUGUEL est titulaire d’une licence en droit public.

Autres mandats actuels :

Sociétés françaises non cotées :

  • Société Centrale Prévoir – Administrateur

Autres mandats et fonctions échus d’autres sociétés au cours des cinq dernières années  :

 

Sociétés étrangères non cotées :

  • GEFA Bank GmbH * – Allemagne – Président et Administrateur
  • LLC Rusfinance * – Russie – Administrateur
  • Riverbank – Luxembourg – Administrateur

Société étrangère cotée :

  • PJSC Rosbank * – Russie – Président et Administrateur

* Groupe Société Générale.

 

3.1.1.1Indépendance des Administrateurs

Quatre administrateurs indépendants siègent au Conseil d’administration. L’évaluation de leur indépendance a été effectuée notamment en prenant en compte les critères établis à l’article 10.5 du Code AFEP-MEDEF et en particulier les informations concernant leur carrière professionnelle, leurs mandats passés et actuels, les relations d’affaires de leurs sociétés d’appartenance avec le Groupe Société Générale.

L’appréciation de l’existence de relations d’affaires significatives fait l’objet d’une évaluation conduite par le Conseil d’administration à l’occasion du processus de sélection des administrateurs en plus de l’analyse et de l’évaluation conduite par le Comité des nominations du Conseil d’administration de toute situation potentielle de conflit d’intérêts relative à chaque membre du Conseil d’administration ce qui conduit ses membres à porter une attention particulière à ces relations.

À cet égard, le Conseil d’administration étudie particulièrement les services de gestion de flotte fournie par la Société aux entreprises dont ses Administrateurs sont des dirigeants (M. Xavier DURAND, Directeur général de COFACE, M. Christophe PERILLAT, Directeur général de VALEO et Mme Patricia LACOSTE, Directrice générale du groupe PRÉVOIR), en vue d’apprécier si celles-ci sont d’une importance et d’une nature telles qu’elles peuvent affecter l’indépendance de jugement de ces administrateurs. Le Conseil a pu constater que le parc de la flotte automobile géré par la Société pour le compte des entreprises dont les Administrateurs sont dirigeants est peu significatif ou marginal. Par conséquent, les relations commerciales et financières qui découlent d’une telle prestation entre les Administrateurs, les groupes qu’ils dirigent et la Société ne sont pas de nature à modifier l’analyse de leur indépendance.

En parallèle, ont été examinées les relations entre les groupes dont ces Administrateurs sont des dirigeants et le Groupe Société Générale, et le caractère non significatif, au sens de l’article 10.5.3 du Code AFEP-MEDEF, des volumes d’affaires existants entre les groupes examinés et le Groupe Société Générale a été confirmé à l’issue de cet examen.

Enfin, il convient de rappeler que ces relations contractuelles font également l’objet d’une revue annuelle par le Conseil d’administration, lequel vérifie la bonne application de la procédure mise en œuvre en application de l’article L. 22-10-12 du Code de commerce. Si cette procédure s’attache spécifiquement à vérifier la nature ainsi que les conditions contractuelles auxquelles ces relations sont conclues et n’a pas pour objectif premier d’en juger le caractère significatif, elle offre au Comité d’audit la possibilité d’apprécier l’importance qu’elles revêtent pour le Groupe au travers de critères divers comme l’exposition au risque, la taille de flotte, ou la part dans la dette globale du Groupe, etc.

Le tableau ci-après récapitule l’évaluation de l’indépendance des administrateurs selon les critères suivants. ✔ représente un critère d’indépendance satisfait et représente un critère d’indépendance non satisfait.

Critères

Pierre PALMIERI

Tim ALBERTSEN

Xavier DURAND

Benoît GRISONI

Patricia LACOSTE

Anik CHAUMARTIN

Diony LEBOT

Christophe PERILLAT

Delphine GARCIN-
MEUNIER

Hacina PY

Laura MATHER

Mark STEPHENS

Mandataire social salarié au cours des 5 années précédentes (1)

Mandats croisés (2)

Relations d’affaires significatives (3)

Lien familial (4)

Commissaire aux comptes (5)

Durée de mandat supérieure à 12 ans (6)

Statut de mandataire social non exécutif (7)

Statut de l’actionnaire important (8)

  • (1)Ne pas être ou ne pas avoir été au cours des cinq années précédentes :
    • salarié ou mandataire social dirigeant de la Société ;
    • salarié, mandataire social dirigeant ou administrateur d’une société que la Société consolide ;
    • salarié, mandataire social dirigeant ou administrateur de la société mère de la Société ou d’une société consolidée par cette société mère.
  • (2)Ne pas être mandataire social dirigeant d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un mandataire social dirigeant de la Société (en fonction ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d’administrateur.
  • (3)Ne pas être client, fournisseur, banquier d’affaires, banquier de financement, conseil :
    • significatif de la Société ou de son groupe ; ou
    • pour lequel la Société ou son groupe représente une part significative de l’activité.
  • L’appréciation du caractère significatif ou non de la relation entretenue avec la Société ou son groupe est débattue par le Conseil et les critères quantitatifs et qualitatifs ayant conduit à cette appréciation (continuité, dépendance économique, exclusivité, etc.) explicités dans le rapport annuel.
  • (4)Ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social.
  • (5)Ne pas avoir été Commissaire aux comptes de la Société au cours des 5 années précédentes.
  • (6)Ne pas être administrateur de la Société depuis plus de 12 ans. La perte de la qualité d’administrateur indépendant intervient à la date anniversaire des douze ans.
  • (7)Un mandataire social non exécutif ne peut être considéré comme indépendant s’il perçoit une rémunération variable en numéraire ou des titres ou toute rémunération liée à la performance de la Société ou du Groupe (art. 10.6 du Code AFEP-MEDEF).
  • (8)Des administrateurs représentant des actionnaires importants de la Société ou sa société mère peuvent être considérés comme indépendants dès lors que ces actionnaires ne participent pas au contrôle de la Société. Toutefois, au-delà d’un seuil de 10 % en capital ou en droits de vote, le Conseil, sur rapport du Comité des nominations, s’interroge systématiquement sur la qualification d’indépendant en tenant compte de la composition du capital de la Société et de l’existence d’un conflit d’intérêts potentiel (art. 10.7 du Code AFEP-MDEF).
Modifications de la composition du Conseil d’administration en 2024

Administrateur

Départ

Nomination

Renouvellement de mandat

Conseil d’administration

Comités

Conseil d’administration

Comités

Mark STEPHENS

 

 

 

Nomination au CONOM le 30 octobre 2024

 

Comité des nominations (CONOM)

Comité des rémunérations (COREM)

Comité d’audit (CACI)

Comité des risques (CORISK)

Comité stratégique (COSTRAT) dissout sur décision du Conseil d’administration du 30 octobre 2024 (cf. 3.1.1.4)

3.1.1.2Équilibre de la composition du Conseil d’administration

À fin 2024, le Conseil d’administration est composé de 50 % de femmes, 6 femmes et 6 hommes (à l’exclusion du censeur), ce qui continue de satisfaire aux exigences légales en vigueur et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.

Comme en témoignent les tableaux produits aux sections 3.1.1 et 3.1.1.3, la composition du Conseil d’administration fait état d’une véritable diversité au regard de critères tels que l’âge, le sexe ou les qualifications et l’expérience professionnelle des administrateurs. Le Conseil d’administration a pu débattre de sa composition et a jugé que cette dernière était équilibrée et adaptée de par la diversité des profils et compétences.

3.1.1.3Expertise des administrateurs

Le tableau ci-après présente les principaux domaines d’expertise et les compétences des administrateurs. Les administrateurs pourraient bénéficier de formations, notamment en fonction des exigences qui peuvent être imposées ou non dans le cadre des procédures d’évaluation de l’honorabilité et des compétences.

Administrateur

Leasing,
mobilité

Finance

Règlementations/
Risques/
Conformité/
Contrôle interne

International

RSE

Secteur/Domaines d’expertise spécifiques

Pierre PALMIERI

 

Banque et services financiers internationaux, ESG

Tim ALBERTSEN

 

Leasing

Diony LEBOT

Banque et services financiers internationaux, ESG

Risque

Conformité

Delphine GARCIN-MEUNIER

 

Banque et services financiers

Leasing

Benoît GRISONI

 

 

 

Banque et services financiers

Hacina PY

 

Banque et services financiers internationaux

Développement durable, ESG

Mark STEPHENS

 

 

Banque et services financiers internationaux

Laura MATHER

 

 

IT – Information Technology

Xavier DURAND

 

Assurance, risque

Anik CHAUMARTIN

 

 

Audit, Banque et services financiers internationaux

Patricia LACOSTE

 

Assurance

Christophe PERILLAT

Automobile et aéronautique, ESG

(Censeur)
Didier HAUGUEL

 

Banque et services financiers internationaux

Risque

Conformité

3.1.1.4Diligence des administrateurs

Les taux de participation aux réunions du Conseil d’administration et de ses comités sont élevés. À cet égard, il est fait référence au tableau ci-après et il est précisé que le COSTRAT a été supprimé avec effet au 30 octobre 2024.

En 2024, les activités du Conseil d’administration et des comités ont été impactées par des événements exceptionnels liés au contexte d’acquisition de l’ancien groupe LeasePlan et au nouveau statut réglementé de Compagnie Financière Holding (CFH) adopté par Ayvens.

Présence sur la période de l’exercice 2024

Conseil d’administration

CACI

CORISK

COREM

CONOM

Nombre total de réunions

Présence

Taux de présence (en %)

Nombre de réunions

Taux de présence (en %)

Nombre de réunions

Taux de présence (en %)

Nombre de réunions

Taux de présence (en %)

Nombre de réunions

Taux de présence (en %)

Pierre PALMIERI

11

11

100 %

 

 

 

 

 

 

 

 

Tim ALBERTSEN

11

10

91 %

 

 

 

 

 

 

 

 

Xavier DURAND

11

11

100 %

8

100 %

8

100 %

 

 

 

 

Benoît GRISONI

11

11

100 %

 

 

 

 

 

 

 

 

Patricia
LACOSTE

11

11

100 %

 

 

 

 

3

100 %

4

100 %

Anik
CHAUMARTIN

11

11

100 %

8

100 %

8

100 %

 

 

 

 

Diony LEBOT

11

10

91 %

 

 

 

 

3

100 %

4

100 %

Christophe PERILLAT

11

11

100 %

 

 

 

 

3

100 %

4

100 %

Delphine
GARCIN-MEUNIER

11

11

100 %

8

100 %

8

100 %

 

 

4

100 %

Hacina PY

11

11

100 %

 

 

 

 

 

 

 

 

Mark STEPHENS

11

11

100 %

 

 

8

100 %

 

 

4

100 %

Laura MATHER

11

9

82 %

 

 

 

 

 

 

 

 

Censeur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Didier HAUGUEL

11

11

100 %

 

 

 

 

 

 

 

 

3.1.1.5Évaluation du Conseil d’administration

En application des stipulations du Règlement Intérieur du Conseil d’administration, chaque année, le Comité des nominations du Conseil d’administration examine la structure, la taille, la composition ainsi que l’efficacité de ce dernier dans la réalisation de ses missions et formule toutes les recommandations utiles.

Tous les trois ans, lorsque l’évaluation est effectuée par un cabinet externe, le Comité des nominations formule toutes propositions pour la sélection du cabinet et le bon déroulement de l’évaluation.

Dans ce cadre, des entretiens sont menés par le Président du Comité des nominations avec chacun des administrateurs afin de recueillir leur avis et leurs recommandations concernant (i) la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil d’administration ; (ii) les sujets traités et la qualité de l’information fournie ; et (iii) le fonctionnement des comités spécialisés.

Cette procédure d’évaluation fait l’objet d’une restitution et d’un débat en Conseil d’administration. Ces restitutions sont l’occasion d’identifier des axes d’amélioration qui ont par le passé permis d’améliorer les travaux du Conseil d’administration à travers la mise en œuvre de recommandations de ses membres.

Dans le cadre de ce processus, la compétence des administrateurs est évaluée sur deux axes : axe collectif et axe individuel. L’évaluation de la contribution individuelle donne ensuite lieu à une restitution individuelle à chaque administrateur, ce qui lui permet de prendre connaissance de la perception qu’ont les autres administrateurs de sa contribution et de son implication dans les travaux du Conseil.

À la suite de l’évaluation externe réalisée en 2023 conformément à l’art. 11 du Code AFEP-MEDEF, un processus d’auto-évaluation a eu lieu au titre de l’exercice 2024, avec la participation de l’ensemble des membres du Conseil d’administration, y compris le Président du Conseil d’administration et chaque Président des comités spécialisés. Le résultat de cette auto-évaluation a été discuté en Comité des nominations le 30 janvier 2025 et a fait l’objet d’un rapport au Conseil d’administration le 5 février 2025.

Les administrateurs ont constaté des progrès importants réalisés dans le fonctionnement global du Conseil, de ses comités spécialisés et de leurs interactions. De même, ils estiment qu’il existe un bon niveau de dialogue avec le Président du Conseil, les présidents des comités spécialisés, la Direction de l’entité et parmi les pairs, dialogue que les administrateurs ont qualifié de transparents et constructifs.

Les principaux axes d’amélioration qui ont émergé de l’auto-évaluation sont les suivants : (i) équilibrer le temps de débat dans les réunions en élargissant les discussions consacrées aux questions commerciales, aux clients, au marché, à la tarification, à la cybersécurité, à l’intelligence artificielle ainsi qu’aux priorités à long et court terme, (ii) continuer à opérer la transformation, la sensibilisation aux risques et la culture, et mener des actions en particulier dans le contexte de la phase d’intégration en cours avec LeasePlan, et (iii) continuer à améliorer la logistique et les supports de présentations.

En conséquence de l’obtention du statut réglementé de Compagnie Financière Holding, la Société se conforme désormais aux lignes directrices et recommandations de l’EBA et de la BCE dans le cadre des évaluations d’honorabilité et de compétences aux fins de l’autorisation des nominations ou des renouvellements de mandats d’administrateurs. Cette procédure d’évaluation porte aussi bien sur la candidature de l’administrateur concerné que sur la compétence collective du Conseil.

3.2Conflits d’intérêts

À la date du présent rapport, et à la connaissance des administrateurs, il n’existe pas de conflits d’intérêts potentiels entre les fonctions exercées par les membres du Conseil d’administration, les mandataires sociaux dirigeants et leurs intérêts privés et/ou d’autres devoirs. Toutefois, l’accord relatif à l’acquisition par Ayvens de 100 % du capital social de LP Group BV reste en vigueur entre les parties (avec des engagements notables en cours incluant certaines garanties, l’ajustement de la valeur nette des actifs post-closing et en ce qui concerne un complément de prix). En conséquence, des conflits d’intérêts potentiels peuvent survenir en ce qui concerne M. Mark Stephens sur ces questions.

Il n’existe aucun contrat de service entre les membres du Conseil d’administration, les mandataires sociaux dirigeants et une filiale.

Conformément à l’article 12.5 du règlement intérieur du conseil (https://www.ayvens.com/), la secrétaire du conseil demande chaque année aux administrateurs et aux mandataires sociaux une déclaration sur l’honneur d’absence de conflit d’intérêts avec la Société pour l’exercice de leurs fonctions.

3.3Règles applicables aux organes d’administration et de direction

3.3.1Durée du mandat des membres des organes d’administration et de direction

La durée des mandats de chaque administrateur et mandataire social dirigeant est indiquée en section 3.1 « Composition des organes d’administration et de direction » de ce Document d’Enregistrement Universel.

Conformément à l’article 13 des Statuts de la Société, la durée des fonctions des administrateurs est fixée à quatre ans. Par exception, l’Assemblée générale peut décider de nommer ou renouveler le mandat d’un ou plusieurs administrateurs pour une durée de deux (2) ou trois (3) ans afin de permettre un échelonnement maitrisé des échéances de mandats.

La durée des mandats des administrateurs co-optés équivaut au reste du mandat de leur prédécesseur restant à courir.

3.4Comités du Conseil d’administration

Suite à la dernière modification du Règlement Intérieur du Conseil du 30 octobre 2024 et à la suppression du COSTRAT à compter de cette même date, les travaux du Conseil d’administration sont étayés par les travaux préparatoires de quatre comités spécialisés qui sont chargés d’examiner les questions qui leur sont soumises par le Conseil d’administration ou son Président (plus un Comité d’intégration ad hoc).

Pour plus d’informations au sujet des comités, cf. section 3.1 « Composition des organes d’administration et de direction ».

3.4.1Comité d’audit (CACI)

3.4.1.1Composition et réunions

Le CACI est composé de trois membres, dont deux tiers (66,7 %) sont des administrateurs indépendants qui n’occupent pas de poste de Direction au sein du Groupe. Les membres du CACI disposent de l’expertise nécessaire en comptabilité et en finance.

Le CACI est composé des membres suivants : Anik CHAUMARTIN (Présidente, administratrice indépendante), Xavier DURAND (administrateur indépendant), et Delphine GARCIN-MEUNIER.

Le CACI peut solliciter, en plus des administrateurs, les avis des Commissaires aux comptes ainsi que ceux des dirigeants en charge du contrôle interne qui participent aux réunions du Comité.

3.4.1.2Missions

Le CACI, agissant sous la responsabilité du Conseil d’administration, a notamment pour mission de :

  • surveiller le processus d’élaboration de l’information comptable et financière (annuelle, semestrielle, trimestrielle, prévisionnelle, le rapport de gestion et ses annexes, ainsi que tout projet de communiqué de presse au marché) ainsi que le processus d’information en matière de durabilité ; de formuler et de contrôler, le cas échéant, la mise en œuvre des recommandations et autres mesures correctives ou d’amélioration afin de garantir son intégrité et sa fiabilité. Il s’assure également de l’exhaustivité et de la qualité de l’information comptable et financière, de son enregistrement, de son stockage et de sa disponibilité, et vérifie que la Société dispose d’une organisation comptable garantissant le maintien d’une piste d’audit conforme aux exigences légales et réglementaires ;
  • apprécier l’efficacité des dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques ainsi que de l’audit interne, le cas échéant, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière ;
  • examiner, dans le cadre des travaux précédant l’arrêté de la société mère et des comptes consolidés par le Conseil d’administration, la bonne application des normes et méthodes comptables nationales et/ou internationales applicables aux activités de la Société dans l’établissement de l’information comptable et financière, et évalue, le cas échéant, les justifications des éventuels écarts dans l’application de ces normes et méthodes. Il accorde une attention particulière aux opérations significatives constatées dans les états financiers au titre desquelles un conflit d’intérêts peut avoir eu lieu ;
  • soumettre un avis au Conseil d’administration sur les propositions de nomination et/ou de renouvellement du ou des Commissaires aux comptes ainsi que sur les propositions de nomination des auditeurs de l’information en matière de durabilité, conformément aux dispositions réglementaires applicables ;
  • surveiller et rendre compte au Conseil d’administration de l’exécution des missions d’audit et de certification et du programme de travail du ou des Commissaires aux comptes ainsi que des missions d’audit relatives à l’information en matière de durabilité, en s’assurant plus généralement que le ou les Commissaires aux comptes et les auditeurs responsables de la certification de l’information en matière de durabilité sont indépendants, en déterminant et en contrôlant le niveau de rémunération du ou des Commissaires aux comptes et des auditeurs en matière de durabilité et en approuvant les services autres que la certification des comptes, conformément à la politique établie par le Conseil d’administration ;
  • examiner, préalablement à sa transmission à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, le rapport annuel sur les conditions dans lesquelles le contrôle interne est assuré en matière d’établissement de l’information comptable et financière et, plus généralement, vérifier tous les documents (y compris ceux relatifs à l’établissement du Document d’Enregistrement Universel de la Société et du rapport de gestion de la durabilité) devant être établis et toutes les communications réglementaires devant être effectuées.

Par ailleurs, le CACI veille à ce que les constats et les conclusions de l’autorité supérieure de contrôle soient pris en compte, reçoit et examine les programmes annuels et pluriannuels d’audit interne, analyse les rapports et recommandations d’audit interne et surveille leur mise en œuvre.

Le Comité d’audit collabore et se réunit avec le Comité des risques en tant que de besoin pour débattre de toute question transverse à leurs domaines de compétence respectifs.

3.4.1.3Activités réalisées durant l’exercice 2024

Outre ses activités régulières liées à l'examen des aspects comptables, financiers et de contrôle interne, les activités du CACI ont continué à être impactées, en 2024, par des examens exceptionnels liés à l'intégration en cours de LeasePlan ainsi que par les conséquences, sur l'activité d'Ayvens, des changements de réglementation.

Alors que les impacts du statut régulé d’Ayvens en tant que Compagnie Financière Holding (« CFH ») ont été pris en compte dans le plan de revue annuel du CACI 2024, adapté en conséquence, des examens réguliers ont été effectués lors des sessions du Comité dédiées à l'examen des impacts des réglementations récentes et de leur mise en œuvre par la Société (directive européenne 2022 sur la déclaration de durabilité des entreprises (CSRD), CCR 3 - règlement sur les exigences en matière de fonds propres/CRD 6 - directive sur les exigences en matière de capital). Par ailleurs, les membres du Comité ont tenu une session spécifique, conjointement avec les membres du Comité des risques (CORISK), afin d'échanger et de revoir le processus interne relatif au suivi des alertes.

Afin de refléter les impacts de ces réglementations, la Charte du Comité d'audit (qui fait partie intégrante du règlement intérieur du Conseil d'administration) a été mise à jour, par décision du Conseil en date du 2 mai 2024, après examen par le CACI et suite à sa recommandation (réunion CACI du 30 avril 2024).

En 2024, le CACI s’est réuni à huit reprises dont une fois en session conjointe (CACI-CORISK le 16 décembre 2024), avec un taux de présence de 100 %.

Le Président du Conseil d’administration assiste systématiquement aux réunions du CACI. Les Commissaires aux comptes et les auditeurs chargés de certifier l’information en matière de durabilité assistent systématiquement aux réunions (ceux-ci ont également des contacts avec les membres du CACI hors la présence des membres de la Direction, en particulier en amont de la clôture des comptes annuels) ainsi qu’un représentant de l’audit périodique de l’IGAD/AUD à qui l’entité a délégué la fonction d’audit interne.

Conformément à la Charte actualisée du Comité d’audit, les missions déployées de façon méthodique par le CACI consistent à (liste non exhaustive) :

  • examiner les états financiers pour chaque trimestre, en veillant à la cohérence avec les projets de communication destinés au marché, les informations de gestion prospectives et les informations sur le plan de financement ; examiner les propositions de renouvellement ou de remplacement du (des) commissaire(s) aux comptes et des auditeurs chargés de certifier les informations relatives à la durabilité (à savoir les informations extra-financières relatives à la responsabilité sociale et environnementale) ; évaluer la pertinence des méthodes comptables utilisées, du périmètre et des méthodes de consolidation utilisés, et évaluer la mise en œuvre des normes comptables applicables ;
  • assurer le suivi du processus de reporting comptable et financier ainsi que du rapport de durabilité ; s’assurer que l’organisation comptable de l'entreprise est à même de garantir l’exhaustivité, la qualité et la fiabilité des informations ainsi que des méthodes d’évaluation et de comptabilisation qui leur sont appliquées ;
  • contrôler, de façon approfondie, le reporting de durabilité financière et des contrôles LoD1 et LoD2 associés ;
  • examiner le programme de travail des commissaires aux comptes et des missions d'audit sur les informations relatives au développement durable et le suivi de la mise en œuvre de leurs travaux ;
  • revoir, de façon régulière, l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, examiner le programme de travail de l’Audit interne et évaluer sa mise en œuvre.

En 2024, le Comité a prêté une attention particulière aux questions suivantes :

  • le processus d’allocation du prix d’acquisition (réouverture) et les ajustements associés, ce qui a entraîné des variations post-PPA au niveau du bilan et des impacts sur les comptes du 1er semestre (réunion CACI du 29 juillet 2024) ;
  • l'organisation de la rotation des Commissaires aux comptes : remplacement d'Ernst & Young par KPMG et, en raison de l'importance d'Ayvens pour le Groupe Société Générale, la nomination de PwC en tant que troisième Commissaire aux comptes, décisions qui ont été à nouveau votées lors de l'Assemblée générale du 14 mai 2024, sachant que le mandat de Deloitte expirera lors de l'Assemblée générale du 19 mai 2025 (réunions CACI du 6 février et du 21 mars 2024) ;
  • la nomination des Commissaires aux comptes PwC et KPMG en tant qu'auditeurs de durabilité d'Ayvens, conformément aux exigences de la directive (UE) n° 2022/2464 du 14 décembre 2022 sur la déclaration de durabilité des entreprises (Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD)), votée lors de l'Assemblée générale du 14 mai 2024 (réunion CACI du 21 mars 2024) ;
  • la mise en œuvre des exigences applicables à Ayvens dans le cadre de la CSRD (réunions CACI du 18 septembre 2024 et du 16 décembre 2024) ;
  • les impacts du règlement sur les exigences en matière de fonds propres (Capital Requirements Regulations (CRR 3)) par type d’exposition au risque de crédit et les impacts sur les principales catégories d'actifs pondérés des risques (réunion CACI du 29 juillet 2024) ;
  • la stratégie de couverture des instruments dérivés (réunion CACI du 29 octobre 2024) ;
  • la modification de la procédure de contrôle des transactions avec des parties liées qui ont été exemptées d’autorisation préalable en vertu de l’article L. 225-39 du Code de commerce (dites « conventions libres ») (réunion CACI du 29 octobre 2024), suivie de la revue du reporting interne (réunion CACI du 16 décembre 2024) ;
  • le plan 2024 des Commissaires aux comptes, présenté par le collège des Commissaires aux comptes (réunion CACI du 16 décembre 2024) ;
  • le plan de contrôle d'audit périodique 2025, présenté par l’audit périodique de l'IGAD/AUD (réunion CACI du 16 décembre 2024) ;
  • les incidents de conformité et les impacts des évolutions légales et réglementaires (en particulier liés aux décisions récentes au Royaume-Uni concernant le paiement de commissions discrétionnaires aux courtiers en crédit) (réunion conjointe CACI-CORISK du 16 décembre 2024).

À cet égard, rappelons enfin que les deux administrateurs indépendants membres du CACI font également partie du Comité d'intégration ad hoc établi pour suivre le projet d’intégration avec LeasePlan et y veiller ainsi à la bonne appréhension des problématiques financière, de contrôle interne et des risques.

3.5Déclaration relative au gouvernement d’entreprise

Depuis l’admission des actions de la Société sur Euronext Paris, la Société se réfère aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, tel que modifié régulièrement. Le tableau ci-dessous liste les recommandations du Code AFEP-MEDEF pour lesquelles la Société estime important d’apporter des éléments d’explication sur sa conformité.

Conformité avec les recommandations du Code AFEP-MEDEF

Au‑delà de l’organisation de séminaires d’échanges stratégiques au cours desquels les administrateurs approfondissent leurs connaissances sur divers sujets, notamment les sujets liés à la mobilité (véhicules connectés, car sharing, VE, etc.), un programme de formation a été mis en place en 2024. Celui-ci comprend notamment un volet réglementaire (AML-KYC ; CRR3/SREP), un volet RSE (cadre réglementaire et évolutions  en matière d’ESG et de transition vers l’électrification qui impactent directement l’activité d’Ayvens) ainsi qu’un volet métier lié aux priorités stratégiques. Ce programme a renforcé la maîtrise du Conseil de l’environnement régulé dans lequel Ayvens évolue tout en améliorant sa compréhension des enjeux centraux ainsi que leur appréhension des contraintes opérationnelles du métier.

Le Code AFEP-MEDEF appliqué par la Société est disponible pour consultation à l’adresse suivante : http://www.afep.com.

Recommandations du Code AFEP -MEDEF

Position de la Société et explication

Recommandations relatives à la composition du Comité des nominations par une majorité d’administrateurs indépendants (article 18.1)

La composition du Comité des nominations a été revue en 2024. Mark STEPHENS a été nommé membre du Comité en sa qualité de représentant de l’un des actionnaires minoritaires, en plus de la représentation de l’actionnaire majoritaire. Enfin, il est rappelé que le Président du comité est un administrateur indépendant. Il est également à noter que Diony LEBOT a démissionné de son mandat de membre du Comité le 3 mars 2025, ce qui augmente le taux d’indépendance.

Recommandations relatives à la détention d’actions Ayvens par les administrateurs venant de Société Générale (article 21)

Cette recommandation ne s’applique qu’aux administrateurs indépendants d’Ayvens. L’absence d’obligation d’actionnariat pour les administrateurs non-indépendants d’Ayvens (qui sont généralement des employés de Société Générale) est due au fait que ces personnes exercent leur mandat non-exécutif auprès d’Ayvens sans rémunération supplémentaire et qu’elles sont déjà fortement exposées à l’évolution des actions de Société Générale par le biais de plans d’intéressement ou d’épargne salariale. Il n’a donc pas été jugé approprié de créer une contrainte supplémentaire pour ces personnes, qui sont de toute façon déjà fortement impliquées dans le succès de la Société.

Recommandations relatives à la présence d’un administrateur représentant les salariés au Comité des rémunérations (article 19.1) :

« Il est recommandé […] qu’un administrateur salarié soit membre du comité. »

Société Générale, société mère, applique cette recommandation. En vertu de l’article L. 225-27-1 du Code de commerce, la Société est dispensée d’avoir des administrateurs représentant les salariés au Conseil, dans la mesure où sa société mère, Société Générale, a de tels représentants au sein de son propre Conseil.

3.6Contrôle de la production et de la publication des données relatives à la gestion financière

3.6.1Parties prenantes impliquées

De nombreuses parties prenantes interviennent dans la production des données financières :

  • Le Conseil d’administration, et plus particulièrement son Comité d’audit, est chargé d’examiner les projets d’états financiers, qui doivent être soumis au Conseil, et d’apprécier l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques ainsi que celle de l’audit interne, le cas échéant, au regard des procédures relatives à l’établissement et au traitement de l’information comptable et financière. Il lui incombe également d’examiner, dans le cadre des travaux préalables à l’arrêté des états financiers de la société mère et des états financiers consolidés par le Conseil d’administration, l’application correcte des normes et des méthodes comptables applicables aux activités d’Ayvens dans l’établissement de l’information comptable et financière, et d’évaluer, le cas échéant, la justification de tous les écarts par rapport à l’application de ces normes et méthodes (pour plus de précisions sur les missions du Comité d’audit, se référer à la section 3.4.1.2).
  • Les Commissaires aux comptes s’entretiennent avec le Comité d’audit et de contrôle interne à plusieurs reprises au cours de leur mission (et sans la présence de la direction de la Société au moins une fois par an).
  • La Direction financière du Groupe Ayvens collecte les données comptables et de gestion compilées par les filiales dans un ensemble de rapports standardisés. Elle consolide et vérifie ces informations afin qu’elles puissent être utilisées dans la gestion globale du Groupe Ayvens et communiquées aux tiers (organes de surveillance, investisseurs, etc.). Elle dispose également d’une équipe en charge de la préparation des rapports réglementaires du Groupe.

Dans le cadre de ses missions, elle est chargée de :

  • surveiller les aspects financiers des opérations sur le capital du Groupe Ayvens et de sa structure financière ;
  • gérer ses actifs et passifs et, par conséquent, définir, gérer et contrôler la situation financière et les risques structurels du Groupe Ayvens ;
  • veiller au respect des ratios financiers réglementaires ;
  • définir les normes, cadres, principes et procédures comptables et réglementaires du groupe Ayvens et veiller à ce qu’ils soient respectés ;
  • vérifier l’exactitude et l’exhaustivité de l’ensemble des données financières et comptables publiées par le groupe Ayvens.
  • Les Directions financières des filiales procèdent à la certification des données comptables et des écritures comptabilisées par les back offices et des données de gestion. Elles répondent des états financiers et des informations réglementaires requises au niveau local et transmettent les rapports (données comptables, contrôle financier, rapports réglementaires, etc.) à la Direction financière du Groupe Ayvens. Elles peuvent exercer ces activités de manière autonome ou déléguer (une partie de) leurs tâches aux centres de services partagés qui opèrent dans le domaine financier.
  • La Direction des risques consolide les données de surveillance des risques collectées par les services et les filiales du Groupe Ayvens afin de contrôler les risques liés aux actifs, les risques de crédit, les risques structurels et les risques opérationnels. Ces informations sont utilisées dans les communications du Groupe Ayvens à l’attention de ses organes de gouvernance et des tiers. Par ailleurs, en collaboration avec la Direction financière du groupe Ayvens, elle tient un rôle d’expert dans les domaines liés aux risques d’actifs, au risque de crédit, aux risques structurels de liquidité, au risque de taux, au risque de taux de change, et dans les problématiques de recouvrement et de résolution. Elle est en outre responsable de certains processus de clôture, notamment la production de ratios de solvabilité.

3.7Rémunération et avantages

3.7.1Rémunération et avantages des mandataires sociaux dirigeants et des administrateurs

Depuis l’admission des actions de la Société sur Euronext Paris, la Société observe les recommandations du Code AFEP-MEDEF (à l’exception des recommandations visées à la section 3.5 « Déclaration relative au gouvernement d’entreprise » du présent Document d’Enregistrement Universel).

Les tableaux ci-après récapitulent les rémunérations et avantages de toute nature versés ou attribués aux mandataires sociaux dirigeants et aux administrateurs à raison de leur mandat au sein d’Ayvens par la Société ou toute entreprise comprise dans le périmètre de consolidation au sens de l’article L. 233-16 du Code de commerce. Le Directeur général et le Directeur général délégué étaient précédemment employés par Société Générale. Leurs contrats de travail avec Société Générale ont été suspendus après l’introduction en Bourse des actions de la Société sur Euronext Paris ou à compter de leur nomination si celle-ci est intervenue après.

Par ailleurs, la rémunération des mandataires sociaux dirigeants se conforme :

  • à la directive (UE) 2019/878 du Parlement européen et du conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2013/36/UE du Parlement européen et du conseil du 26 juin 2013 directive européenne (« CRD5 »), dont l’objectif est d’imposer aux établissements de crédit des politiques et pratiques de rémunération compatibles avec une gestion efficace des risques ;
  • aux dispositions du Code de commerce.

Conformément aux dispositions du Code de commerce, aucune rémunération variable, annuelle ou exceptionnelle, ne sera versée aux mandataires sociaux dirigeants sans obtenir l’approbation préalable des actionnaires (say on pay, vote ex post).

3.7.1.1Principes de la politique de rémunération au titre de l’année 2024

La politique de rémunération des mandataires sociaux dirigeants a été approuvée par le Conseil d’administration le 21 mars 2024 et par l’Assemblée générale annuelle le 14 mai 2024 (vote ex ante).

La politique de rémunération est alignée avec les intérêts des différentes parties prenantes de la Société via des objectifs de performance quantitatifs et qualitatifs liés à la stratégie d’entreprise d’Ayvens, qui sont utilisés pour déterminer la rémunération variable des dirigeants.

Elle s’inscrit dans le droit fil des intérêts sociaux de la Société par l’utilisation d’indicateurs de performance qualitatifs (extra-financiers), notamment les objectifs relatifs aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), y compris les niveaux d’engagement du personnel du Groupe.

Elle appuie sa stratégie commerciale en intégrant pour les dirigeants des indicateurs de performance liés aux objectifs commerciaux, à la satisfaction client et au développement de partenariats stratégiques.

Enfin, elle contribue à la pérennité de la Société en créant un lien direct entre la rémunération variable des dirigeants et les objectifs qui visent à mettre en œuvre la stratégie long terme d’Ayvens.

Ainsi, la politique de rémunération a défini des modalités de paiement différé sur une période de 5 ans de la part variable sous réserve de conditions de présence et de performance. Ceci a pour objectif de fidéliser les dirigeants sur le long terme et de tenir compte des résultats de la Société sur une période de 5 ans suivant la clôture de l’exercice. A minima, 50 % de la rémunération variable est payée sous forme d’actions ou équivalent actions Ayvens permettant un alignement des intérêts des dirigeants avec les intérêts à long terme des actionnaires.

Enfin, les mécanismes de malus et de clawback permettent de tenir compte de la gestion des risques et du respect de la conformité sur cette période de cinq ans.

La politique de rémunération applicable aux mandataires sociaux dirigeants est définie par le Conseil d’administration d’Ayvens, sur proposition du COREM. Les mandataires sociaux dirigeants ne participent pas aux discussions et délibérations du Conseil et du COREM concernant leur propre politique de rémunération. Enfin, les niveaux des rémunérations fixes et variables « cibles » tiennent compte des pratiques de marché sur base d’études effectuées par un cabinet indépendant.

Enfin, les mandataires sociaux dirigeants font l’objet d’une évaluation annuelle indépendante par la Direction des risques et la Direction de la conformité de Société Générale. En cas d’évaluation négative, leurs conclusions seraient partagées avec le Conseil pour prise en compte dans leurs délibérations.

Rémunération des administrateurs

La politique de rémunération des administrateurs indépendants a été arrêtée par le Conseil d’administration du 7 février 2018.

Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, elle comprend (i) une part fixe, réévaluée en 2023 à 36 000 euros, qui est versée aux administrateurs indépendants et aux Présidents des comités spécialisés, pour rétribuer leur engagement sur le long terme et les responsabilités liées à leur mandat et (ii) une part variable, rétribuant l’assiduité et la participation aux différentes réunions du Conseil et des comités spécialisés (2 000 euros par réunion, montant augmenté à 3 000 euros par réunion pour le Président), dont le total est calculé sur la base de l’assiduité des administrateurs.

Les Présidents des comités spécialisés perçoivent 50 % de plus que les membres de comités, au titre de l’investissement supérieur qui est requis.

L’enveloppe annuelle de rémunération de l’activité des administrateurs qui a été validée par l’Assemblée générale annuelle du 18 mai 2022 s’élève à 400 000 euros.

Rémunération du Président

Pierre PALMIERI ne perçoit aucune rémunération au titre de ses fonctions de Président du Conseil d’administration, mais est directement rétribué par Société Générale au titre de son mandat de Directeur général délégué de Société Générale.

Rémunération des Directeurs généraux

En 2024, la rémunération perçue par le Directeur général et le Directeur général délégué est composée des trois éléments suivants :

  • la rémunération fixe, qui reconnaît l’expérience et les responsabilités exercées, en tenant compte des pratiques du marché ;
  • la rémunération variable annuelle, dépendant de la performance de l’année et de la contribution des mandataires sociaux dirigeants à la réussite d’Ayvens ;
  • la rémunération variable exceptionnelle, qui est conditionnée à l’atteinte d’objectifs liés à l’intégration de LeasePlan et des synergies associées (période de référence concernant 2023 et 2024, attribution définitive à déterminer ex post en 2025).
Rémunération fixe

Au terme de l’exercice 2024, les montants des rémunérations fixes annuelles sont les suivants (aucune évolution depuis les montants applicables à fin 2023) :

  • Tim ALBERTSEN, Directeur général : 800 000 euros ;
  • John SAFFRETT, Directeur général délégué : 600 000 euros.

Conformément à la gouvernance en place en matière de rémunération, ces montants de rémunération fixe annuelle ont été décidés par le Conseil d’administration sur proposition du COREM, lequel s’est appuyé sur des études de rémunération réalisées avec le cabinet Korn Ferry, afin de tenir compte des pratiques sur un marché avec des entreprises de taille comparable.

Rémunération variable
Principes généraux

Le 21 mars 2024, le Conseil d’administration a défini les composantes de la rémunération variable pour l’exercice 2024, qui ont été approuvées par l’Assemblée générale annuelle du 14 mai 2024. Cette dernière est basée à 60 % sur des critères quantitatifs et à 40 % sur des critères qualitatifs extra-financiers.

Le tableau ci-dessous présente les montants cibles et maximums de la rémunération variable au titre de la performance en 2024, inchangés par rapport à ceux applicables à fin 2023 (post-closing). En cas de surperformance, la rémunération variable maximum est plafonnée à 130 % de la rémunération variable cible.

(en euros)

Rém. variable
cible 2024

Dont part quantitative

Dont part
qualitative

Rém. variable maximum 2024

Dont part quantitative

Dont part
qualitative

Tim ALBERTSEN

920 000

552 000

368 000

1 196 000

717 600

478 400

John SAFFRETT

600 000

360 000

240 000

780 000

468 000

312 000

Part quantitative

La part quantitative (60 %) pour 2024 est évaluée sur le périmètre d’Ayvens, sur la base des trois indicateurs suivants :

  • rentabilité des capitaux propres corporels (ROTE) – pondération : 20 % ;
  • charges d’exploitation – pondération : 20 % ;
  • marge brute (contrat de location et Marge des services, hors ventes de véhicules d’occasion) – pondération : 20 %.

Les indicateurs et pondérations ont été modifiés pour 2024 afin de prendre en compte les priorités stratégiques d’Ayvens, notamment la rentabilité des capitaux employés, l’optimisation des marges et la maîtrise des coûts.

Les montants cibles de ces critères quantitatifs ont été établis précisément par le COREM et validés par le Conseil d’administration mais ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité. Les indicateurs/cibles ont été fixés en incluant tous les éléments exceptionnels liés à l’acquisition et à l’intégration de LeasePlan.

Le Conseil d’administration a évalué le niveau d’atteinte des objectifs quantitatifs après la clôture de l’exercice sur la base des résultats publiés. Le Conseil d’administration garde la faculté de décider, sur proposition du COREM, du retraitement d’éléments exceptionnels non récurrents et non budgétés ne relevant pas de décisions managériales ou de la gestion opérationnelle des activités.

En 2024, le taux de réalisation au titre de la part quantitative s’élève à 68,47 % (soit un taux d’atteinte de 114,11% sur une base 100), comme indiqué ci-dessous :

Indicateurs

Pondération

Taux de réalisation

Rentabilité des capitaux propres corporels (ROTE)

20 %

21,90%

Charges d’exploitation

20 %

20,57%

Marge brute (contrat de location et Marge des services, hors ventes de véhicules d’occasion)

20 %

26,00%

Total

60 %

68,47%

Part qualitative (extra-financière)

La part qualitative extra-financière (40 %) s’articule autour d’objectifs fixés chaque année à l’avance par le Conseil d’administration pour l’exercice à venir. À ce titre, des objectifs collectifs et individuels ont été définis avec une pondération équivalente. Les critères précisant la façon dont l’atteinte de chaque objectif qualitatif est mesurée ont été établis par le COREM et validés par le Conseil d’administration. Ces critères ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité.

Les objectifs ont été définis pour l’exercice 2024 dans son intégralité et sont liés à la mise en œuvre de la stratégie à long terme d’Ayvens.

Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, les objectifs collectifs de 2024 s’appuient sur des critères liés à la stratégie ESG :

  • des objectifs de réduction des émissions de CO2 de la flotte roulante ;
  • la satisfaction client mesurée au travers d’enquêtes (Net Promoter Score) ;
  • des objectifs liés à la stratégie Employeur Responsable d’Ayvens incluant les résultats du taux d’engagement des collaborateurs, mesuré via notre baromètre employeur et les progrès réalisés sur les objectifs d’égalité homme/femme concernant la part de représentation des femmes dans les instances dirigeantes ;
  • le positionnement des principales notations extra-financières ;
  • les progrès réalisés par rapport aux objectifs de qualité des données conformément aux exigences de gouvernance de la BCE.

Les objectifs en lien avec la stratégie ESG pèsent par conséquent 20 % dans le calcul de la rémunération variable annuelle.

D’après l’évaluation des objectifs ESG au titre de l’exercice 2024, le taux de réalisation s’élève à 13,28 % (soit un taux de réalisation de 66,4 % sur base 100) pour les mandataires sociaux.

Voici quelques objectifs individuels des mandataires sociaux dirigeants :

  • la mise en œuvre des organisations et plans stratégiques spécifiques à leurs périmètres de supervision (incluant pour 2024 les éléments suivants : stratégie BEV, gestion de la marge, stratégie de remarketing, modèle opérationnel digital et objectifs de réduction des coûts, modèle opérationnel d’approvisionnement, stratégie d’innovation) ;
  • déploiement de la nouvelle marque Ayvens dans l’ensemble du Groupe ;
  • assurer un cadre de gestion des risques efficace en ligne avec les nouvelles exigences réglementaires d’Ayvens.

Les objectifs individuels spécifiques au périmètre de supervision de chaque dirigeant représentent 20 % dans le calcul de la rémunération variable annuelle.

Ces objectifs ont été évalués par le Conseil d’administration après la clôture de l’exercice sur la base des critères prédéfinis sur recommandation du COREM.

D’après l’évaluation de la part qualitative au titre de l’exercice 2024, le taux d’atteinte s’élève à 18,5 % (soit un taux d’atteinte de 92,5 % sur base 100) pour Tim ALBERTSEN et John SAFFRETT.

Montants des rémunérations variables pour 2024

Sur la base des montants cibles de rémunération variable pour 2024 et en tenant compte des évaluations quantitatives et qualitatives de la performance détaillées ci-dessus, les propositions de rémunération variable annuelle totale pour 2024 sont les suivantes :

  • Tim ALBERTSEN : 922 259 euros ;
  • John SAFFRETT : 601 474 euros.

Ces montants sont soumis à l’approbation définitive lors de l’Assemblée générale annuelle qui se tiendra le 19 mai 2025. Aucun versement ne sera réalisé par anticipation.

Conditions d’acquisition de la rémunération variable totale

En conformité avec la directive CRD5, le Conseil d’administration a défini les modalités d’acquisition et de versement suivantes au titre de la rémunération variable totale :

  • une part différée soumise à des conditions de présence dans la Société et à des conditions de performance, dont l’acquisition est prévue par tranches égales d’un cinquième sur une période de cinq ans, avec un taux de report de 60 % minimum ;
  • au moins 50 % indexé sur le cours de l’action Ayvens (ou équivalent action), soit 50 % de la part acquise et au moins 50 % de la part non acquise ;
  • le montant de la part variable octroyée sans report en numéraire ne doit pas excéder 20 % du montant global.

La part différée est acquise sous réserve :

  • d’une condition de présence. Les exceptions à cette dernière sont les suivantes : départ à la retraite, décès, invalidité avec incapacité d’exercice de ses fonctions ou décision du Conseil d’administration en fonction des conditions du départ ;
  • d’un malus en cas de détérioration significative de la performance financière, ou en cas de faute ;
  • d’une condition de profitabilité définie comme le Résultat net de l’exercice positif d’Ayvens (d’après une moyenne arithmétique) sur la période d’acquisition.

La part différée est également soumise à une clause de clawback valable à effet cinq ans pouvant être activée en cas d’agissements ou de comportements jugés inconsidérés en matière de prise de risque sous réserve d’applicabilité dans le cadre juridique et réglementaire en vigueur.

Le versement de la dernière tranche de la part différée au terme des cinq ans est également subordonné à la rentabilité des Actifs productifs moyens hors ventes de véhicules d’occasion (RoAEA Return on Average Earning Assets excluding used cars sales). La totalité de la somme serait versée seulement si le rendement sur les Actifs productifs moyens est supérieur (d’après une moyenne arithmétique) à 2,3 % pendant la période d’acquisition. S’il est inférieur à 1,8 %, aucun versement n’est effectué. S’il est compris entre 1,8 % et 2,3 %, le COREM proposera au Conseil d’administration un pourcentage d’acquisition.

Le Conseil d’administration garde la faculté de décider, sur proposition du COREM, du retraitement d’éléments exceptionnels non récurrents et non budgétés ne relevant pas de décisions managériales ou de la gestion opérationnelle des activités.

En outre, le Directeur général et le Directeur général délégué ne peuvent pas couvrir leurs actions/équivalents actions durant les périodes d’acquisition ou de conservation.

Rémunération variable totale – Chronologie des paiements ou livraisons d’actions
ALD2024_URD_FR_I004_HD.png
Rémunération variable exceptionnelle

Compte tenu de la législation imposant un vote ex ante portant sur l’ensemble des dispositions de la politique de rémunération, le Conseil d’administration a souhaité se réserver la possibilité de verser, le cas échéant, une rémunération variable complémentaire en cas de circonstances très particulières, par exemple en raison de leur importance pour la Société ou de l’implication qu’elles exigent et des difficultés qu’elles présentent.

En l’occurrence, dans le cadre de l’acquisition de LeasePlan et sur recommandation du COREM d’Ayvens, un plan de rémunération exceptionnelle a été mis en place avec pour objectifs :

  • de sécuriser les salariés clés pour l’opération et l’activité;
  • d’inciter à la réussite de l’opération (réalisation du closing puis phase d’intégration) ;
  • de permettre la continuité de l’activité durant la période de transition.

Cette rémunération a été fixée dans le respect des principes généraux du Code AFEP-MEDEF en matière de rémunération.

En tout état de cause, conformément à la réglementation CRD5 en vigueur, les montants de cette prime ont été fixés en veillant à ce que la composante variable (soit la rémunération variable annuelle incluant la rémunération variable exceptionnelle) ne dépasse pas deux fois la rémunération fixe annuelle. Ces montants ont été établis en tenant compte du niveau de contribution attendu de chaque bénéficiaire sur cette opération et au regard de benchmarks externes.

Compte tenu du calendrier prévu de l’opération, cette rémunération variable exceptionnelle est rattachée à plusieurs exercices et l’attribution se ferait en deux fois, pour moitié après le closing de l’opération et pour moitié après la principale phase d’intégration.

Ils ont été définis de la manière suivante :

  • Tim ALBERTSEN : 150 % du salaire fixe 2022, soit 825 000 euros (dont 412 500 euros maximum relatif aux exercices 2023 et 2024) ;
  • John SAFFRETT : 150 % du salaire fixe 2022, soit 675 000 euros (dont 337 500 euros maximum relatif aux exercices 2023 et 2024).

Cette prime est attribuée sous conditions :

  • de présence dans la Société au moment de l’attribution ;
  • de performance avec une attribution en deux fois :
    • une attribution intermédiaire à hauteur de 50 % du montant total au succès de la réalisation effective de l’acquisition de LeasePlan (dit « closing »),
    • le solde, au succès de la phase principale d’intégration et la réalisation des synergies attendues.

La première tranche a été attribuée suite au succès de l’acquisition de LeasePlan et l’attribution a été validée ex post par l’Assemblée générale annuelle du 24 mai 2023.

La deuxième tranche se rapportant à la période d’intégration, qui est à cheval sur les exercices 2023 et 2024, a été présentée dans les rapports ex ante respectifs. L’attribution proposée pour cette deuxième tranche est donc présentée pour approbation dans le cadre de ce rapport ex post 2024.

Le Conseil d’administration, le 5 février 2025, a évalué les conditions de performance liées à la deuxième tranche de cette rémunération variable exceptionnelle, en particulier les étapes clés à réaliser dans le cadre du programme d’intégration ainsi que les synergies attendues. La réussite a été appréciée à l’aune de critères tels que la mise en œuvre des synergies post-closing, présentées dans le cadre du plan stratégique « PowerUP 2026 », l’intégration post-closing de plusieurs pays, la définition de la nouvelle architecture digitale et la nomination des membres de la direction de l‘entité combinée et de leurs N-1.

Par ailleurs, le Conseil d’administration se réserve la faculté de décider, sur proposition du COREM, de payer tout ou partie de cette prime exceptionnelle en fonction de la contribution individuelle de chaque mandataire social dirigeant dans l’atteinte de ces conditions de performance.

Le Conseil d’administration fixe les délais maximaux pour l’atteinte de chaque condition de performance. En cas de retard d’exécution du fait d’éléments exceptionnels ne relevant pas de décisions managériales ou de la gestion opérationnelle des activités, le Conseil d’administration se réserve la faculté de décider, sur proposition du COREM, de l’extension de la période maximale pour l’atteinte des conditions de performance.

Sur la base de l’évaluation de performance réalisée par le Conseil d’administration, le taux global de réalisation de la deuxième tranche de cette rémunération variable exceptionnelle a été évalué à 90 % pour Tim ALBERTSEN et John SAFFRETT. À ce titre, les attributions totales au titre de la rémunération variable exceptionnelle proposées pour cette deuxième tranche sont les suivantes :

  • Tim ALBERTSEN : 371 250 euros ;
  • John SAFFRETT : 303 750 euros.

Ces attributions respectent les modalités de paiement de la part variable annuelle et est soumise aux mêmes conditions de différés et d’acquisition.

Aucune rémunération variable exceptionnelle ne sera attribuée aux mandataires sociaux dirigeants sans obtenir l’approbation préalable des actionnaires pour l’exercice concerné (say on pay, vote ex post).

Autres avantages

Chaque mandataire social dirigeant bénéficie d’un véhicule de fonction ainsi que d’un contrat de prévoyance dont les garanties de couverture santé et d’assurance décès-invalidité sont alignées sur celles du personnel.

La politique de rémunération prévoit, le cas échéant, la prise en charge de certains coûts lorsque la prise ou l’exercice des fonctions nécessite un déplacement géographique du Directeur général et du Directeur général délégué et de leurs familles. Peuvent être pris en charge notamment les frais de logement, les frais de déménagement ainsi que les frais de scolarité des enfants justifiés par la nécessité d’inscription dans une école de la nationalité/langue concernée. À ce titre, Tim ALBERTSEN et John SAFFRETT bénéficient d’avantages en matière de logement.

Ratio d’équité et évolution rémunérations versus performances

Les tableaux ci-après indiquent les ratios entre la rémunération totale due au titre de l’exercice pour le Directeur général et le Directeur général délégué, d’une part, et la rémunération moyenne et médiane des autres salariés d’Ayvens SA (holding) et du groupe Ayvens en France (Ayvens SA et Ayvens France), correspondant au périmètre élargi, qui représente l’intégralité (100 %) des effectifs du groupe Ayvens en France, y compris les salariés de Société Générale travaillant au sein de ces deux sociétés dans le cadre de contrats de détachement.

Ces informations sont présentées pour les cinq derniers exercices et la méthodologie et les tableaux utilisés sont ceux de la publication de février 2021 des lignes directrices de l’AFEP sur les ratios de rémunération.

L’information concernant la rémunération du Directeur général et du Directeur général délégué porte sur la fonction du mandataire social dirigeant et non pas sur la personne.

Il est rappelé que le Président ne perçoit aucune rémunération pour son mandat de Président du Conseil d’administration d’Ayvens, étant rétribué par Société Générale au titre de ses fonctions au sein de celle-ci.

Pour l’exercice 2024, le dénominateur a été calculé sur la base d’une estimation, les données définitives n’étant pas disponibles dans les temps impartis.

Au sein du périmètre élargi, la rémunération des salariés de LeasePlan, ayant été intégrés uniquement à partir de mai 2023, a été annualisée en 2023.

Les éléments de rémunération et avantages du Directeur général et du Directeur général délégué pris en compte pour le calcul des ratios sont exhaustifs et correspondent aux montants figurants dans les tableaux 2 standardisés du Code AFEP-MEDEF.

Les rémunérations sont prises en compte sur une base brute (hors cotisations patronales).

Tableaux des ratios en vertu du I. 6° et 7° de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce

 

Mike MASTERSON jusqu’au 27/03/20

Tim ALBERTSEN depuis le 27/03/20

Tim ALBERTSEN

Tim ALBERTSEN

Tim ALBERTSEN

Tim ALBERTSEN

Exercice 2020

Exercice 2021

Exercice 2022

Exercice 2023

Exercice 2024

Évolution (en %) de la rémunération du DG

- 28 %

30 %

48%

- 9 %

51 %

Informations sur le périmètre de la société cotée

 

 

 

 

 

Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés

0 %

10 %

11 %

- 8 %

15 %

Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés

8,8

10,3

13,7

13,7

17,9

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 28 %

17 %

33 %

0 %

31 %

Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés

10,9

13,1

18,3

17,0

24,8

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 28 %

21 %

39 %

- 7 %

45 %

Informations complémentaires sur le périmètre élargi

 

 

 

 

 

Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés

- 2 %

10 %

7 %

1 %

7 %

Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés

16,7

19,6

26,9

24,2

34,3

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 26 %

17 %

37 %

- 10 %

42 %

Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés

21,1

25,0

34,9

30,0

44,7

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 25 %

18 %

40 %

- 14 %

49 %

Performance de la Société

 

 

 

 

 

Critère financier – BNPG

509,8

873,0

1 215,5

816,2

683,6

Évolution (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 10 %

71 %

39 %

- 33 %

-16 %

Tim ALBERTSEN ayant été nommé en remplacement de Mike MASTERSON en mars 2020, le ratio pour l’exercice 2020 tient compte également des rémunérations de ce dernier pour la période du 1er janvier au 27 mars 2020.

 

John SAFFRETT

John SAFFRETT

John SAFFRETT

John SAFFRETT

John SAFFRETT

Exercice 2020

Exercice 2021

Exercice 2022

Exercice 2023

Exercice 2024

Évolution (en %) de la rémunération du DG

- 6 %

23 %

43 %

- 17 %

46 %

Informations sur le périmètre de la société cotée

 

 

 

 

 

Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés

0 %

10 %

11 %

- 8 %

15 %

Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés

7,8

8,7

11,2

10,1

12,9

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 7 %

12 %

28 %

- 10 %

27 %

Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés

9,7

11,1

15,0

12,6

17,8

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 6 %

15 %

35 %

- 16 %

40 %

Informations complémentaires sur le périmètre élargi

 

 

 

 

 

Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés

- 2 %

10 %

7 %

1 %

7 %

Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés

14,9

16,6

22,0

18,0

24,6

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 4 %

12 %

33 %

- 18 %

37 %

Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés

18,9

21,2

28,6

22,2

32,0

Évolution du ratio (en %) par rapport à l’exercice précédent

- 3 %

12 %

35 %

- 22 %

44 %

John SAFFRETT a été nommé en tant que troisième DGD le 1er avril 2019. Ne s’agissant pas d’un remplacement, sa rémunération a été annualisée pour le calcul du ratio d’équité pour l’exercice 2019.

Constatation des conditions de performance applicables aux rémunérations différées

Le Conseil d’administration a réexaminé l’atteinte des conditions de performance applicables aux échéances de rémunération différée à payer en 2025.

Le Conseil d'administration, sur recommandation du COREM, a déterminé que la dernière tranche de la rémunération variable différée relative à l'année de performance 2019, soumise à la condition de performance relative à la moyenne du RoAEA hors ventes de véhicules d'occasion pendant la période d'acquisition, a été acquise à hauteur de 80 %. Ainsi, 80 % des équivalents actions relatifs à cette tranche seront acquis et payés en 2025. Les conditions relatives aux autres différés attribués précédemment et payables en 2025 ont été entièrement remplies.

Par ailleurs, à l’égard des évaluations de performance effectuées par le Conseil d’administration ainsi que les évaluations indépendantes effectuées par la Direction des risques et la Direction de la conformité de Société Générale, il n’y a pas eu lieu de faire utilisation des clauses de malus ou de restitution (clawback).

Constatation de la condition de performance pour l’acquisition des droits à retraite

Le détail des régimes de retraite applicables aux Directeurs généraux figure au paragraphe 3.7.2.

Tim ALBERTSEN et John SAFFRETT bénéficient d’un régime de retraite complémentaire à cotisations définies mis en place pour les membres du Comité de direction de Société Générale.

Ce régime prévoit le versement d’une cotisation annuelle de la Société sur un compte individuel de retraite ouvert au nom du salarié éligible, sur la part de sa rémunération fixe excédant 4 plafonds annuels de la Sécurité sociale. Le taux de la Société a été fixé à 8 %.

Conformément à la loi applicable, les cotisations annuelles les concernant au titre d’une année ne seront versées dans leur totalité que si au moins 50 % des conditions de performance de la rémunération variable de cette même année sont remplies.

Cette condition de performance étant remplie, les droits à retraite complémentaire au titre de 2024 sont acquis pour MM. Tim ALBERTSEN et John SAFFRETT.

3.7.1.2Principes de la politique de rémunération au titre de l’exercice 2025

La politique de rémunération des mandataires sociaux dirigeants a été approuvée par le Conseil d’administration le 21 mars 2025 et sera soumise à l’approbation lors de l’Assemblée générale annuelle du 19 mai 2025 (vote ex ante).

La politique de rémunération est alignée avec les intérêts des différentes parties prenantes de la Société via des objectifs de performance quantitatifs et qualitatifs liés à la stratégie d’entreprise d’Ayvens, qui sont utilisés pour déterminer la rémunération variable des dirigeants.

Elle respecte l’intérêt social de la Société avec des indicateurs qualitatifs de performance, en particulier en matière de responsabilité environnementale, sociale et de gouvernance (ESG), incluant la prise en compte du taux d’engagement des collaborateurs du Groupe.

Elle appuie sa stratégie commerciale en intégrant pour les dirigeants des indicateurs de performance liés aux objectifs commerciaux, à la satisfaction client et au développement de partenariats stratégiques.

Enfin, elle contribue à la pérennité de la Société en créant un lien direct entre la rémunération variable des dirigeants et les objectifs qui visent à mettre en œuvre la stratégie long terme d’Ayvens.

Ainsi, la politique de rémunération a défini des modalités de paiement différé sur une période de 5 ans de la part variable sous réserve de conditions de présence et de performance. Ceci a pour objectif de fidéliser les dirigeants sur le long terme et de tenir compte des résultats de la Société sur une période de 5 ans suivant la clôture de l’exercice. A minima, 50 % de la rémunération variable est payée sous forme d’actions ou équivalent actions Ayvens permettant un alignement des intérêts des dirigeants avec les intérêts long terme des actionnaires.

Enfin, les mécanismes de malus et de clawback permettent de tenir compte de la gestion des risques et du respect de la conformité sur cette période de cinq ans.

La politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux est définie par le Conseil d’Administration, sur proposition du Comité des rémunérations. Les dirigeants mandataires sociaux ne participent pas aux discussions et délibérations du conseil et du Comité des rémunérations concernant leur propre politique de rémunération. Enfin, les niveaux des rémunérations fixes et variables « cibles » tiennent compte des pratiques de marché sur base d’études effectuées par un cabinet indépendant.

Enfin, les dirigeants mandataires sociaux font l’objet d’une évaluation annuelle indépendante par la Direction des risques et la Direction de la conformité de Société Générale. En cas d’évaluation négative, leurs conclusions seraient partagées avec le Conseil pour prise en compte dans leurs délibérations.

Les rémunérations fixes et variables cibles proposées pour 2025 sont inchangées par rapport à 2024.

Le Conseil d’administration du 21 mars 2025, sur recommandation du Comité des rémunérations, a validé de nouveaux principes de détermination de la rémunération variable 2025, tels que présentés ci-dessous.

Rémunération des administrateurs

La politique de rémunération des administrateurs indépendants a été arrêtée par le Conseil d’administration du 7 février 2018.

Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, elle comprend (i) une part fixe, réévaluée en 2023 à 36 000 euros, qui est versée aux administrateurs indépendants et aux Présidents des comités spécialisés, pour rétribuer leur engagement sur le long terme et les responsabilités liées à leur mandat et (ii) une part variable, rétribuant l’assiduité et la participation aux différentes réunions du Conseil et des comités spécialisés (2 000 euros par réunion, montant augmenté à 3 000 euros par réunion pour le Président), dont le total est calculé sur la base de l’assiduité des administrateurs.

Les Présidents des comités spécialisés perçoivent 50 % de plus que les membres de comités, au titre de l’investissement supérieur qui est requis.

L’enveloppe annuelle de rémunération de l’activité des administrateurs qui a été validée par l’Assemblée générale annuelle du 18 mai 2022 s’élève à 400 000 euros.

Rémunération du Président

Pierre PALMIERI ne perçoit aucune rémunération au titre de ses fonctions de Président du Conseil d’administration, mais est directement rétribué par Société Générale au titre de son mandat de Directeur général délégué de Société Générale.

Rémunération des Directeurs généraux

En 2025, la rémunération perçue par le Directeur général et le Directeur général délégué se compose des deux éléments suivants :

  • la rémunération fixe, qui reconnaît l’expérience et les responsabilités exercées, en tenant compte des pratiques du marché ;
  • la rémunération variable annuelle, dépendant de la performance de l’année et de la contribution des dirigeants mandataires sociaux à la réussite d’Ayvens.
Rémunération fixe

Les rémunérations fixes annuelles suivantes pour 2025 sont inchangées par rapport à 2024.

  • Tim ALBERTSEN, Directeur général : 800 000 euros ;
  • John SAFFRETT, Directeur général délégué : 600 000 euros.
Rémunération variable
Principes généraux

Le Conseil d’administration du 21 mars 2025, sur recommandation du Comité des rémunérations, a validé les nouveaux principes de détermination de la rémunération variable 2025, qui seront soumis pour approbation lors de l’Assemblée générale du 19 mai 2025. Ces principes sont les suivants :

  • Comme les années précédentes, la rémunération variable annuelle est calculée à l'aide d'une scorecard sur la base de critères quantitatifs (60 %) et de critères qualitatifs non financiers (40 %) ;
  • En outre, le Conseil a introduit la notion de qualifiers, ce qui signifie que si certaines conditions minimales ne sont pas remplies, la rémunération variable calculée à l'aide de la scorecard peut être réduite sur décision du Conseil d’administration ;
  • Enfin, le Conseil a également toute latitude pour ajuster les résultats de la formule, en particulier si les résultats de la scorecard et des qualifiers ne reflètent pas suffisamment la performance sous-jacente du groupe Ayvens, mesurée via l'évolution du bénéfice net normalisé, ou en cas de circonstances imprévues.

Scorecard

 

Qualifiers

 

Appréciation du Conseil d’administration

 

 

60 % critères quantitatifs

 

 

 

 

 

 

20 % critères ESG 

X

Si les qualifiers ne sont pas remplis, la rémunération totale pourra être réduite ou annulée

X

Décision du Conseil d’administration d’ajustements potentiels découlant de formules

=

Rémunération variable définitivement attribuée

20 % objectifs individuels

 

 

 

 

 

 

Tout ajustement résultant de l'exercice du pouvoir discrétionnaire du Conseil d'administration serait présenté dans le rapport ex post soumis à l'approbation de l'Assemblée générale annuelle.

Le tableau ci-après indique les montants cibles et maximums de la rémunération variable au titre de la performance 2025, inchangées par rapport à 2024. En cas de surperformance, la rémunération variable est plafonnée à 130 % de la rémunération variable cible.

(en euros)

Rémunération variable cible 2025

Dont part quantitative

Dont part
qualitative

Rémunération variable maximum 2025

Dont part quantitative

Dont part
qualitative

Tim ALBERTSEN

920 000

552 000

368 000

1 196 000

717 600

478 400

John SAFFRETT

600 000

360 000

240 000

780 000

468 000

312 000

Part quantitative

La part quantitative (60 %) pour 2025 est évaluée sur le périmètre Ayvens sur la base des trois indicateurs suivants :

Indicateurs

Pondération

ROTE

20 %

Marge brute (Contrat de location et marge des services, hors ventes de véhicules d’occasion)

20 %

Croissance de la flotte financée

20 %

TOTAL

60 %

Ces indicateurs sont alignés sur les priorités stratégiques d'Ayvens pour 2025, notamment le rendement du capital investi, l'optimisation des marges et la croissance de la flotte. La réduction des dépenses d'exploitation reste une priorité pour Ayvens en 2025. Par conséquent, le niveau des dépenses d'exploitation est intégré aux qualifiers, comme décrit ci-dessous, entraînant une réduction potentielle de l'attribution totale de la rémunération variable si le niveau maximum déterminé par le Conseil d'administration est dépassé.

Les montants cibles de ces critères quantitatifs ont été établis précisément par le Comité des rémunérations et validés par le Conseil d’administration mais ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité. Les indicateurs/cibles ont été fixés en incluant les éléments exceptionnels liés à l’acquisition et l’intégration de LeasePlan.

Le Conseil d’administration constatera le niveau d’atteinte des objectifs quantitatifs après la clôture de l’exercice sur la base des résultats publiés. Le Conseil d’administration garde la faculté de décider, sur proposition du Comité des rémunérations, du retraitement d’éléments exceptionnels non récurrents et non budgétés ne relevant pas de décisions managériales ou de la gestion opérationnelle des activités.

Part qualitative (extra-financière)

La part qualitative non financière (40 %) s’articule autour d’objectifs fixés chaque année à l’avance par le Conseil d’administration pour l’exercice à venir, dont 20 % basés sur des objectifs collectifs en lien avec la stratégie ESG et 20 % sur des objectifs individuels relatifs au périmètre de supervision de chaque mandataire social. Les critères précisant la façon dont l’atteinte de chaque objectif qualitatif sera mesurée ont été établis par le Comité des rémunérations et validés par le Conseil d’administration. Ces critères ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité.

Les objectifs sont définis pour l’exercice 2025 et sont liés à la mise en œuvre du plan stratégique d’Ayvens.

Conformément aux recommandations Afep-Medef, il est proposé pour 2025 que les objectifs collectifs soient dédiés aux critères en lien avec la stratégie ESG :

  • les objectifs de réduction des émissions CO2 de la flotte ;
  • la satisfaction client mesurée par le biais d’enquêtes de satisfaction (Net Promoter Score) ;
  • les objectifs liés à la stratégie d’Employeur Responsable d’Ayvens, incluant le taux d’engagement des collaborateurs mesuré à travers le baromètre employeur et les progrès au niveau des objectifs d’égalité professionnelle en matière de féminisation des instances dirigeantes ;
  • garantir un cadre efficace de gestion des risques et une culture de la conformité, conformément aux exigences réglementaires.

Les objectifs individuels des mandataires sociaux exécutifs comprennent :

  • la mise en œuvre des structures organisationnelles et des plans stratégiques spécifiques à leurs domaines de responsabilité. Cela comprend une mise en œuvre réussie des éléments suivants pour 2025 : le programme de Performance et d'Efficacité du groupe, y compris la feuille de route d'intégration, le modèle opérationnel digital cible et l'affectation de la marge de service ; le programme EV avec un contrôle strict du risque lié aux actifs ; le programme de location multi-cycle ; la restructuration des entités sous supervision et la définition des principaux objectifs stratégiques au-delà de 2026.

Ces objectifs seront évalués par le Conseil d’administration après la clôture de l’exercice sur la base des critères prédéfinis sur recommandation du Comité des rémunérations.

Qualifiers

Comme indiqué ci-dessus, l'attribution de la rémunération variable est subordonnée au respect de certains critères dits qualifiers. Les qualifiers fixés pour l'année de performance 2025 sont les suivants :

  • les dépenses d'exploitation du Groupe (y compris CTA) et le coefficient d’exploitation ne dépassent pas un budget maximum ;
  • les actifs productifs du Groupe ne dépassent pas un budget maximum ;
  • le bénéfice net du Groupe n’est pas inférieur à un seuil prédéfini ;
  • aucune évaluation négative de la part des départements indépendants des risques et de la conformité de Société Générale.

Dans le cas où l'un des qualifiers n'est pas rempli, l'attribution de la rémunération variable peut être réduite ou annulée sur décision du Conseil d'administration, sur la base d'une recommandation du COREM.  

Les budgets et les seuils des qualifiers financiers ont été précisément établis par le COREM et approuvés par le Conseil d'administration, mais ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité. 

Le Conseil d'administration est habilité à décider, sur recommandation du COREM, s'il convient de procéder à des retraitements pour des éléments exceptionnels non récurrents et non budgétés qui ne résultent pas de décisions managériales ou de la gestion opérationnelle des activités.

Le Conseil d'administration a introduit ces qualifiers afin de renforcer l'alignement sur les exigences réglementaires du groupe en tant que société holding financière et, pour 2025, afin d'augmenter l'impact potentiel sur la rémunération variable si le budget des dépenses d’exploitation n'est pas respecté, en raison de l'importance stratégique de maîtriser nos coûts et de réaliser les synergies restantes au cours de cette phase critique d'intégration.

Conditions d’acquisition de la rémunération variable totale

En conformité avec la directive CRD5, le Conseil d’administration a défini les modalités d’acquisition et de versement suivantes au titre de la rémunération variable totale :

  • une part différée soumise à des conditions de présence dans la Société et à des conditions de performance, dont l’acquisition est prévue par tranches égales d’un cinquième sur une période de cinq ans, avec un taux de différés de 60 % minimum ;
  • au moins 50 % indexé sur le cours de l’action Ayvens (équivalents actions), soit 50 % de la part acquise et au moins 50 % de la part non acquise ;
  • le montant de la part variable octroyée sans report en numéraire ne doit pas excéder 20 % du montant global.

La part différée est acquise sous réserve :

  • d’une condition de présence. Les exceptions à cette dernière sont les suivantes : départ à la retraite, décès, invalidité avec incapacité d’exercice de ses fonctions ou décision du Conseil d’administration en fonction des conditions du départ ;
  • d’un malus en cas de détérioration significative de la performance financière, ou en cas de faute ;
  • d’une condition de profitabilité définie comme le Résultat net positif d’Ayvens (d’après une moyenne arithmétique) sur la période d’acquisition.

La part différée est également soumise à une clause de claw-back valable à effet 5 ans pouvant être activée en cas d’agissements ou de comportements jugés inconsidérés en matière de prise de risque sous réserve d’applicabilité dans le cadre juridique et réglementaire en vigueur.

Le versement de la dernière échéance de la part différée au terme des cinq ans est également subordonné au ROTE. Le montant total ne sera versé que si la moyenne arithmétique du ROTE, ajustée pour tenir compte des éléments non récurrents, est supérieure à 12 % au cours de la période d'acquisition. Si la moyenne arithmétique est inférieure à 8 %, aucun versement ne sera effectué. Si la moyenne arithmétique du ROTE se situe entre 8 % et 12 %, le Comité des rémunérations proposera au Conseil d’administration un pourcentage d’acquisition.

Le Conseil d’administration garde la faculté de décider, sur proposition du Comité des rémunérations, du retraitement d’éléments exceptionnels non récurrents et non budgétés ne relevant pas de décisions managériales ou de la gestion opérationnelle des activités.

En outre, le Directeur général et le Directeur général délégué ne peuvent pas couvrir leurs actions/équivalent actions durant les périodes d’acquisition ou de conservation.

Rémunération variable totale – Chronologie des paiements ou livraisons d’actions
ALD2024_URD_FR_I005_HD.png
Rémunération variable exceptionnelle

Compte tenu de la législation imposant un vote ex ante portant sur l’ensemble des dispositions de la politique de rémunération, le Conseil d’administration a souhaité se réserver la possibilité de verser, le cas échéant, une rémunération variable complémentaire en cas de circonstances très particulières, par exemple en raison de leur importance pour la Société ou de l’implication qu’elles exigent et des difficultés qu’elles présentent.

Cette rémunération serait expliquée et fixée conformément aux principes généraux du Code AFEP-MEDEF en matière de rémunération. Cette rémunération devrait respecter les modalités de paiement de la part variable annuelle et être soumise aux mêmes conditions d’acquisition. 

En tout état de cause, conformément à la réglementation en vigueur, la composante variable (i.e. la rémunération variable annuelle et, le cas échéant, la rémunération variable exceptionnelle) ne pourra dépasser deux fois la rémunération fixe annuelle.

Il n’y a pas de rémunération variable exceptionnelle proposée ex ante au titre de l’année 2025.

Autres avantages

Chaque mandataire social dirigeant bénéficie d’un véhicule de fonction ainsi que d’un contrat de prévoyance dont les garanties de couverture santé et d’assurance décès-invalidité sont alignées sur celles du personnel.

La politique de rémunération prévoit, le cas échéant, la prise en charge de certains coûts lorsque la prise ou l’exercice des fonctions nécessite un déplacement géographique du Directeur général et du Directeur général délégué et de leurs familles. Peuvent être pris en charge notamment les frais de logement, les frais de déménagement ainsi que les frais de scolarité des enfants justifiés par la nécessité d’inscription dans une école de la nationalité/langue concernée. À ce titre, Tim ALBERTSEN et John SAFFRETT bénéficient d’avantages en matière de logement.

3.7.1.3Présentation des projets de résolution relatifs aux principes et aux critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables au Président du Conseil d’administration, au Directeur général ou aux Directeurs généraux délégués, en raison de leur mandat
Résolutions ex post relatives à la rémunération 2024 des mandataires sociaux
Approbation du rapport sur les rémunérations des mandataires sociaux en application de l’article L. 22-10-34 I du Code de commerce

L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, approuve en application de l’article L. 22-10-34 I du Code de commerce, le rapport sur les rémunérations des mandataires sociaux comprenant les informations mentionnées au I de l’article L. 22-10-9 telles que présentées dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise établi en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce et intégré dans le Chapitre 3 du Document d’Enregistrement Universel 2024.

Approbation des éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2024 à Monsieur Tim ALBERTSEN, Directeur général, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce

L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce, approuve les éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au titre du même exercice à Monsieur Tim ALBERTSEN, Directeur général, tels que présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise établi en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce et intégré dans le Chapitre 3 du Document d’Enregistrement Universel 2024.

Approbation des éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2024 à Monsieur John SAFFRETT, Directeur général délégué, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce

L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce, approuve les éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au titre du même exercice à Monsieur John SAFFRETT, Directeur général délégué, tels que présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise établi en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce et intégré dans le Chapitre 3 du Document d’Enregistrement Universel 2024.

Résolutions ex ante relatives à la rémunération 2025 des mandataires sociaux
Approbation de la politique de rémunération du Directeur général et du Directeur général délégué, en application de l’article L. 22-10-8 II du Code de commerce

L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, en application de l’article L. 22-10-8 II du Code de commerce, approuve la politique de rémunération du Directeur général et du Directeur général délégué décrite dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise établi par le Conseil d’administration en application de l’article L. 22-10-8 I du Code de commerce et intégré dans le Chapitre 3 du Document d’Enregistrement Universel 2024.

Approbation de la politique de rémunération applicable au Président du Conseil d’administration et aux administrateurs, en application de l’article L. 22-10-8 II du Code de commerce

L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, en application de l’article L. 22-10-8 II du Code de commerce, approuve la politique de rémunération du Président du Conseil d’administration et des administrateurs de la Société décrite dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise présenté par le Conseil d’administration en application de l’article L. 22-10-8 I du Code de commerce et intégré dans le Chapitre 3 du Document d’Enregistrement Universel 2024.

3.7.1.4Tableau de synthèse des rémunérations, des options et des actions de performance (en euros) attribuées à chaque mandataire social dirigeant pour les exercices clos les 31 décembre 2023 et 2024 (Tableau 1 du Code AFEP-MEDEF)

Pierre PALMIERI n’a perçu aucune rémunération pour son mandat de Président du Conseil d’administration d’Ayvens. Il a été directement rétribué par Société Générale au titre de ses fonctions au sein de celle-ci.

Tim ALBERTSEN (Directeur général)

2023

2024

Rémunérations dues au titre de l’exercice

1 482 836

2 244 191

Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice

-

-

Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice

-

-

Total

1 482 836

2 244 191

John SAFFRETT (Directeur général délégué)

2023

2024

Rémunérations dues au titre de l’exercice

1 100 448

1 608 289

Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice

-

-

Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice

-

-

Total

1 100 448

1 608 289

3.7.1.5Tableau récapitulatif des rémunérations (en euros) de chaque mandataire social dirigeant (Tableau 2 du Code AFEP-MEDEF)

Le tableau ci-dessous présente les différentes rémunérations (fixe, variable, etc.) versées et dues à chaque mandataire social dirigeant pour les exercices clos le 31 décembre 2023 et le 31 décembre 2024.

Pierre PALMIERI n’a perçu aucune rémunération pour son mandat de Président du Conseil d’administration d’Ayvens.

Tim ALBERTSEN (Directeur général)

2023

2024

Montants dus au titre de 2023

Montants versés en 2023

Montants dus au titre de 2024(1)

Montants versés en 2024

Rémunération fixe

702 083

702 083

800 000

800 000

Rémunération variable annuelle

632 563

526 987

1 293 509

400 932

Dont rémunération variable exceptionnelle

 

75 154

371 250

 

dont :

 

 

 

 

rémunération variable différée

506 050

352 041

1 084 158

274 420

rémunération variable non différée

126 513

174 946

209 351

126 512

Rémunération exceptionnelle

 

 

 

 

Rémunération du mandat d’administrateur

 

 

 

 

Avantages en nature(2)

148 190

148 190

150 682

150 682

Total

1 482 836

1 377 260

2 244 191

1 351 614

John SAFFRETT (Directeur général délégué)

2023

2024

Montants dus au titre de 2023

Montants versés en 2023

Montants dus au titre de 2024 (1)

Montants versés en 2024

Rémunération fixe

541 250

541 250

600 000

600 000

Rémunération variable annuelle

457 166

431 155

905 224

296 439

Dont rémunération variable exceptionnelle

 

33 317

303 750

 

dont :

 

 

 

 

rémunération variable différée

365 733

269 676

734 702

205 006

rémunération variable non différée

91 433

161 479

170 522

91 433

Rémunération exceptionnelle

 

 

 

 

Rémunération du mandat d’administrateur

 

 

 

 

Avantages en nature (2)

102 032

102 032

103 065

103 065

Total

1 100 448

1 074 437

1 608 289

999 504

3.7.1.6Rémunérations (en euros) perçues par les administrateurs non exécutifs et le censeur (Tableau 3 du Code AFEP-MEDEF)

Le tableau ci-dessous présente les rémunérations perçues par les administrateurs pour les exercices clos le 31 décembre 2023 et le 31 décembre 2024. Conformément au règlement intérieur du Conseil d’administration, seuls les administrateurs qualifiés d’indépendants perçoivent une rémunération à raison de l’exercice de leur mandat d’administrateur d’Ayvens.

 

2023

2024

Montants dus au titre de 2023

Montants versés en 2023

Montants dus au titre de 2024

Montants versés en 2024

Pierre PALMIERI (Président du Conseil d’administration, administrateur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

-

-

-

-

Autres rémunérations

-

-

-

-

Diony LEBOT (administratrice)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

-

-

-

-

Autres rémunérations

-

-

-

-

Delphine GARCIN-MEUNIER (administratrice)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

-

-

-

-

Autres rémunérations

-

-

-

-

Xavier DURAND (administrateur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

105 000

100 000

94 000

 90 000

Autres rémunérations

-

-

 

 

Christophe PERILLAT (administrateur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

78 000

67 000

92 000

78 000

Autres rémunérations

-

-

-

-

Laura MATHER (administratrice)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

-

-

-

-

Autres rémunérations

-

-

-

-

Patricia LACOSTE (administratrice)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

94 000

94 000

91 000

77 000

Autres rémunérations

-

-

-

-

Anik CHAUMARTIN (administratrice)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

85 000

65 000

97 000

90 000

Autres rémunérations

-

-

-

-

Benoît GRISONI (administrateur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

-

-

-

-

Autres rémunérations

-

-

-

-

Hacina PY (administratrice)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

-

-

-

-

Autres rémunérations

-

-

-

-

Marc STEPHENS (administrateur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

-

-

-

-

Autres rémunérations

-

-

-

-

Didier HAUGUEL (censeur)

 

 

 

 

Rémunérations (fixe, variable)

35 000

5 000

64 000

60 000

Autres rémunérations

-

-

-

-

3.7.1.7Plans d’options de souscription d’actions et plans d’attribution d’actions de performance proposés par la Société ou par toute entreprise du Groupe

À compter de 2018, un plan d’attribution d’actions de performance en actions Ayvens est proposé pour les salariés travaillant pour le groupe Ayvens.

Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur ou par toute entreprise du Groupe (tableau 4 du Code AFEP-MEDEF)

Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, aucune stock option n’a été attribuée.

Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire social (tableau 5 du Code AFEP-MEDEF)

Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, aucune stock option n’a été exerçable.

Actions de performance attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur (tableau 6 du Code AFEP-MEDEF)

Tim ALBERTSEN et John SAFFRETT n’étaient pas éligibles au plan d’attribution d’actions de performance Ayvens en 2024.

 

Date d’attribution

Nombre total d’actions attribuées durant l’exercice

Valorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidés

Date d’acquisition des actions

Date de disponibilité des actions

Conditions de performance

Tim ALBERTSEN

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

John SAFFRETT

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

M. Pierre PALMIERI n’est pas éligible au plan d’attribution d’actions de performance Ayvens et ne reçoit pas d’attributions d’actions à raison de son mandat au sein d’Ayvens.

Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque mandataire social dirigeant (Tableau 7 du Code AFEP-MEDEF)
Actions de performance Ayvens devenues disponibles durant l’exercice

 

Date d’attribution

Nombre d’actions devenues disponibles durant l’exercice

Tim ALBERTSEN

Néant

Néant

John SAFFRETT

Néant

Néant

Historique des attributions de stock options – information sur les stock options (Tableau 8 du Code AFEP-MEDEF)

Ayvens n’a jamais attribué de stock options.

Le dernier plan d’option attribué par Société Générale a expiré au cours de l’exercice 2017.

Options de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premiers salariés non dirigeants et options levées par ces derniers (tableau 9 de la Position-Recommandation n° 2021-02 de l’AMF)

Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, aucune stock option n’a été attribuée et aucune stock option n’était exerçable.

Historique des attributions d’actions de performance (tableau 10 du Code AFEP-MEDEF)

Les plans d’actions de performance proposés par Ayvens aux collaborateurs clés du Groupe (plans 1, 3, 5, 7, 9 et 11) et aux salariés dont la rémunération variable suit la réglementation CRD5 (plans 2, 4, 6, 8, 10, 12, 13 et 14) présentent les caractéristiques suivantes.

 

Plan 8 – 2021

Plan 7 – 2021

Plan 6 – 2020

Plan 5 – 2020

Date de l’Assemblée générale

22 mai 2018

26 mars 2021

22 mai 2018

22 mai 2018

Date du Conseil d’administration

26 mars 2021

26 mars 2021

27 mars 2020

27 mars 2020

Nombre total d’actions ALD attribuées durant le Conseil d’administration

19 827

291 004

34 635

353 281

Nombre total ajusté d’actions attribuées(3)

21 955

 

35 948

387 522

Dont le nombre attribué aux dirigeants mandataires sociaux

-

-

-

-

John SAFFRETT (4)

-

-

-

-

Nombre total de bénéficiaires

5

280

5

264

Date d’acquisition des droits

31/03/23

(1re tranche)

31/03/24

(2e tranche)

31/03/24

31/03/22

(1re tranche)

31/03/23

(2e tranche)

31/03/23

Date de fin de période de conservation

30/09/23

(1re tranche)

30/09/24

(2e tranche)

N/A

30/09/22

(1re tranche)

30/09/23

(2e tranche)

N/A

Conditions de performance(5)

oui

oui

oui

oui

Juste valeur (en euros) (6)

10,72

10,72

7,25

7,25

Nombre d’actions acquises au 31 décembre 2024 (7)

21 955

263 624

25 813

349 153

Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques (7)

-

27 380

10 135

38 369

Actions de performance restantes en fin d’exercice (7)

-

-

-

-

 

Plan 14 – 2024

Plan 13 – 2024

Plan 12 – 2023

Plan 11 – 2023

Plan 10 – 2022

Plan 9 – 2022

Date de l’Assemblée générale

24 mai 2023

24 mai 2023

19 mai 2021

19 mai 2021

19 mai 2021

19 mai 2021

Date du Conseil d’administration

21 mars 2024

21 mars 2024

23 mars 2023

23 mars 2023

29 mars 2022

29 mars 2022

Nombre total d’actions AYVENS attribuées durant le Conseil d’administration

25 479

47 684

38 250

395 017

25 443

409 602

Nombre total ajusté d’actions ALD attribuées (3)

N/A

N/A

N/A

N/A

28 173

452 817

Dont le nombre attribué aux dirigeants mandataires sociaux

-

-

-

-

-

-

John SAFFRETT

-

-

-

-

-

-

Nombre total de bénéficiaires

2

11

6

393

6

374

Date d’acquisition des droits

31/03/27

(1re tranche)

31/03/28

(2e tranche)

31/03/2029

(3e tranche)

31/03/27

(1re tranche)

31/03/28

(2e tranche)

31/03/26

(1re tranche)

31/03/27

(2e tranche)

31/03/26

31/03/25

(1re tranche)

31/03/26

(2e tranche)

31/03/25

Date de fin de période de conservation

31/03/28

(1re tranche)

31/03/29

(2e tranche)

31/03/2030

(3e tranche)

31/03/28

(1re tranche)

31/03/29

(2e tranche)

30/09/26

(1re tranche)

30/09/27

(2e tranche)

N/A

30/09/25

(1re tranche)

30/09/26

(2e tranche)

N/A

Conditions de performance

oui

oui

oui

oui

oui

oui

Juste valeur (en euros)  (6)

4,85;4,80;4,58

4,85;4,80

8,31

8,31

9,50

9,50

Nombre d’actions acquises au 31 décembre 2024 (7)

-

-

-

-

-

-

Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques (7)

-

-

-

34 485

-

53 118

Actions de performance restantes en fin d’exercice (7)

25 479

47 684

38 250

360 532

28 173

399 699

3.8Opérations avec les parties liées

3.8.1Principales opérations avec les parties liées

Il n’existe aucune opération avec des parties liées au sens de l’article L. 225-38 du Code de commerce autres que celles déjà décrites dans les rapports spéciaux émis par les Commissaires aux comptes pour l’année 2024 et ayant déjà fait l’objet d’une approbation en Assemblée générale. Pour plus d’informations sur les accords conclus entre le Groupe et Société Générale, cf. section 6.2, note 36 « Parties liées » du présent Document d’Enregistrement Universel.

A la suite de sa réunion du 27 mars 2020, le Conseil d’administration, conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-12 du Code de commerce, a mis en place une procédure de contrôle régulier afin de vérifier que les conventions portant sur des opérations courantes conclues à des conditions normales se conforment véritablement à ces conditions. Cette procédure s’appuie sur un travail de cartographie des conventions concernées et de vérification des critères effectué par la Direction juridique de la Société. Ces analyses sont ensuite remontées au Comité d’audit pour revue puis validées annuellement par vote du Conseil d’administration auquel s’abstiennent de participer les personnes directement ou indirectement intéressées aux conventions identifiées. Le Conseil est également amené à se prononcer sur la nécessité périodique d’en réviser le contenu.

La mise en œuvre annuelle de cette procédure a permis au Comité d’audit de prendre connaissance en particulier des liens existants entre l’ensemble des filiales du groupe Ayvens et de Société Générale, son principal actionnaire, en allant au-delà de l’exigence légale qui requiert seulement l’analyse des conventions existant au niveau de la holding. L’analyse a permis d’établir que le double critère de la normalité des conditions et du caractère courant des opérations prévu à l’article L. 225-39 du Code de commerce a été respecté, notamment à travers l’application vérifiée du principe de juste concurrence en matière de prix de transfert.

Les opérations avec des parties liées au sens des normes IFRS sont décrites dans la note 36 des comptes consolidés du Groupe qui figurent à la section 6.2 « Comptes consolidés audités du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 » du présent Document d’Enregistrement Universel. Ces opérations concernent essentiellement la rémunération des principaux dirigeants, les ventes de biens et services, les services informatiques, les locaux, le courtage, les polices d’assurance, les services aux entreprises, les prêts et la consolidation fiscale.

3.9Politique de mixité au sein des organes de direction

Le Conseil d’administration d’Ayvens reste engagé envers la politique de diversité applicable aux organes de direction d’ALD, qui a été définie lors de la réunion du Conseil d’administration du 3 novembre 2020. Le champ d’application de cette politique couvre les organes de direction les plus élevés du Groupe (Comité exécutif) ainsi que les comités de direction de toutes les entités du Groupe. Sur proposition de la Direction générale, le Conseil d’administration a fixé un objectif de 35 % de femmes dans les organes de direction du groupe ALD d’ici fin 2025.

La même approche est appliquée à la politique d’aptitude, y compris aux lignes directrices en matière de diversité, qui est applicable aux organes de direction de LeasePlan et a été définie lors de la réunion du Directoire du 1er janvier 2022. Étant donné qu’Ayvens est un établissement important, elle est soumise à la supervision de la BCE et doit donc s’assurer qu’elle a mis en place un cadre garantissant un processus d’évaluation solide de l’aptitude des membres du Conseil de surveillance et du Directoire à titre individuel, ainsi que de chacun des membres du Conseil de surveillance et du Directoire à titre collectif, et des titulaires de fonctions clés. Le champ d’application de cette politique couvre le Conseil de surveillance, le Directoire et les titulaires de fonctions clés (y compris le Comité exécutif). En ce qui concerne la diversité des genres, LeasePlan Corporation s’est fixé pour objectif de compter au moins 30 % de femmes et 30 % d’hommes au sein de son Conseil de surveillance, de son Directoire et du groupe des titulaires de fonctions clés.

Pour Ayvens, au 31 décembre 2024, le taux de femmes au Conseil de surveillance était de 50 % et celui au Directoire était de 14 %.

Depuis 2018, dans le but de promouvoir la mixité au sein des organes de direction, le Conseil d’administration d’Ayvens, sur proposition du COREM, a utilisé les objectifs qualitatifs de la Direction générale pour fixer des objectifs annuels visant à améliorer la représentation des femmes dans les fonctions de direction du Groupe, ainsi qu’un objectif d’au moins 50 % de femmes dans les programmes stratégiques de développement des talents du groupe Ayvens. Afin d’atteindre l’objectif fixé pour 2025 et conformément au plan d’action mis en œuvre depuis 2018, le Conseil a continué à fixer des objectifs intermédiaires sur une base annuelle.

Pour LeasePlan, les objectifs et les lignes directrices ont été définis en 2021 et mis en œuvre en 2022. LeasePlan Corporation examinera chaque année la composition du Conseil de surveillance, du Directoire et du groupe des titulaires de fonctions clés ainsi que sa conformité avec les objectifs et les cibles fixés en matière de diversité et, si ces objectifs ou cibles n’ont pas été atteints, élaborera un plan pour s’assurer que les objectifs et cibles en matière de diversité seront atteints. Prévoyant la fusion avec ALD, le Directoire a décidé de ne pas mettre en œuvre le plan d’action en faveur de la diversité car l’équipe de direction subirait prochainement un changement significatif.

Pour Ayvens au 31 décembre 2024, le taux de femmes dans les organes de direction du Groupe s’élevait à 32 % (identique au pourcentage à fin 2023). Le Conseil conserve son objectif d’atteindre 35 % de femmes aux postes de direction d’ici la fin de l’année 2026 en alignement avec le nouveau plan stratégique d’Ayvens.

Le plan d’action axé sur la diversité, inclus dans la nouvelle stratégie de diversité, d’équité et d’inclusion (approuvée par l’ExCo en novembre 2023, lancée en janvier 2024 et mise à jour en janvier 2025), contient les éléments suivants :

  • répartition à 50-50 entre candidats féminins et masculins dans la succession aux postes de leadership de haut niveau ;
  • plus de 50 % de femmes dans les programmes de développement ;
  • un minimum de 30 talents féminins dans nos programmes de leadership de haut niveau ;
  • plus de 100 opportunités de tutorat en 2024 pour des talents divers (75 % de femmes) ;
  • plus de 100 opportunités de tutorat inversé pour les jeunes talents et les cadres dirigeants ;
  • 10 talents dans les programmes de talents experts (au moins 50 % de femmes).
(1)
La rémunération variable au titre de 2024 est soumise à l'approbation lors de l'Assemblée générale annuelle du 19 mai 2025.
(2)
Ce montant correspond aux avantages liés au véhicule et au logement. La méthode de valorisation de l'avantage en nature lié au logement a fait l'objet d'une révision lors de l'exercice 2022, il est désormais évalué selon sa valeur réelle.
(3)
À la suite de l’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription de décembre 2022, le nombre de droits acquis au titre des plans d’attribution d’actions de performance 2020, 2021 et 2022 a été ajusté (pour chaque bénéficiaire ayant des droits non encore acquis en décembre 2022, multiplié par 1,107 et arrondi).
(4)
Attributions d’actions en tant que salarié, avant sa date de nomination en tant que mandataire social.
(5)
La condition de performance est le Résultat net groupe Ayvens moyen positif (moyenne arithmétique), hors dette propre, mesuré sur les trois exercices (deux pour la 1  tranche des Plans 4, 6, 8, 10 et 12) précédant la date de l’acquisition.
(6)
Juste valeur correspondant à chaque échéance.
(7)
Pour les plans attribués en 2020, 2021 et 2022 : quantité ajustée suite à l’augmentation du nombre d’actions pour chaque bénéficiaire dont les droits aux actions n’ont pas encore été acquis en décembre 2022.

Risque et adéquation des fonds propres

4.1Facteurs de risques

Ce chapitre présente les principaux facteurs de risques spécifiques à Ayvens, qui pourraient avoir un impact significatif sur son activité, sa rentabilité, sa solvabilité, son accès au financement et ses instruments financiers.

Dans le cadre de la gestion interne de ses risques, et conformément à l’article 16 du règlement (UE) n° 2017/1129 dit « Prospectus 3 » du 14 juin 2017, le Groupe a identifié plusieurs types de facteurs de risques qui ont été regroupés en 5 catégories principales de risques. Pour chaque catégorie, les facteurs de risques sont présentés sur la base d’une évaluation de leur importance selon un ordre décroissant, les risques majeurs étant indiqués en premier au sein de chaque catégorie.

Le schéma ci-dessous permet d’illustrer la façon dont les types de risques identifiés dans la typologie de risques ont été regroupés dans les cinq catégories susmentionnées et les facteurs de risque les impactant principalement.

ALD2024_URD_FR_I027_HD.png

4.1.1Risques macroéconomiques, géopolitiques et réglementaires

4.1.1.1Risques liés à l’intégration

Identification du risque

Le Groupe pourrait rencontrer des difficultés en lien avec l’exécution de l’intégration et la réalisation des bénéfices et synergies attendus. 

Le 22 mai 2023, ALD Automotive a finalisé l’acquisition de 100 % de LeasePlan. Les multiples étapes nécessaires à l’intégration des deux sociétés sont soumises à des risques et incertitudes importants. La matérialisation de ces risques pourrait avoir un effet défavorable significatif sur le Groupe, son activité, sa situation financière, ses résultats d’exploitation ou ses perspectives.

Risque de coûts d’intégration plus élevés que prévu

Le montant global de l’ensemble des honoraires, coûts et dépenses externes engagés par le Groupe dans le cadre de cette opération de rachat (y compris les honoraires et dépenses de ses conseillers financiers, juridiques et comptables, les dépenses de communication et les dépenses liées au financement de l’opération de rachat ainsi que la préparation de l’intégration de LeasePlan) s’élève à 128 millions d’euros en 2022, 170 millions d'euros en 2023 et 120 millions d’euros en 2024. Le Groupe estime que le montant des coûts de restructuration cumulés (« CTA ») s'élèvera à environ 540 millions d’euros sur la période entre 2022 et 2025. Toutefois, cette estimation pourrait s’avérer inexacte et le montant global de l’ensemble des honoraires, coûts et dépenses externes engagés par le Groupe pourrait s’avérer plus élevé, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur l’activité, la situation financière et les résultats du Groupe.

Les Comités CTA mensuels, présidés par les Directeurs financiers régionaux, doivent veiller à ce que les CTA respectent l’enveloppe budgétaire allouée.

Risque de non-réalisation des synergies et autres avantages attendus de l’acquisition

Le succès de l’acquisition dépend de la réalisation effective des synergies et des économies d’échelle envisagées, ainsi que de la capacité du Groupe à maintenir le potentiel de développement de l’ancienne entité LeasePlan et à l’intégrer efficacement en son sein. L’intégration de LeasePlan constitue un processus  long et complexe, impliquant  des risques, des coûts et des incertitudes qui lui sont inhérents. Les synergies et autres avantages qui devraient être générés par l’acquisition (notamment en matière d’opportunités de croissance, d’économies de coûts, de croissance des revenus et des bénéfices) sont particulièrement dépendants de l’intégration en temps opportun et efficace des activités des anciennes entités ALD et LeasePlan (activités opérationnelles, systèmes techniques et de communications) ainsi que de la capacité à conserver la clientèle de LeasePlan et d’optimiser avec succès les efforts de développement.

Au-delà de la finalisation du plan d’intégration, le Groupe pourrait faire face à d'autres difficultés majeures, notamment au regard des différences qui existent entre les normes, les contrôles, les règles et procédures, la culture d’entreprise, l’organisation (ce qui pourrait éventuellement nécessiter l'intégration et l'harmonisation des différents systèmes opérationnels, notamment financiers, comptables et informatiques) et les procédures propres à chaque ancienne entité.

Au-delà de l’évolution attendue des ressources humaines de LeasePlan, le Groupe pourrait rencontrer des difficultés en termes de rétention des collaborateurs clés du Groupe en raison d’incertitudes ou d’insatisfactions liées à leurs nouvelles fonctions. La gestion et l’intégration d’une main-d’œuvre plus importante, présentant des profils, des structures de rémunération et des cultures de nature différente peuvent également causer des problèmes susceptibles de perturber l’efficacité opérationnelle et d'avoir un impact négatif sur la capacité à atteindre les objectifs. Dans le cadre du processus d’intégration, le Groupe a déployé des initiatives RH dédiées afin d'atténuer ce risque.

Risque de baisse de la satisfaction client

La satisfaction client est au cœur de la stratégie Ayvens, mesurée par le NPS de la société à travers 42 pays. Certains points faibles pouvant être rencontrés par les clients dans le cadre du processus d’intégration en cours pourraient détériorer leur niveau de satisfaction, par exemple concernant la performance du support client, les incohérences opérationnelles (notamment une maintenance inefficace des véhicules), les perturbations dans la gestion de la relation client entre les pays impliqués dans l'opération et/ou les écarts en termes de facturation et de contrat.

Pour atténuer ce risque de baisse de la satisfaction client, une attention particulière est portée aux pays où les anciennes entités d’ALD et LeasePlan font l'objet d'une fusion, en déployant un processus d’hypercare CX (expérience client) qui permet de minimiser cet impact, via la mise en place des meilleures pratiques, d'une communication client satisfaisante et de plans d’actions dédiés, dès que cela s'avère nécessaire au niveau local et central.

Les travaux de due diligence réalisés par le Groupe peuvent ne pas avoir révélé toutes les difficultés ou passifs significatifs de LeasePlan

Le Groupe a conduit des travaux de due diligence sur LeasePlan afin d’identifier les faits qu’il considérait pertinents pour évaluer l’acquisition, y compris la détermination du prix d’acquisition, et pour élaborer une stratégie commerciale. Toutefois, les informations fournies au Groupe et à ses conseils pendant les travaux de due diligence peuvent être incomplètes, inadéquates ou inexactes. Si les travaux de due diligence n’ont pas permis d’identifier correctement les difficultés et les passifs importants de LeasePlan, dont certains peuvent ne pas être couverts par la garantie négociée contractuellement ou par les polices d’assurance, ou si le Groupe n’a pas correctement évalué la matérialité de certains risques, le Groupe pourrait être tenu de certains passifs significatifs et non préalablement identifiés par LeasePlan et/ou subir ultérieurement des pertes de valeur (y compris la dépréciation des actifs) et/ou d’autres pertes. Cela pourrait conduire à une performance opérationnelle moindre que celle initialement prévue ou entraîner des difficultés supplémentaires pour la mise en œuvre du plan d’intégration, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les activités, les résultats, la situation financière du Groupe et/ou sur sa capacité à atteindre ses objectifs.

Risques liés aux ventes ou transferts futurs des actions d’Ayvens par ses principaux actionnaires après la fin de leur période de conservation respective

À la connaissance  d’Ayvens au 31 décembre 2024, Société Générale, Lincoln, TDR et ATP détiennent respectivement 52,59 %(1), 9,52 % (1), 8,08 % (1) et 1,80 % (1), soit au total 72,00 % du capital social d’Ayvens après la réalisation de l’acquisition, et 71,33 % du capital social de la Société en cas d’exercice de l’ensemble des bons de souscription d’actions, voir section 2.7 « Capital social et actionnariat » pour plus de détails.

Conformément au pacte d’actionnaires entre Société Générale et certains actionnaires vendeurs de LeasePlan (TDR, ATP et Lincoln) agissant de concert dans le cadre de l’acquisition, Société Générale s’est engagée à respecter une période de conservation de 40 mois à compter du 22 mai 2023 (date de réalisation de l’acquisition) et ATP, Lincoln et TDR s’étaient engagés chacun à respecter une période de conservation qui se terminait 12 mois après cette même date, étant précisé que les autres actionnaires existants de Lincoln étaient également liés par un engagement de conservation de 12 mois qui s’étendait sur la même période de temps en vertu d’un accord de conservation distinct, dans chaque cas en ce qui concerne toutes les actions détenues dans Ayvens et sous réserve de certaines exceptions habituelles. À compter de l’expiration des engagements de conservation de Société Générale (40 mois), d’ATP, Lincoln et TDR (12 mois), et des autres actionnaires vendeurs de LeasePlan (12 mois) après la réalisation de l’acquisition, il n’y aura plus de contrainte de conservation générale de leurs actions Ayvens respectives, mais les cessions d’actions seront soumises à des limitations afin d’assurer une sortie progressive potentielle de ces actionnaires. Depuis la fin de leur période de conservation, ATP, Lincoln et TDR ont la possibilité de céder jusqu’à 50 % de leurs actions Ayvens respectives dans les 12 mois suivant l’expiration de cette période. Dans l’éventualité où ils ne feraient pas usage de cette option ou n’en feraient qu’un usage partiel, ils pourraient chacun vendre jusqu’à 66,67 % de leurs actions Ayvens respectives dans la période de 12 mois suivante, et ainsi de suite, en respectant dans tous les cas une limite de 66,67 % de leurs actions Ayvens respectives par an.

Si Société Générale, TDR, ATP et/ou Lincoln décidaient de vendre ou de transférer, directement ou indirectement, tout ou partie de leur participation sur le marché à l’expiration de leur période de conservation respective, ou si une telle vente ou un tel transfert était perçu comme imminent ou probable, le prix de marché des actions d’Ayvens pourrait être affecté de manière significative et négative.

Risques fiscaux liés à l’acquisition et à la réalisation des réorganisations préalables ou ultérieures

La réalisation de l’acquisition et la mise en œuvre des opérations de réorganisation préalables ou ultérieures pourraient entraîner des conséquences fiscales défavorables (coûts fiscaux, perte d’attributs fiscaux, etc.). Plus généralement, la réorganisation du Groupe post-acquisition qui pourrait être mise en œuvre afin de faciliter le rapprochement des activités du Groupe et des entités de LeasePlan pourrait donner lieu à des inefficacités fiscales et/ou à des coûts fiscaux supplémentaires (par exemple, les coûts fiscaux liés aux réorganisations qui seraient mises en œuvre afin de faciliter l’intégration, l’impossibilité de mettre en œuvre ou le retard dans la mise en œuvre des consolidations fiscales locales entre les entités du Groupe et de LeasePlan dans certains pays, les politiques de prix de transfert, etc.).

Ces différents facteurs pourraient entraîner une augmentation des charges fiscales du Groupe et avoir un effet défavorable significatif sur son taux d’imposition effectif, ses résultats, et/ou sa situation financière. L’acquisition pourrait également entraîner la perte de possibilités d’enregistrer des pertes fiscales ou des avantages liés aux conventions d’intégration fiscale, ce qui pourrait augmenter la charge fiscale ou entraîner la dépréciation des impôts différés et, par conséquent, avoir un impact sur le Résultat net et la situation financière du groupe combiné. Par ailleurs, les traitements ou régimes fiscaux applicables aux réorganisations passées ou futures impliquant les sociétés du Groupe et le groupe LeasePlan pourraient être interprétés par les autorités compétentes françaises ou étrangères d’une manière différente des hypothèses retenues par les deux groupes pour structurer les opérations. Le Groupe n’est donc pas en mesure de garantir que les autorités fiscales compétentes valideront l’interprétation de la législation adoptée ou qui pourrait être adoptée dans les différentes juridictions concernées ou avec la quantification des conséquences fiscales qui en résulteront.

4.1.1.2Risque réglementaire

Identification du risque

Le statut régulé de Compagnie Financière Holding engendre des exigences réglementaires significatives à respecter, tandis que des évolutions du cadre réglementaire auquel le Groupe est soumis compte tenu de son statut pourraient avoir des effets négatifs sur son activité, sa situation financière, ou ses coûts.

Une fois l’acquisition de LeasePlan finalisée en mai 2023, Ayvens est devenue une entité régulée avec le statut de Compagnie Financière Holding (« CFH »). Le Groupe s’est attaché à respecter l’ensemble des obligations légales et réglementaires associées à ce statut, notamment celles établies en vertu du Mécanisme de surveillance unique (Single Supervisory Mechanism ou SSM) et celles décrites par l’arrêté du ministre des finances et des comptes publics de la République Française du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (« ACPR »). Sur le plan prudentiel, Ayvens est devenue également une institution financière dite « significative » ce qui implique qu’elle soit supervisée de façon directe par la Banque centrale européenne (« BCE »), mais également par la Banque de France via l’ACPR, dans les domaines de compétence qui leur sont respectivement dévolus. Le Groupe doit se conformer aux exigences prudentielles, y compris les obligations de communication et de reporting ainsi que les exigences en matière de capital, de liquidité et autres. Le Groupe doit également fournir toutes les informations, la documentation et l’accès demandés lors des inspections sur site ou en réponse à des demandes ad hoc et s'engager à répondre à toutes les constatations des autorités de contrôle qui pourraient en découler.

D’un point de vue prudentiel, Ayvens doit publier des ratios de solvabilité, de levier et de grands risques et est tenue à d’autres obligations de reporting en vertu des cadres de reporting prudentiel de l’Autorité bancaire européenne, à savoir les cadres de reporting commun (COREP) et de reporting financier (FINREP). Ayvens doit réaliser l’exercice lié au processus interne d’évaluation de l’adéquation du capital (Internal Capital Adequacy Assessment Process ou ICAAP) et l’exercice lié au processus interne d’évaluation de l’adéquation des liquidités (Internal Liquidity Adequacy Assessment Process ou ILAAP) tous les ans et se conformer aux exigences du Pilier 2 déterminées par la BCE dans le cadre de son processus de contrôle et d’évaluation prudentiels (Supervisory Review and Evaluation Process ou SREP).

Du fait de ce qui précède, si le Groupe n’est pas en mesure de respecter l’ensemble des obligations qui lui incombent du fait de son changement de statut réglementaire, ou si l’autorité qui le supervise juge que les mesures prises pour s’y conformer ne sont pas suffisantes, le Groupe pourrait devoir mobiliser des ressources humaines, matérielles et financières pour mettre en œuvre des plans de remédiation afin de combler les lacunes, devoir augmenter ses fonds propres ou ses passifs éligibles à des coûts qui pourraient être préjudiciables à sa situation financière ou, en en cas de non-respect répété des exigences, se voir imposer des sanctions administratives et/ou financières par les autorités de supervision, par exemple sous la forme d’exigences plus strictes en matière de capital, ou se voir retirer son statut réglementaire de Compagnie Financière Holding.

Le Groupe a déployé des efforts pour renforcer significativement ses politiques et systèmes de gouvernance et de gestion des risques (voir section 4.2 « Organisation de la gestion des risques » pour plus de détails).

Le Groupe bénéficie de l’appui et de l’expertise de Société Générale dans le déploiement des méthodologies, règles et dispositifs permettant de répondre aux exigences réglementaires associées au statut d’institution financière significative placée sous la supervision directe de la Banque centrale européenne. 

Le Groupe a élaboré les méthodologies, politiques et dispositifs à horizon 2024 afin de répondre aux exigences réglementaires de la Banque Centrale Européenne avec l’appui et l’expertise de Société Générale dans le cadre de leur déploiement.

4.1.1.3Risques macroéconomiques et géopolitiques

Identification du risque

L’activité et les résultats du Groupe pourraient être affectés par une détérioration de l’environnement économique et/ou géopolitique.

Le Groupe pourrait être confronté à une détérioration significative de l’environnement économique résultant de crises affectant les marchés de capitaux ou du crédit, de contraintes de liquidité, de récessions régionales ou mondiales, d’une volatilité importante des cours des matières premières (notamment le pétrole), des taux de change ou des taux d’intérêt, de l’inflation ou de la déflation, de dégradations de la notation, de restructurations ou de défauts des dettes souveraines ou privées, ou encore d’événements géopolitiques (tels que des actes terroristes ou des conflits armés). De tels événements, qui peuvent évoluer rapidement et dont les effets pourraient ne pas avoir été anticipés, sont susceptibles d’affecter de manière ponctuelle ou durable les conditions dans lesquelles le Groupe évolue et d’avoir un effet défavorable significatif sur son activité, son Coût du risque, la valeur de ses actifs, ses résultats et sa situation financière.

En particulier, le Groupe est exposé à l’évolution des situations politiques, macroéconomiques ou financières des régions ou des pays dans lesquels il opère. La détérioration de ces situations pourrait avoir un impact sur l’environnement opérationnel du Groupe et ses activités, ainsi que sur le climat des affaires d’une région ou d’un pays. En cas de détérioration significative, le Groupe pourrait encourir des dépenses, des dépréciations d’actifs ou des pertes, ce qui aurait un impact négatif sur ses résultats financiers et sa situation financière.

Les opérations, les résultats et la situation financière d’Ayvens pourraient être affectées par une intensification des risques géopolitiques. Le conflit en Ukraine qui a débuté en février 2022 provoque de fortes tensions entre la Russie et les pays occidentaux, avec des impacts sur la croissance mondiale, sur le prix de l’énergie et des matières premières, ainsi que sur les sanctions économiques et financières mises en place par un grand nombre de pays, notamment en Europe et aux États-Unis. En Ukraine, qui compte environ 3 600 véhicules sous contrat de location au 31 décembre 2024 (contre une flotte financée d’environ 3 800 véhicules au 31 décembre 2023), Ayvens a pris des mesures pour soutenir au mieux ses employés, accompagner ses clients et sécuriser ses actifs. À fin 2024, la provision au titre des véhicules ayant été endommagés ou risquant de l’être ou localisés dans les territoires occupés est restée stable par rapport au 31 décembre 2023 (montant de la provision comptabilisée à 3,3 millions d’euros), sur la base de l’évaluation par la direction locale des pertes attendues ainsi que des pertes de crédit potentielles à la clientèle. Compte tenu de cette provision, le total des actifs d'Ayvens Ukraine s'élevait à 82,8 millions d'euros au 31 décembre 2024, contre 76,9 millions d'euros au 31 décembre 2023. Suite à la vente d'ALD Russie fin 2023, le 27 février 2024, la vente de la filiale LeasePlan Russie (3 500 véhicules) à Expo Capital Liz a également été finalisée après autorisation des autorités réglementaires russes compétentes. Avec cette cession, Ayvens n’est plus présent en Russie ni en Biélorussie.

Le conflit entre Israël et le Hamas qui a débuté en octobre 2023 pourrait avoir un impact sur les capacités d’approvisionnement d’Ayvens, avec également un risque sur le transport des marchandises et des matières premières via le canal de Suez. Les attaques contre des navires marchands revendiqués par les rebelles Houthis dans le détroit de Bab-el-Mandeb pourraient également impacter les approvisionnements en gaz et en pétrole, ainsi que la disponibilité et les délais de livraison des biens produits en Asie. En Asie, les relations sino-américaines, entre la Chine et Taïwan et entre la Chine et l’Union européenne sont porteuses de tensions géopolitiques et commerciales, de délocalisations de productions et de risques de fractures technologiques. Cela peut entraîner un retard dans la production de composants électroniques tels que les semi-conducteurs, ce qui pourrait avoir un impact sur la production de véhicules.

La nouvelle administration présidentielle américaine modifie les politiques économiques et étrangères des États-Unis, ce qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la situation géopolitique et sur l'évolution macroéconomique. Ces changements pourraient entraîner une volatilité accrue et des risques de perturbation, notamment au sein de la chaîne d’approvisionnement mondiale, affectant potentiellement la situation d’Ayvens sur les différents marchés. En outre, l’augmentation des droits de douane et les guerres commerciales potentielles pourraient entraîner une hausse des prix et déstabiliser le marché automobile, accentuant l’incertitude autour des prix des voitures neuves et d’occasion.

Le risque géopolitique est géré en menant une politique rigoureuse et prudente de conduite des opérations et en examinant le portefeuille géographique.

Le Groupe suit de façon rigoureuse l’évolution géopolitique dans les pays dans lesquels il opère, en portant une attention particulière aux réglementations en vigueur.

Le Groupe procède régulièrement à un examen de son portefeuille géographique d'opérations dans le cadre d'une approche risque/récompense et attractivité et gère activement son portefeuille en termes d'exposition aux pays afin de gérer le risque géopolitique.

La vaste empreinte géographique du Groupe permet de diversifier les risques en tenant compte de la volatilité associée aux évolutions macroéconomiques positives ou négatives.

4.1.1.4Risques climatiques, environnementaux, sociaux et de gouvernance

Identification du risque

L’activité du Groupe pourrait avoir des impacts négatifs sur le climat, l’environnement et la société, ou peut être impactée par les changements climatiques, environnementaux ou sociétaux.

La stratégie de durabilité du Groupe et l’intégration du Climat et de l’Environnement dans le cadre de la gestion des risques sont détaillées au Chapitre 5 « Rapport de durabilité » du présent Document d’Enregistrement Universel. Une cartographie détaillée et hiérarchisée des risques ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) est présentée en section 5.1 du présent Document d’Enregistrement Universel pour identifier, évaluer et atténuer les risques les plus significatifs.

Le défi climatique et environnemental le plus important pour Ayvens est lié aux émissions de CO2 des véhicules financés, exprimées en tant qu'émissions du Scope 3. Le transport routier est responsable de 20 % des émissions dans l’UE, dont la grande majorité (16 %) est liée aux véhicules particuliers et aux véhicules utilitaires légers (VUL), les types de véhicules financés par Ayvens. Le second impact environnemental des transports se retrouve dans la pollution par les particules fines lors de la phase d’utilisation du véhicule, comme les émissions d’oxydes d’azote (NOx) qui sont majoritairement liées aux motorisations diesel. Cette pollution entraîne des problèmes majeurs de santé publique. L’appel croissant à l’action et la politique gouvernementale sur ces deux sujets, soutenus par l’évolution des préférences des clients, pourrait avoir un impact sur Ayvens à l’avenir.

Les facteurs de risque de transition n’influencent pas seulement la valeur résiduelle des véhicules (risque lié aux actifs) mais sont également importants pour la stratégie de durabilité (risque stratégique), les capacités de remboursement de nos clients (risque de crédit) et la capacité à attirer des talents au sein de l’entreprise (risque RH).

Les facteurs de risques physiques, représentés par l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des phénomènes météorologiques violents, pourraient avoir un impact sur les actifs (véhicules et bâtiments), les capacités de remboursement des clients, les opérations et la chaîne d’approvisionnement d’Ayvens, comme détaillé dans la section 5.5.2.2.5 « Adaptation au changement climatique » (critère général applicable à toutes les activités) du présent Document d’Enregistrement Universel.

Ayvens a mis en place des actions afin de réduire les risques liés à l’ESG dans ses activités. Le Groupe réduit l’exposition aux véhicules thermiques, élargit l’offre de mobilité à des solutions multicycles et multimodales et crée, tant au niveau mondial que local, les processus et conditions nécessaires à une plus grande adoption des véhicules électriques. Ayvens suit de près les risques liés à l’ESG conformément aux pratiques de Société Générale.

Ayvens s’est engagé dans ces actions, qui s’inscrivent dans sa stratégie PowerUp 2026. Un programme complet de véhicules électriques a été mis en place en 2024 afin de couvrir tous les aspects de cette transition, avec pour objectif de maximiser l’impact positif d’Ayvens et de saisir les opportunités commerciales de la transition vers une économie bas carbone. Ces actions sont présentées dans une perspective plus large dans le rapport de durabilité (voir le chapitre 5 du présent Document d'Enregistrement Universel).

La stratégie de développement durable d’Ayvens fixe des objectifs extra-financiers ambitieux en matière d’émissions de CO2 de la flotte et d’adaptation aux véhicules électriques.

Du fait de la durée moyenne des actifs d’Ayvens, sa flotte est composée de modèles récents répondant aux dernières améliorations technologiques, aux développements en matière de sécurité, aux normes d’émissions et aux préférences des clients. Cela permet d'atténuer le risque de transition. La part croissante des véhicules électriques se traduit mécaniquement par une baisse des émissions. Les émissions de CO2 liées aux livraisons d’Ayvens sont historiquement inférieures de 10 g/km à celles du marché.

En tant que facilitateur clé pour nos clients, Ayvens s’engage à jouer un rôle majeur dans l’accompagnement des clients dans la décarbonation de leur flotte et la transition vers les véhicules électriques. Ce positionnement, appuyé par les efforts déployés sur les produits et les services, est en phase avec la demande croissante des clients et donne à Ayvens une longueur d'avance par rapport au marché dans son ensemble, à la fois sur l’électrification de la flotte et la réduction des émissions de CO2. À cet égard, les véhicules électriques représentent 40 % des voitures neuves livrées en Europe en 2024 (vs. 21 % pour le marché en 2024)(2).

4.2Dispositif de gestion des risques

4.2.1Appétit pour le risque

Principes encadrant l’appétit pour le risque

L’appétit pour le risque est défini comme le niveau de risque qu’Ayvens est préparé à assumer pour atteindre ses objectifs stratégiques.

En tant qu’entité régulée (Compagnie Financière Holding), Ayvens a formalisé sa déclaration d’appétit pour le risque dans un document qui décrit les grands principes en matière de gestion des risques ainsi que les principaux seuils d’encadrement (seuil d’alerte, limite, etc.).

Le cadre d’appétit au risque :

  • fait partie intégrante du cadre de gestion des risques d’Ayvens et du cadre de contrôle interne d’Ayvens ;
  • définit la gouvernance de l’appétit au risque ;
  • présente l’approche et la méthodologie par lesquelles l’appétit au risque est identifié, mesuré, déterminé, alloué, supervisé, communiqué et reporté ;
  • décrit la formalisation de cet appétit au risque dans le rapport d’appétit au risque ;
  • définit les interactions avec les processus stratégiques clés tels que :
    • l’identification des risques,
    • le processus interne d’évaluation de l’adéquation du capital (Internal Capital Adequacy Assessment Process, ICAAP) et le processus interne d’évaluation de l’adéquation des liquidités (Internal Liquidity Adequacy Assessment Process ou ILAAP),
    • le plan de relance, le plan de financement d’urgence et le plan de capital d’urgence,
    • la définition de la stratégie, et
    • culture et conduite, mécanisme de rémunération ;
  • est revu annuellement par le Conseil d’administration d’Ayvens.

Le cadre, élaboré selon les lignes directrices de Société Générale, s’applique à l’ensemble du périmètre d’Ayvens ainsi qu’aux tiers agissant pour ou pour le compte d’Ayvens sur lesquels Ayvens exerce un contrôle.

Profil financier

La tolérance au risque est calibrée en déterminant le plus haut niveau acceptable de dégradation du profil financier dans un scénario de test de résistance adverse (fréquence décennale). Ces indicateurs et leurs calibrages doivent être cohérents avec le budget du Groupe. Ayvens est une entité régulée soumise à des exigences réglementaires (ratio du capital total et ratio CET 1,  ratio de levier).

Risques stratégique et business

Les risques stratégique et business sont les risques liés à l’exécution de la stratégie et du plan d’affaires. Ce risque est divisé en deux catégories de risques :

  • le risque stratégique détermine l’exécution des initiatives stratégiques. À ce titre, les initiatives stratégiques d’Ayvens sont en nombre limité et peuvent être définies comme les actions et moyens principaux mis en œuvre pour atteindre les objectifs qui définissent la stratégie d’Ayvens ;
  • le risque business détermine l’exécution du plan stratégique et financier d’Ayvens. Le risque d’exécution de la trajectoire financière est encadré par un dispositif de suivi et de contrôle au sein de la Direction financière.
Risques de crédit

L’appétit au risque de crédit est géré au travers d’un dispositif de politiques de crédit et de limites de risque.

Lorsqu’elle assume le risque de crédit, Ayvens se concentre sur les relations clients à moyen et long terme, ciblant à la fois les clients avec lesquels le Groupe entretient une relation de confiance établie et les prospects représentant un potentiel de développement commercial rentable à moyen terme.

L’acceptation de tout engagement de crédit repose sur une connaissance approfondie du client (Know Your Customer, analyse de la solvabilité du client) et une compréhension approfondie de l’objet de l’opération.

Dans une opération de location ou de gestion de flotte, l’acceptabilité du risque repose, en premier lieu, sur la capacité de l’emprunteur à faire face à ses engagements, notamment au travers des flux de trésorerie qui permettront le paiement des locations. Néanmoins, le principal moyen d’atténuation est la propriété complète du véhicule par Ayvens pendant toute la durée du contrat. En outre, les véhicules loués sont essentiels pour poursuivre les activités des clients d’Ayvens pour une grande partie du portefeuille de clients d’Ayvens.

La notation des contreparties est un critère clé de la politique de crédit et sert de base à la grille d’autorisation de crédit utilisée tant dans la fonction commerciale que dans la fonction risque.

Ayvens cherche à diversifier les risques en contrôlant le risque de concentration.

La gestion proactive des risques dépréciés est essentielle pour contenir le risque de perte finale en cas de défaut d’une contrepartie. À cet égard, Ayvens a mis en place des procédures rigoureuses et/ou un suivi renforcé pour surveiller les contreparties dont le profil de risque se dégrade, notamment contact du client présentant un retard de paiement, retour du véhicule en cas de défaut, revente du véhicule ou deuxième location.

Risque de contrepartie

Le risque de contrepartie sur les activités de marché est le risque de défaut de la contrepartie d’une transaction (produits dérivés ou pensions) ou que sa solvabilité se détériore avant le règlement définitif des flux de trésorerie d’une transaction. Ayvens utilise des instruments dérivés pour atténuer les risques de taux d’intérêt et de change associés au financement des contrats de location.

L’exposition au risque de contrepartie sur les transactions de dérivés est atténuée par la compensation des transactions par l’intermédiaire de contreparties centrales ou via l’utilisation de l’ISDA (International Swaps and Derivatives Association) et des CSA (Credit Support Annex).

Le risque de contrepartie est limité et jugé non matériel pour Ayvens.

Risque de marché

Ayvens ne porte pas d’activité de marché et n’a donc pas d’appétit pour le risque de marché.

Risques non financiers (dont risque de non-conformité)

Les risques non financiers sont définis comme les risques de non-conformité, le risque de conduite inappropriée, le risque informatique, le risque de cybersécurité et les autres risques opérationnels liés au risque de crédit, au risque de marché, au risque de modèle, au risque de liquidité et de financement, au risque structurel et de taux d’intérêt. Ces risques peuvent entraîner des pertes financières.

Une gouvernance et une méthodologie ont été mises en place sur le périmètre des risques extra-financiers.

En règle générale, Ayvens n’a pas d’appétit pour le risque opérationnel et le risque de non-conformité. Par ailleurs, il existe une tolérance zéro à l’égard d’incidents suffisamment sérieux pour porter gravement atteinte à son image, compromettre ses résultats ou la confiance de ses clients et de ses collaborateurs, perturber la continuité de ses opérations critiques ou remettre en cause sa stratégie :

  • fraude interne : Ayvens ne tolère pas d’opérations non autorisées de la part de ses collaborateurs. La croissance d’Ayvens est fondée sur des relations de confiance entre ses collaborateurs, au sein de Société Générale et entre Ayvens et ses collaborateurs. Cela passe par le respect, à tous les niveaux, des principes de Société Générale, tels que la loyauté et l’intégrité. Le dispositif de contrôle interne d’Ayvens doit être en mesure de prévenir les fraudes majeures ;
  • cybersécurité : Ayvens ne tolère aucune intrusion frauduleuse, interruption de service ou compromission d’éléments de son système d’information, en particulier celles qui entraîneraient des vols de biens ou des vols de données clients. Ayvens a mis en place des moyens pour prévenir et détecter ce risque. Ayvens dispose d’un baromètre conforme aux pratiques du marché (NIST) qui mesure la maturité des contrôles de cybersécurité déployés au sein de ses entités et de l’organisation adaptée pour faire face aux éventuels incidents ;
  • fuites de données : la confiance est l’un des actifs majeurs d’Ayvens. Par conséquent, le Groupe s’engage à déployer les ressources nécessaires et à mettre en place des contrôles pour prévenir, détecter et remédier aux fuites de données. Ayvens ne tolère pas les fuites de ses informations les plus sensibles, notamment concernant ses clients ;
  • continuité des opérations : Ayvens s’appuie largement sur ses systèmes d’information pour conduire son activité et s’engage à assurer la continuité de ses services les plus vitaux et les plus critiques. Par conséquent, Ayvens a une très faible tolérance au risque d’indisponibilité des systèmes supportant ses processus vitaux, notamment lorsqu’il s’agit de systèmes d’information directement accessibles par ses clients ou permettant d’exercer son activité sur les marchés financiers. Par ailleurs, pour faire face à la survenance de certains événements extrêmes pouvant affecter durablement son système d’information, ses prestataires externes ou une entité majeure du Groupe basée à l’étranger, Ayvens développe des solutions de résilience pour assurer sa survie ;
  • prestations externalisées : Ayvens entend faire preuve d’une grande rigueur dans le contrôle des activités confiées à des prestataires externes. À ce titre, Ayvens se soumet une discipline stricte en matière de surveillance de ses prestataires qu’elle revoit selon une fréquence adaptée à leur niveau de risque. 
  • continuité de gestion : Ayvens, en tant que membre de Société Générale, entend assurer la continuité de gestion de son organisation.
  • sécurité physique : Ayvens applique des normes de sécurité pour protéger les actifs personnels, physiques et intangibles dans tous les pays où elle exerce ses activités. Ayvens s’appuie sur la Direction de la sécurité de Société Générale qui assure le bon niveau de protection contre les risques et menaces, notamment par des audits de sécurité sur une liste de sites qu’elle définit ;
  • les erreurs d’exécution : Ayvens a organisé ses opérations et activités quotidiennes au moyen de procédures conçues pour promouvoir l’efficacité et atténuer le risque d’erreurs. Malgré la mise en place d’un cadre robuste de contrôles internes, le risque d’erreurs ne peut être totalement évité. Ayvens a une faible tolérance aux erreurs d’exécution qui auraient un impact particulièrement fort sur sa propre organisation ou sur ses clients ;
  • obsolescence des applications et des infrastructures : Ayvens ne tolère aucune obsolescence des actifs critiques dans la mesure où cette obsolescence augmenterait notre risque en termes de qualité de service, de continuité des opérations et de cybersécurité. Ayvens entend anticiper la fin de vie des technologies afin de prévenir ces risques, qui sont pilotés à travers un ensemble d’indicateurs mesurant l’obsolescence actuelle et future de la plupart des applications et infrastructures critiques via une gouvernance dédiée au niveau du Groupe ;
  • qualité des données, agrégation des risques et préparation des rapports : les données sur lesquelles Ayvens s’appuie constituent pour le Groupe un actif essentiel à la conduite et au pilotage éclairé de ses activités. Des opérations courantes à la préparation des rapports de gestion, cet actif est utilisé pour le pilotage et les décisions stratégiques. Enfin, le Conseil d’administration et les superviseurs s’appuient sur cet actif pour mener à bien leur mission de supervision. Il y a donc lieu de déployer une gouvernance et un cadre rigoureux en termes de qualité des données, notamment pour la gestion des risques, ainsi qu’une architecture robuste pour l’agrégation des données et la préparation des rapports. Ayvens ne tolère aucune situation qui empêcherait le Groupe de soumettre des rapports de risque (y compris les indicateurs) ou des demandes ponctuelles et/ou régulières au superviseur et à la haute gouvernance du Groupe, ou retarderait ces soumissions. Il en va de même pour les rapports qui nécessitent une nouvelle soumission ou qui n’étayent pas la prise de décision en raison d’importants problèmes de qualité ou d’un niveau de qualité insuffisant qui n’auraient pas été détectés par les mécanismes d’agrégation et de préparation des rapports, y compris les contrôles. Le groupe Ayvens a une faible tolérance à l’égard de la qualité insuffisante des données pour développer ses principaux modèles de gestion des risques ;
  • risque de non-conformité : le risque de non-conformité est considéré comme un risque non-financier dans la taxonomie des risques du Groupe. Agir en conformité, c’est comprendre et respecter les règles externes et internes qui régissent nos activités bancaires et financières (leasing). Ces règles visent à assurer une relation transparente et équilibrée entre Ayvens et l’ensemble de ses parties prenantes. La conformité est la pierre angulaire de la confiance entre le Groupe, ses clients, ses superviseurs et ses collaborateurs. Le respect des règles est de la responsabilité de tous les collaborateurs du Groupe, qui doivent faire preuve de conformité et d’intégrité au quotidien. Les règles doivent être clairement exprimées, et le personnel a été informé et formé pour bien les comprendre. Ayvens n’a pas d’appétence pour le risque de non-conformité. Ayvens est tenu de se conformer strictement à toutes les lois et réglementations qui régissent ses activités dans tous les pays dans lesquels elle opère et met en œuvre les meilleures pratiques internationales à cet effet.
Risques structurels – Risque de liquidité

La gestion du risque de liquidité repose principalement sur un suivi du risque de financement, à travers l’indicateur d’impasse de liquidité d’Ayvens et les besoins de refinancement interne (ou la contribution à la position de liquidité de Société Générale). Le respect de ses limites de refinancement internes respectives permet de s’assurer que les besoins de refinancement externe de Société Générale restent compatibles avec le plan de refinancement.

Risques structurels – Risques de taux d’intérêt et de change

Le risque de taux d’intérêt structurel (également appelé risque de taux d’intérêt dans le portefeuille bancaire – IRRBB) fait référence au risque – actuel ou prospectif – impactant les capitaux propres et les résultats d’Ayvens (donc pour la valeur actuelle nette et la marge d’intérêt nette) causés par l’évolution défavorable des taux d’intérêt affectant les éléments composant son portefeuille bancaire. Il existe quatre types de risque principaux : le risque de niveau de taux, le risque de courbe de taux, le risque optionnel (résultant d’options automatiques et d’options comportementales) et le risque de base lié à l’impact des variations relatives des indices de taux d’intérêt. Les quatre types d’IRRBB sont susceptibles d’affecter la valeur ou le rendement des actifs, passifs et des éléments hors-bilan sensibles aux taux d’intérêt.

La gestion des risques de taux d’intérêt structurel d’Ayvens repose principalement sur la sensibilité de la valeur actuelle nette (« VAN ») des positions résiduelles à taux fixe (excédents ou insuffisances) aux variations de taux d’intérêt, ainsi que sur la sensibilité des revenus selon plusieurs scénarios de taux d’intérêts.

La politique d’Ayvens en matière de risques de change structurels est d’exiger des entités qu’elles couvrent leurs expositions aux fluctuations des taux de change, en adossant l’ensemble des éléments du bilan et de l’hors-bilan, et de suivre les expositions résiduelles avec des limites de faible montant.

Risques de modèle

Une mauvaise conception, mise en œuvre, utilisation ou une surveillance non rigoureuse des modèles peuvent avoir deux conséquences défavorables principales : une sous-estimation des capitaux propres issus des modèles validés par les régulateurs et/ou des pertes financières.

Le Groupe s’engage à définir et à déployer des standards internes de réduction du risque de modèle sur la base de principes clés, dont notamment la mise en place de trois lignes de défense indépendantes, l’approche de proportionnalité s’appuyant sur l’inventaire des modèles, une méthodologie de modélisation par niveaux (c’est-à-dire des standards modulaires en fonction du niveau inhérent de risque associé à chaque modèle) et la cohérence des approches utilisées.

L’appétit pour le risque de modèle est défini pour les familles de modèles suivantes : risque de crédit IRB et IFRS 9, risques de marché et de crédit de contrepartie, modèles d’évaluation du risque lié à l’actif du véhicule, gestion actif-passif, algorithmes de trading, familles de modèles de conformité et d’octroi.

Risque d’assurance

L’objectif d’Ayvens est de minimiser les coûts liés aux dommages payés au titre des programmes d’auto-assurance (dommages propres) dans ses entités de location et la vente d’assurance par l’assureur d’Ayvens en optimisant autant que possible le revenu des primes et en s’assurant que les clients sont sélectionnés selon des critères de souscription prudents conduisant à une prime appropriée au risque, via le suivi du ratio de perte.

Risque lié aux activités de location opérationnelle (risque lié aux actifs)

Le risque de valeur résiduelle est le risque de perte de valeur du fait de l’évolution du prix des véhicules sur le marché de l’occasion. Le prix de revente des véhicules est estimé au début du contrat de location et cette estimation peut être différente de la valeur du prix de revente final, générant ainsi un gain ou une perte. Ce risque couvre également, dans une moindre mesure, le risque sur la valeur de la réparation, de l’entretien et des pneumatiques (RMT).

Ayvens reste par nature vigilant quant à la bonne appréciation de la valeur future de ses actifs (qui présentent l’avantage d’être liquides et diversifiés en termes de marques et de géographie) tout en suivant l’évolution des marchés des véhicules d’occasion.

Éléments clés de l’activité d’Ayvens et principales sources potentielles de pertes en cas de crise majeure, la fixation, la mesure et la surveillance de la valeur résiduelle s’appuient sur l’expertise sans cesse renforcée par le développement de nouveaux outils (constitution d’une large base de données de véhicules d’occasion, automatisation des processus, mise en place d’outils statistiques performants). La politique de pricing et de réévaluation d’Ayvens reste prudente et protège davantage l’activité des incertitudes économiques qui pourraient impacter le marché de la location longue durée.

4.3Gestion et adéquation du capital

4.3.1Cadre réglementaire

Le cadre général défini par Bâle III s’articule autour de trois piliers :

  • le Pilier 1 fixe les exigences minimales de solvabilité, de levier et de liquidité et définit les règles que les banques doivent utiliser pour mesurer les risques et calculer les exigences de fonds propres associées, selon des méthodes standard ou plus avancées ;
  • le Pilier 2 concerne la surveillance discrétionnaire mise en place par l’autorité compétente, qui lui permet – sur la base d’un dialogue constant avec les établissements de crédit supervisés – d’évaluer l’adéquation des exigences de fonds propres telles que calculées dans le cadre du Pilier 1, et de calibrer des exigences de fonds propres additionnelles en tenant compte de l’ensemble des risques auxquels ces établissements sont exposés ;
  • le Pilier 3 encourage la discipline de marché en développant un ensemble d’exigences de publication d’informations qualitatives ou quantitatives qui permettront aux acteurs du marché de mieux évaluer les fonds propres, l’exposition aux risques, les processus d’évaluation des risques et, par conséquent, l’adéquation des fonds propres d’un établissement.

Etat de durabilité

Comment lire l’état de durabilité

L’Etat de Durabilité (chapitre 5) du Document d’enregistrement universel d’Ayvens (URD) offre une vue d’ensemble transparente de l’approche du développement durable en conformité avec la nouvelle directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) et aux normes européennes d’information en matière de durabilité (ESRS). Ce chapitre décrit la stratégie et le cadre de gouvernance, ainsi que les impacts, risques et opportunités matériels en matière de durabilité.

La section « Informations générales » établit les bases du rapport de durabilité et aborde les points suivants : base de préparation, principales exigences publication, structure de gouvernance, modèle économique et approche stratégique de la durabilité. Elle comprend l’évaluation de la double matérialité (DMA) et détaille la vue d’ensemble de la chaîne de valeur, les intérêts des parties prenantes, la méthodologie DMA et les IRO.

La section « Environnement » présente l’approche du changement climatique (ESRS E1), de la pollution (ESRS E2) et de l’utilisation des ressources et de l’économie circulaire (ESRS E5), en mettant l’accent sur les efforts visant à atténuer l’impact environnemental et à promouvoir des pratiques durables. La dernière section porte sur l’alignement sur la taxonomie de l’UE pour les activités durables, illustrant les efforts mis en œuvre pour intégrer des pratiques commerciales durables.

La section « Social » couvre la responsabilité envers les effectifs internes d’Ayvens (ESRS S1), les travailleurs au sein de la chaîne de valeur (ESRS S2), et les consommateurs et les utilisateurs finaux (ESRS S4), reflétant les efforts visant à maintenir des pratiques de travail équitables, à respecter les droits de l’homme et à protéger les consommateurs.

La section « Gouvernance » se concentre sur la conduite des affaires (ESRS G1), décrivant les principes éthiques, les politiques d’entreprise, et la conformité aux cadres légaux et réglementaires.

Pour assurer la cohérence globale et fournir des informations plus détaillées, des références croisées sont intégrées tout au long de ce chapitre, guidant les lecteurs vers les sections pertinentes du rapport de durabilité (chapitre 5) ou vers le contenu plus large de l’URD pour un contexte développé. En outre, des détails sur les processus de diligence raisonnable et les exigences législatives de l’UE figurent en annexe de la partie « Informations générales ».

5.1ESRS 2 Informations générales à publier

Ce chapitre explore les exigences de l’ESRS 2 offrant une vue d’ensemble structurée de ses principales composantes et attentes. Le tableau suivant fournit un guide de lecture pour cette section spécifique.

Contenu

Numéro de page

Base de préparation

 

  • Base de préparation des déclarations de durabilité consolidées

 Base de préparation de l’état de durabilité consolidé

  • Publication d’informations relatives à des circonstances particulières

 Publication d’informations relatives à des circonstances particulières

Gouvernance

 

  • Cadre de gouvernance de la durabilité et surveillance

 Cadre de gouvernance de la durabilité et surveillance

  • Déclaration sur la diligence raisonnable

 Déclaration sur la diligence raisonnable

  • Gestion des risques et contrôles internes concernant l’information en matière de durabilité

 Gestion des risques et contrôles internes concernant l’information en matière de durabilité

Stratégie

 

  • Stratégie et modèle économique de durabilité

 Stratégie et modèle économique de durabilité

  • Parties prenantes

 Parties prenantes

  • Chaîne de valeur

 Chaîne de valeur

Évaluation de la double matérialité

 

  • Identification des impacts, risques et opportunités

 Identification des impacts, risques et opportunités

  • Gouvernance et pilotage stratégique des impacts, risques et opportunités matériels

 Gouvernance et pilotage stratégique des impacts, risques et opportunités matériels

  • Processus d’identification, d’évaluation et de suivi des impacts, risques et opportunités

 Processus d’identification, d’évaluation et de suivi des impacts, des risques et des opportunités

  • Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels

 Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels

Tableaux de référence

 

  • Table de concordance

 Table de concordance

  • Annexe B : Points de données issus de la législation de l’Union européenne

 Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par le rapport de durabilité de l’entreprise

5.1.1Base de préparation

Base de préparation de l’état de durabilité consolidé

Le groupe Ayvens a établi son état de durabilité consolidé pour l’exercice clos le 31 décembre 2024, conformément à :

  • l’ordonnance n° 2023-1142 du 6 décembre 2023 (l’« ordonnance transposant la CSRD ») relative à la transposition en droit français de la directive (UE) 2022/2464 du 14 décembre 2022, communément appelée directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD) ; et
  • le règlement délégué (UE) 2023/2772 de la Commission du 31 juillet 2023 établissant les normes d’information en matière de durabilité (European Sustainability Reporting Standards, communément appelés « ESRS ») ; et
  • les exigences de publication d’informations liées à l’article 8 de la Taxonomie de l’UE et aux actes délégués.

Ayvens est également soumise à diverses réglementations en matière de durabilité et à d’autres cadres de reporting, qui recouvrent une partie des enjeux décrits dans le rapport de durabilité. Lorsque tel est le cas, cela sera spécifiquement mentionné dans la section concernée et pourra être référencé dans l’annexe de l’ESRS 2 - 5.1.5 (Annexe B : Points de données issus de la législation de l’Union européenne).

Première année d’application

Les informations présentées dans cet état de durabilité ont été préparées dans le contexte d’une application des exigences légales, réglementaires et normatives ci-dessus – une première pour le Groupe. Cette première mise en œuvre est caractérisée par des incertitudes quant à l’interprétation des textes, et une première analyse de double matérialité effectuée en l’absence de pratiques consolidées et de données de comparaison.

Dans ce contexte, et à des fins de vérifiabilité et clarté, le Groupe s’est attaché à appliquer les exigences réglementaires énoncées dans les ESRS et à publier sur la base des informations disponibles à la date d’approbation du présent état de durabilité par le Conseil d’administration, ce qui conduit à des :

  • estimations (section 5.1.1 « Estimations et incertitudes »), pour lesquelles les méthodologies et les hypothèses pourraient être affinées lorsque la disponibilité et la qualité des données augmenteront; et
  • limitations du périmètre sur :
    • les activités couvertes par l’évaluation de la matérialité (section 5.1.4. « Résultats de l’évaluation des IRO en lien avec la stratégie et le modèle économique »),
    • l’identification des activités éligibles et alignées au titre de la Taxonomie européenne (section 5.5 et annexes associées - 5.5),
    • les activités couvertes par le Plan d’action contre le changement climatique (« Plan d’action contre le changement climatique » - Plan d’action contre le changement climatique),
    • les actifs sous-jacents du Groupe retenus pour le calcul des émissions de gaz à effet de serre (section 5.2.4 « Périmètre de calcul des émissions de GES attribuées au Groupe »), ainsi que la pollution et l’utilisation de ressources naturelles : vélos et scooters. Dans certains pays européens, Ayvens loue également des vélos ou des scooters. Les vélos et les scooters sont inclus dans le terme générique de « véhicules » utilisé dans l’Évaluation de la double matérialité. En revanche, les vélos et scooters ne sont pas inclus dans le reporting quantitatif en raison de la faible matérialité des volumes (moins de 1 % de la flotte gérée par Ayvens) et de l’empreinte environnementale (tous les vélos étant électriques ou sans moteur), ainsi que le manque d’informations quantitatives,
    • les entités de plus de 10 salariés au titre des activités en nom propre du Groupe.

Enfin, compte tenu de la trajectoire sous-jacente évolutive de la CSRD et des ESRS, et dans une démarche d’amélioration continue, le Groupe pourrait, le cas échéant, adapter dans les années à venir le contenu de son état de durabilité, ses processus de collecte et de publication des données, ainsi que son cadre de contrôle interne. Il s’agirait notamment de tenir compte de :

  • L’évolution du cadre réglementaire et normatif ;
  • Publier des orientations complémentaires ou des questions-réponses pour faciliter une meilleure compréhension des exigences ;
  • Interprétations des exigences et bonnes pratiques réglementaires et normatives ;
  • Une plus grande disponibilité des données, notamment sur la pollution et l’utilisation des ressources (sections 5.3 « ESRS E2 – Pollution » et 5.4 « ESRS E5 – Utilisation des ressources et économie circulaire »).
Périmètre du rapport de durabilité d’Ayvens

Ayvens établit son état de durabilité sur une base consolidée conforme aux règles de consolidation des états financiers. Toutes les unités opérationnelles (sans exception) sont pleinement intégrées au reporting de durabilité.

Exemptions de publication d’informations

Aucune exclusion n’a été appliquée concernant la propriété intellectuelle, le savoir-faire, les résultats d’innovation ou d’autres activités commerciales, ce qui assure une représentation transparente et complète des éléments matériels au sein d’Ayvens. En outre, Ayvens ne fait pas usage de l’exemption de publication prévue par les articles 19 bis, paragraphe 3, et 29 bis, paragraphe 3, de la directive 2013/34/UE, qui permet aux sociétés de certains États membres de ne pas communiquer d’informations sur des développements imminents ou des négociations en cours.

Par ailleurs, Ayvens ne propose aucun produit ou service interdit sur certains marchés, renforçant ainsi renforçant ainsi l'accent mis sur la conformité réglementaire et la transparence dans l’ensemble de ses opérations.

Intégration des normes de durabilité et publication d’informations relatives à la chaîne de valeur

Le rapport de durabilité d’Ayvens s’aligne sur la directive CSRD, les exigences générales de l’ESRS 1 et les normes de publication de l’ESRS 2, garantissant une approche globale de sa chaîne de valeur amont et aval. Pour plus de détails, se référer à l’infographie sur la chaîne de valeur à la section 5.1.3 ( 5.1.3). En outre, dans l’annexe de ce sous-chapitre, pour plus de détails sur les exigences de publication d’informations ESRS et les points de données spécifiques incorporés au moyen de renvois, voir ESRS 2 - 5.1.5 (Annexe B : Points données issus de la législation de l’Union européenne).

Publication d’informations relatives à des circonstances particulières
Horizons temporels

Ayvens applique un cadre cohérent pour les horizons temporels dans l’ensemble de son reporting de durabilité afin d’assurer l’alignement avec la planification financière et stratégique. Ces calendriers permettent de structurer l’évaluation des impacts, des risques et des opportunités, et de clarifier le moment où les enjeux de durabilité devraient se matérialiser au sein des opérations et de la chaîne de valeur de l’entreprise. Les horizons temporels ne s’écartent donc pas des principes directeurs généraux de l’ESRS 1.

Les horizons temporels définis sont les suivants :

  • Court terme (ST) : 0 à 1 an (en fonction de la période de reporting financier).
  • Moyen terme (MT) : entre 1 et 5 ans.
  • Long terme (LT) : plus de 5 ans.
  • Invariable (UT) : l’impact reste constant à court, moyen et long terme.

En maintenant ces calendriers standardisés, Ayvens assure la cohérence, la comparabilité et la transparence de ses informations en matière de durabilité. Ces horizons temporels sont appliqués aux évaluations de la matérialité, aux évaluations des risques et à la planification stratégique. Le but est de refléter avec précision le calendrier prévu des développements en matière de durabilité au sein de l’entreprise.

Estimations et incertitudes

L’information en matière de durabilité est susceptible de faire l’objet d’incertitudes liées à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données internes et externes utilisées, par exemple pour la chaîne de valeur (voir développements ci-dessous). Ces informations peuvent également être affectées par d’éventuels événements futurs dont l’issue et les conséquences sont par nature incertaines, y compris celles qui échappent au contrôle de l’entreprise. En outre, certaines informations, telles que les informations prospectives, les données non disponibles et la quantification de certaines informations relatives à la durabilité (dans des domaines environnementaux très spécifiques) font l’objet d’estimations et de jugements fondés notamment sur l’expérience du Groupe et sur des référentiels internationalement reconnus en matière de durabilité. Ces estimations sont étroitement liées aux hypothèses et choix méthodologiques retenus.

Utilisation d’estimations et limitations associées

Des indicateurs sont présentés dans l’état de durabilité, en particulier en ce qui concerne les informations sur la chaîne de valeur du Groupe, telles que le calcul des émissions de CO₂, basé sur des estimations, des moyennes ou des hypothèses, et sont sources d’incertitudes quant à leur volatilité et à la qualité des données d’entrée. En effet, plusieurs indicateurs constituent des estimations par construction, quand ils ne peuvent pas être mesurés directement puisque les données sous-jacentes proviennent soit directement des fournisseurs (comme les constructeurs automobiles), soit de fournisseurs de données externes (comme les agences environnementales). Par exemple, les facteurs d’émission qui convertissent les données d’activités en émissions de gaz à effet de serre (GES, exprimées en tonnes équivalent dioxyde de carbone – teq CO₂) sont eux-mêmes sujets à des variations en fonction des sources utilisées ou des contextes d’application. Par nature, les émissions de CO₂ couvrent un large éventail de catégories, incluant les véhicules et les pièces détachées, les fournitures d’équipements et de services, la gestion des déplacements, chacune contenant ses propres incertitudes. Enfin, l’absence de consensus dans les pratiques méthodologiques et l’évolution constante de l’environnement réglementaire constituent également une source de complexité et d’incertitude pour l’estimation globale des émissions de GES à l’échelle mondiale.

Lorsque c’est nécessaire, les indicateurs publiés dans le rapport de durabilité sont accompagnés d’explications, notamment sur la nature ou les limites des données, ou des estimations (approximations) utilisées. Ces explications sont mentionnées dans la description de l’indicateur.

Dans ce contexte, Ayvens s’est efforcé d’appliquer les pratiques et méthodologies les plus évoluées. Nous améliorerons en continu notre démarche, sous réserve de la diffusion progressive de données qualitatives standard par les partenaires externes et les fournisseurs de données d’Ayvens.

Utilisation de données de substitution (proxys)

Certains indicateurs mentionnés dans ce rapport ont été calculés à l’aide de données de substitution, faute de mesures directes dans les bases de données disponibles. Afin de respecter les exigences en matière d’information, Ayvens a utilisé des méthodologies établies, telles que des facteurs d’émissions reconnus, pour estimer les données pertinentes.

Les indicateurs suivants ont été établis sur la base de données de substitution :

  • ESRS E1 – Changement climatique : des proxys ont été utilisées dans des catégories très spécifiques du rapport sur les GES :
    • Scope 3.2 (biens d’équipement) : utilisation de proxys pour la répartition du poids d’un véhicule entre la partie moteur, l’enveloppe et la batterie.
    • Scopes 3.4 et 3.9 (transport et distribution amont et aval) : hypothèses faites sur le kilométrage des véhicules de livraison et part des camions utilisés.
    • Scope 3.7 (déplacements domicile-travail des salariés) : part des modes de transport utilisés par le personnel, nombre de kilomètres parcourus par mode de transport, part du travail à domicile et électricité utilisée par le personnel pendant le travail à domicile.
    • Scope 3.11 (utilisation des produits vendus) : utilisation de données de substitution pour déterminer le kilométrage total parcouru sur la durée de vie totale du véhicule.
    • Scope 3.12 (fin de vie) : pourcentage de recyclage des différents composants du véhicule.
    • Scope 3.11 et 3.13 (actifs loués en aval) : utilisation d’électricité par les véhicules électriques.
  • ESRS E2 - Pollution : pollution de l’air, de l’eau et du sol
    • Émissions hors gaz d’échappement et émissions de gaz d’échappement résultant de l’utilisation des véhicules.
  • ESRS E5 – Utilisation des ressources et économie circulaire : composition matérielle d’un véhicule

Si les données de substitution constituent une approche d’estimation pratique, elles n’ont pas la précision des mesures directes spécifiques à la chaîne de valeur d’Ayvens. Le Groupe Ayvens est conscient de cette limite et s’efforce d’affiner sa méthodologie à mesure que des données de meilleure qualité sont disponibles auprès de partenaires externes et de fournisseurs de données.

5.2ESRS E1 Changement climatique

Ce chapitre explore les exigences de l’ESRS E1, offrant une vue d’ensemble structurée de ses principales composantes et attentes. Le tableau suivant fournit un guide de lecture pour cette section spécifique.

Sommaire

Numéros de page

Impacts, risques et opportunités

 

  • Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités matériels identifiés

 5.2.1

Stratégie

 

  • Plan d’action contre le changement climatique

 Plan d’action contre le changement climatique

  • Analyse de la résilience

 Analyse de la résilience

Gestion des impacts, risques et opportunités

 

  • « Mobility as a service »

 1.

  • Transition énergétique et véhicules à faible émissions

 2.

  • Politique mondiale des achats

 3.

Indicateurs

 

  • Émissions brutes de GES des scopes 1, 2, 3 et émissions totales de GES

 Émissions brutes et consommation d’énergie des scopes 1,2 et 3

  • Consommation d’énergie et mix énergétique

 Indicateurs des scopes 1 et 2

  • Projets d’absorption et d’atténuation des GES financés au moyen de crédits carbone

 Projets d’absorption et d’atténuation des GES financés au moyen de crédits carbone

5.2.1Impacts, risques et opportunités

Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités matériels identifiés

NOM DE L’IRO

Type

Localisation de
la chaîne de valeur

 

 

Émissions de GES liées à l’utilisation des véhicules par les clients (carburant/électricité).

Impact négatif

Aval

 

 

L’impact négatif identifié provient des émissions de CO₂ provenant de l’utilisation des véhicules, qui constituent une part importante des émissions sur la durée de vie d’un véhicule, en particulier pour les moteurs thermiques (essence et diesel). Ayvens évalue le cycle de vie complet d’un véhicule, en tenant compte des émissions à la fois pendant et après la période de financement, généralement de 4 à 5 ans. Ces émissions contribuent à l’empreinte carbone Scope 3 d’Ayvens. La phase d’utilisation des véhicules pendant ou après le contrat de location est qualifiée d’aval de chaîne de valeur, par opposition à l’amont, qui comprend les émissions lors du processus de fabrication. 

 

 

Émissions de GES provenant du processus de fabrication des véhicules et des pièces pour l’entretien de la flotte.

Impact négatif

Aval

 

 

L’impact négatif considéré provient des émissions de GES générées lors du processus de fabrication des véhicules et des pièces de rechange nécessaires à la production et à l’entretien des véhicules. Les émissions liées aux processus de production et d’entretien des véhicules représentent un impact environnemental significatif, en particulier pour les véhicules électriques. Ces émissions contribuent à l’empreinte carbone Scope 3 d’Ayvens. L’impact est qualifié d’amont (fabrication de pièces de véhicules) et d’aval (entretien de véhicules et pièces).

 

 

Consommation d’électricité par les consommateurs à des fins de recharge des véhicules électriques.

Impact négatif

Aval

 

 

Bien que les véhicules électriques réduisent les émissions par rapport aux véhicules thermiques, leur durabilité est toujours influencée par l’empreinte carbone de la production d’électricité pour la recharge. Cet impact persiste au-delà de la période de financement, pendant toute la durée de vie du véhicule. L’empreinte carbone de la production d’électricité influe sur la durabilité globale de l’adoption des véhicules électriques. La durabilité de l’adoption des véhicules électriques dépend de la transition vers des sources d’énergies renouvelables, avec des implications financières liées aux coûts de l’électricité, aux stratégies de tarification et à l’évolution des réglementations énergétiques. 

 

 

Consommation d’électricité par les fournisseurs/fabricants/prestataires à chaque étape de la chaîne de valeur (fabrication des véhicules, maintenance de la flotte, entretien/réparation des véhicules, gestion des contrats via des plateformes numériques, processus de fin de vie – broyage des véhicules).

Impact négatif

Amont
Aval
Activités propres

 

 

L’impact négatif traité provient de la production d’électricité tout au long du cycle de vie du véhicule, y compris la fabrication, l’entretien de la flotte, la gestion des contrats et le traitement de la fin de vie du véhicule. Alors que l’électrification de ces procédés réduit la dépendance aux combustibles fossiles, la production d’électricité elle-même porte toujours une empreinte carbone. Ayvens s’implique indirectement dans cette problématique au travers de ses relations avec ses fournisseurs et de ses partenariats de services.

 

 

Pression sur les prix des voitures d’occasion dans le processus de revente et variabilité supplémentaire des prix pour l’ensemble des groupes motopropulseurs. 

Risques de transition

Aval
Activités propres

 

 

Le risque de transition provient des fluctuations des prix de revente des véhicules et de la variabilité des motorisations, influencée par plusieurs facteurs clés. Il s’agit notamment des politiques de réduction des émissions, de la fragmentation des politiques entre les régions, de l’introduction de véhicules moins coûteux et de technologies de pointe, de la fluctuation des prix de l’énergie et de l’évolution des préférences des clients, qui se tournent à présent vers les véhicules électriques. L’impact est principalement concentré au sein des opérations d’Ayvens et en aval de la chaîne de valeur. La variabilité des prix impacte considérablement la valorisation de la flotte, les stratégies de location et la rentabilité globale de la revente, ce qui crée une incertitude dans les projections des tendances du marché. La mise en œuvre fragmentée des politiques de l’UE entre les États membres aggrave encore ces défis, ce qui rend les prévisions tarifaires et réglementaires plus complexes. 

 

 

Baisse de la demande de véhicules de la part des clients Business to Business en raison de l’évolution
et de la fragmentation de la réglementation et de la fiscalité sur les véhicules de société (ex. « super malus »).

Risques de transition

Aval
Activités propres

 

 

Le risque de transition découle du fait qu’Ayvens est confrontée à une baisse potentielle de la demande de véhicules de la part des clients B2B en raison de l’évolution et de la fragmentation des réglementations et des politiques fiscales sur les véhicules de société. Ce contexte crée des incertitudes financières pour les entreprises clientes, impactant les décisions de location et les stratégies de gestion de flotte. Les clients peuvent retarder le renouvellement de leur flotte ou se tourner vers d’autres solutions de mobilité, créant une volatilité dans les projections de la demande.

 

 

Augmentation des coûts d’assurance en raison de phénomènes météorologiques extrêmes.

Risques physiques

Activités propres

 

 

Le risque physique résulte de l’augmentation des coûts d’assurance et de réassurance en raison d’événements météorologiques plus fréquents et violents, qui peuvent causer des dommages aux actifs d’Ayvens, y compris les locaux et les véhicules. La hausse des coûts de réassurance liée aux catastrophes naturelles entraîne une augmentation des cotisations d’assurance, ce qui augmente les passifs financiers associés aux dommages aux actifs causés par des événements météorologiques extrêmes. Les changements réglementaires dans l’évaluation des risques climatiques pourraient augmenter davantage les coûts de réassurance, affectant ainsi la valorisation de la flotte et la tarification des actifs. La société Ayvens est directement exposée à cette problématique du fait de la détention et de la gestion d’actifs nécessitant une couverture d’assurance. 

 

 

Augmentation des ventes de véhicules électriques en raison de l’envolée de la demande (accélération de l’électrification des transports, et la pression pour réduire les émissions des flottes d’entreprise).

Opportunités

Activités propres

 

 

L’opportunité réside dans la demande croissante de véhicules électriques, qui présente des perspectives d’activité dans la location de véhicules, les services, le conseil, la location de véhicules d’occasion et sur le marché de la revente de véhicules électriques. Cette transition permet également à Ayvens de réduire son empreinte carbone et de contribuer à la sortie des énergies fossiles. L’impact est principalement concentré sur les activités d’Ayvens, ce qui est conforme à ses objectifs commerciaux et de durabilité. 

 

 

5.3ESRS E2 Pollution

Ce chapitre explore les exigences de l’ESRS E2, offrant une vue d’ensemble structurée de ses principales composantes et attentes. Le tableau suivant fournit un guide de lecture pour cette section spécifique.

Sommaire

Numéros de page

Impacts, risques et opportunités

 

  • Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités matériels identifiés

 Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités matériels identifiés

Gestion des impacts, risques et opportunités

 

  • Politiques en matière de pollution

 Politiques en matière de pollution

  • Actions relatives à la pollution

 Actions relatives à la pollution

Indicateurs et cibles

 

  • Cibles en matière de pollution

 Cibles en matière de pollution

  • Indicateurs : pollution de l’air, de l’eau et des sols

 Indicateurs : Pollution de l’air, de l’eau et du sol

5.3.1Impacts, risques et opportunités

Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités matériels identifiés

NOM DE L’IRO

Type

Localisation de la chaîne de valeur

 

 

Pollution de l’air liée à l’utilisation des véhicules.

Impact négatif

Aval

 

 

L’impact négatif traité provient de la pollution de l’air lors de l’utilisation des véhicules, qu’il s’agisse de véhicules électriques ou de véhicules à moteur thermique. Les polluants sont principalement les oxydes d’azote (NOx) et des particules fines. Ayvens prend en compte à la fois les émissions de gaz d’échappement et les émissions hors gaz d’échappement (pneumatiques, freins) lorsqu’il s’agit de la pollution de l’air générée par l’utilisation des véhicules. Cet impact est concentré dans la chaîne de valeur aval, se produisant tout au long de la vie du véhicule et s’étendant au-delà de la période de financement.

 

Pollution de l’air par le processus de fin de vie des véhicules.

Impact négatif

Aval

 

 

En fin de vie du véhicule, le tri et le traitement des matériaux contribuent aux émissions. Une élimination inappropriée peut entraîner une pollution non réglementée. Le recyclage des batteries soulève des enjeux environnementaux complémentaires, nécessitant un traitement spécialisé pour prévenir les émissions dangereuses. Cet impact est concentré en aval de la chaîne de valeur, au-delà du contrôle opérationnel direct d’Ayvens, les constructeurs jouant un rôle clé dans la conception des véhicules pour qu’ils soient recyclables et minimisent la pollution liée à l’élimination. L’impact s’étend sur des horizons à court, moyen et long terme, en fonction des progrès des technologies de recyclage et des évolutions réglementaires.

 

 

Pollution de l’air par le processus de fabrication des véhicules/vélos
(extraction, production de pièces automobiles et électroniques).

Impact négatif

Amont

 

 

L’impact négatif provient de la pollution de l’air et des émissions de particules fines générées tout au long de l’extraction, de la production et de la logistique des véhicules et des pièces électroniques. Ces émissions proviennent des processus de fabrication, de la logistique mondiale de livraison des pièces et du cycle de production à forte intensité énergétique, qui repose sur le gaz, l’électricité et le charbon. L’impact est concentré sur la chaîne de valeur amont. Bien qu’Ayvens n’ait pas de contrôle direct sur les émissions de fabrication, l’entreprise est indirectement impliquée par ses pratiques d’achat et son engagement auprès des fournisseurs.

 

 

Pollution des sols causée par l’usure des pneumatiques (caoutchouc synthétique) et par les émissions des moteurs.

Impact négatif

Aval

 

 

La pollution des sols due à l’usure des pneumatiques et aux émissions des moteurs est une préoccupation environnementale. En effet, les particules de caoutchouc synthétique et les polluants s’accumulent dans l’environnement routier, le ruissellement de l’eau et les écosystèmes du sol. Étant donné que la dégradation des pneumatiques et les émissions des moteurs se produisent principalement lorsque les véhicules sont en cours d’utilisation, l’impact est concentré dans la chaîne de valeur en aval.

 

 

Pollution de l’eau causée par l’usure des pneumatiques (caoutchouc synthétique) et par les émissions des moteurs.

Impact négatif

Aval

 

 

Le principal impact négatif provient de la pollution de l’eau causée par l’usure des pneumatiques et les émissions du moteur lors de l’utilisation du véhicule. À mesure que les pneumatiques se dégradent, les microplastiques et les particules de caoutchouc synthétique s’infiltrent dans les cours d’eau par le ruissellement, contaminant les écosystèmes aquatiques. En outre, les émissions des moteurs libèrent des résidus d’huile, des particules de carburant et des métaux lourds dans les sources d’eau, augmentant encore les risques environnementaux. Cet impact est concentré en aval de la chaîne de valeur, principalement lors de l’exploitation des véhicules.

 

 

5.4ESRS E5 Utilisation des ressources et économie circulaire

Ce chapitre explore les exigences de l’ESRS E5, offrant une vue d’ensemble structurée de ses principales composantes et attentes. Le tableau suivant fournit un guide de lecture pour cette section spécifique.

Sommaire

Numéros de page

Impacts, risques et opportunités

 

  • Vue d’ensemble : Impacts, risques et/ou opportunités matériels identifiés

 Vue d’ensemble : Impacts, risques et/ou opportunités matériels identifiés

Gestion des impacts, risques et opportunités

 

  • Politique mondiale des achats

 Politique mondiale des achats

  • Directives liées aux Opérations et location longue durée de de véhicules d’occasion

 Directives liées aux Opérations et location de véhicules d’occasion

Indicateurs et cibles

 

  • Cibles relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire 

 Cibles relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire : Politique d’achats mondiale

  • Indicateurs liés à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire 

 Indicateurs liés à l’utilisation des ressources ou à l’économie circulaire : flux de ressources entrants

5.4.1Impacts, risques et opportunités

Vue d’ensemble : Impacts, risques et/ou opportunités matériels identifiés

NOM DE L’IRO

Type

Localisation de la chaîne de valeur

Mobilisation de matières premières pour la construction de véhicules

Impact négatif

Amont

L’impact négatif provient de l’industrie de la construction de véhicules, qui est par nature consommatrice de ressources. Elle nécessite de grandes quantités de matériaux divers tels que les métaux rares, l’aluminium, l’acier et le caoutchouc. Bien que le secteur tente de réduire l’utilisation de matériaux et d’augmenter le contenu recyclé, il continue de dépendre fortement de l’extraction des ressources. L’impact se concentre principalement sur la chaîne de valeur en amont, où l’extraction et la production de matières contribuent de manière significative aux préoccupations environnementales. La dépendance aux ressources reste un défi majeur, affectant à la fois la stabilité de la chaîne d’approvisionnement et les efforts en matière de durabilité.

Mobilisation de matières premières pour l’entretien (pièces de rechange)

Impact négatif

Amont

L’impact négatif provient de l’industrie automobile qui est par nature consommatrice de ressources ; il faut une quantité et une diversité importantes de matériaux pour la fabrication des pièces de rechange pour l’entretien des véhicules, la réparation et le remplacement des pneumatiques. En dépit des efforts visant à s’orienter vers des matériaux recyclés, l’industrie reste dépendante de l’extraction des matières premières. Les pièces de rechange sont nécessaires pour les réparations et la conformité réglementaire, ce qui contribue à la demande de ressources. L’impact est concentré en amont de la chaîne de valeur, où s’effectuent l’approvisionnement en matières premières et la production. La production de pièces de rechange contribue à une forte consommation de matières, ce qui nuit aux objectifs de durabilité de la chaîne d’approvisionnement et d’efficience des ressources.

Conformément au cadre CSRD-ESRS, le concept de flux de ressources entrants désigne les matières entrant dans l’infrastructure d’une entreprise. Les impacts négatifs matériels identifiés liés à ce sujet concernent spécifiquement la mobilisation des matières premières, et englobent les processus d’approvisionnement et d’utilisation de ressources renouvelables et non renouvelables qui sont intégrés dans les opérations de l’entreprise.

Ces impacts soulignent l’importance des pratiques de gestion durable des ressources. Parmi les principales considérations prises en compte figurent la réduction des dommages environnementaux, l’optimisation de l’utilisation des matériaux et l’augmentation de l’incorporation de matériaux recyclés pour réduire la dépendance aux ressources vierges. Cette approche soutient l’ambition de l’entreprise en faveur de la réduction de son empreinte environnementale et de l’économie circulaire.

Interaction avec le modèle économique et la chaîne de valeur

Notre modèle économique intègre à la fois la vente de véhicules d’occasion et la location « multi-cycle », et contribue ainsi à l’économie circulaire. Le segment de la vente de véhicules d’occasion garantit la mise à disposition de véhicules d’occasion de qualité et entretenus, ce qui offre la possibilité aux clients de choisir des voitures d’occasion plutôt que des véhicules neufs. Grâce à un entretien régulier, ces véhicules sont généralement en meilleur état que la moyenne des véhicules d’occasion. Cette pratique peut donc prolonger la durée de vie des véhicules, réduire les déchets et minimiser l’empreinte environnementale associée à la production de véhicules neufs.

En complément, notre stratégie de location de véhicules d’occasion améliore encore la durabilité en maximisant la durée de vie des véhicules au sein de notre portefeuille. Grâce à cette approche, un même véhicule peut être utilisé par plusieurs clients au cours de son cycle de vie, et être loué dans le cadre de différentes offres avant de rejoindre le marché des voitures d’occasion. 

De plus, Ayvens prend en compte les considérations d’économie circulaire et fait ainsi évoluer ses pratiques d’achats. Nous privilégions les fournisseurs en mesure de fournir des pièces de rechange réusinées ou reconditionnées.

En outre, Ayvens effectue un travail de sensibilisation auprès de ses clients pour les encourager à accepter des pièces de rechange et des produits remanufacturés et/ou remis à neuf, ainsi que des véhicules d’occasion.

Flux de ressources entrants d’Ayvens

En tant que société de services, Ayvens n’achète pas de matières premières en tant que telles. Les seules ressources que nous achetons sont le papier, l’eau et le carburant/gaz pour notre propre fonctionnement, ainsi que carburant pour nos voitures de société. Ces flux entrants ne sont pas importants si on les compare à l’empreinte globale d’Ayvens, mais nous travaillons néanmoins à les réduire, surtout en ce qui concerne l’eau, ressource rare s’il en est.

Nos principaux flux entrants se trouvent dans les produits agrégés que nous achetons sur la chaîne de valeur en amont, notamment les véhicules et les pièces de rechange pour nos catégories d’achats stratégiques, ainsi que le matériel informatique pour les catégories d’achats indirects.

5.5Taxonomie européenne

Ayvens est une Compagnie Financière Holding (CFH) depuis l’acquisition de LeasePlan en mai 2023. À ce titre, elle reste soumise à l’obligation de reporter la Taxonomie Européenne en tant qu’entreprise non-financière, le statut CFH ne correspondant pas à la définition d‘entreprise financière telle qu’explicitée dans l’Article 1 point (8) de l’acte délégué Article 8. Cette évaluation a été confirmée par la liste des questions fréquentes (FAQ) publiée par la Commission européenne en décembre 2024 qui stipule que l’activité de leasing opérationnel (ou location longue durée), qui représente 95 % des expositions d’Ayvens, doit être reportée conformément aux règles applicables aux entreprises non financières.

Les activités de location de véhicules et de gestion de flotte d’Ayvens sont éligibles à la Taxonomie Européenne au titre du critère Clean Transportation, dans l’activité 6.5 listée dans les règlements délégués (UE) 2021/2139 du 4 juin 2021 et (UE) 2021/2178 du 6 juillet 2021 : « Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers », couvrant « l’achat, le financement, la location, le leasing et l’exploitation de véhicules ». Par conséquent, les activités liées à la location longue durée et à la gestion de flotte sont éligibles. La taxonomie comprend six objectifs environnementaux, dont deux ont été décrits en détail dans le cadre des reportings extra-financiers publiés par ALD puis Ayvens depuis 2022 à la fois concernant les critères techniques d’éligibilité et les critères d’alignement: l’atténuation du changement climatique et l’adaptation au changement climatique. Depuis 2024, l’alignement avec quatre nouveaux objectifs environnementaux doit également faire l’objet d’un reporting lorsque cela est pertinent : utilisation durable et protection des ressources hydriques et marines, Transition vers une économie circulaire, Prévention et contrôle de la pollution, Protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes. La revente de véhicules d’occasion d’Ayvens s’inscrit dans l’objectif d’économie circulaire.

5.5.1Analyse d’éligibilité de l’activité économique d’Ayvens

À l’instar de l’analyse réalisée dans le Chapitre 5.8 du Document d’Enregistrement Universel 2023 d’Ayvens, l’activité cœur de location de véhicules et de gestion de flotte d’Ayvens, demeure éligible à la Taxonomie européenne au titre des critères relatifs aux transports propres associés à l’activité économique 6.5 telle que présentée dans les règlements délégués (UE) 2021/2139 du 4 juin 2021 et (UE) 2021/2178 : « Transport par motos, véhicules particuliers et véhicules utilitaires légers », couvrant « l’achat, le financement, le crédit-bail, la location et l’exploitation de véhicules ».

L’activité 6.5 ne présentant pas le caractère « habilitant » associé à l’objectif d’adaptation au changement climatique, l’activité de location de véhicules et gestion de flotte d’Ayvens n’est éligible qu’au titre de l’objectif d’atténuation du changement climatique. L’objectif fondamental de l’électrification des flottes de l’entreprise est de lutter contre le changement climatique et non de s’y adapter.

L’activité de revente de véhicules d’occasion d’Ayvens est devenue éligible en 2023 à la taxonomie européenne sous l’activité 5.4 « Vente de biens d’occasion » relative à l’objectif de la nouvelle économie circulaire. En particulier, la vente de biens d’occasion qui ont été utilisés par un client (personne physique ou morale) conformément à leur destination, éventuellement après réparation, remise en état ou remise à neuf, est éligible. L’activité économique de la vente de véhicules d’occasion concerne les produits fabriqués par les activités économiques classées sous le code NACE C29 « Construction de véhicules automobiles, de remorques et de semi-remorques». En 2023, cette activité a été incluse dans l’éligibilité pour les activités d’Ayvens. En 2024, l’alignement de cette activité a été réalisé.

Présentation de l’évaluation de l’éligibilité des activités d’Ayvens à la taxonomie européenne

Activités d’Ayvens présentées au

Activité couverte par la taxonomie

Description de l’activité liée à la taxonomie

Objectif environnemental

Activité de location : contrat de location longue durée

Activité de location : Fleet Management (gestion de flotte)

6.5 Transport par motos,
voitures particulières et véhicules utilitaires légers

Achat, financement, crédit-bail, location et exploitation de véhicules relevant des catégories M1, N1 ou L

Atténuation du changement climatique

Vente de véhicules d’occasion

5.4 Vente de biens d’occasion

Vente de biens d’occasion qui ont été utilisés conformément à leur usage prévu auparavant par un client (personne physique ou morale), éventuellement après réparation, remise en état ou remanufacturage.

Économie circulaire

5.6ESRS S1 Effectifs de l’entreprise

Ce chapitre explore les exigences de l’ESRS S1, offrant une vue d’ensemble structurée de ses principales composantes et attentes. Le tableau suivant fournit un guide de lecture pour cette section spécifique.

Sommaire

Numéros de page

impacts, risques et opportunités

 

  • Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités matériels identifiés 

 Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités matériels identifiés

Gestion des impacts, risques et opportunités

 

  • Politique de diversité, d’équité et d’inclusion

 1.

  • Politique de gestion des comportements inappropriés 

 2.

  • Politique de gestion de la performance

 3.

  • Politique de recrutement

 4.

  • Droits de l’Homme

 Droits de l’Homme

  • Processus de dialogue avec les collaborateurs et les représentants du personnel concernant les impacts

 Processus de dialogue avec les collaborateurs et les représentants du personnel concernant les impacts

  • Processus de remédiation des impacts négatifs et canaux permettant aux collaborateurs de faire part de leurs préoccupations

 Processus de remédiation des impacts négatifs et canaux permettant aux collaborateurs de faire part de leurs préoccupations

  • Actions vis-à-vis des impacts matériels 

 Actions vis-à-vis des impacts matériels

Indicateurs

 

  • Caractéristiques des salariés de l’entreprise

 Caractéristiques des salariés de l’entreprise

  • Négociation collective et dialogue social

 Couverture des négociations collectives et dialogue social

  • Indicateurs de diversité

 Indicateurs de diversité

  • Salaires décents

 Salaires décents

  • Indicateurs de santé et sécurité

 Indicateurs de santé et sécurité

  • Indicateurs de rémunération (écart de rémunération totale et ratio de rémunération annuelle totale)

 Indicateurs de rémunération

  • Incidents de comportements inappropriés, alertes et impacts graves sur les droits humains

 Incidents de comportements inappropriés, alertes et impacts graves sur les droits humains

5.6.1Impacts, risques et opportunités

Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités matériels identifiés

NOM DE L’IRO

Type

Localisation 
de la chaîne de valeur

Dégradation de la qualité de vie au travail des collaborateurs d’Ayvens,
entraînant un désengagement au travail.

Impact négatif

Activités propres

Le désengagement des salariés représente un risque important pour la santé de l’entreprise, en entraînant une réduction de la productivité, des inefficacités opérationnelles et des dommages potentiels à la culture d’entreprise et à l’image d’Ayvens. Cela peut impacter négativement les salariés, notamment au siège social et dans les centres logistiques de véhicules gérés par Ayvens. Le désengagement peut contribuer à augmenter l’absentéisme, les taux de rotation du personnel (« turnover ») et les coûts de recrutement, ce qui affaiblit la stabilité de la main-d’œuvre et affecte en fin de compte la satisfaction des clients et la performance financière.

Création d’emplois au sein du groupe Ayvens

Impact positif

Amont
Aval

La stratégie commerciale d’Ayvens et son positionnement sur le marché créent des opportunités de croissance de l’emploi dans les domaines de la location traditionnelle, de « Mobility as a Service » et des nouvelles solutions de mobilité. La demande pour des postes dans les domaines de la finance, de la gestion des risques et des services juridiques continue d’augmenter et, grâce à ses campagnes de recrutement, Ayvens contribue de manière positive aux économies locales et à l’essor social des entités dans lesquels elle opère. La création d’emplois étant un avantage à long terme et continu, elle s’appuie sur une stratégie RH solide qui favorise l’évolution des carrières, la mobilité interne et la transparence du recrutement sur tous les sites du Groupe.

Les deux impacts s’appliquent aux effectifs internes d’Ayvens (c’est-à-dire aux contrats à durée indéterminée et à durée déterminée). Ayvens applique un modèle économique fondé sur les services plutôt que sur l’industrie. Par conséquent, les impacts négatifs liés à la dégradation de la qualité de vie au travail, s’ils se produisent, ne sont pas systémiques et ne sont pas susceptibles d’être généralisés, notamment dans le cadre du travail des enfants, du travail forcé ou des incidents individuels. Bien que la détérioration des conditions de travail ne soit pas exclusive au secteur industriel, elle est plus susceptible d’être généralisée et systémique dans les industries impliquant du travail physique, telles que la construction ou le travail industriel, où les accidents sont plus fréquents. En revanche, avec le modèle économique d’Ayvens fondé sur les services, le risque de dégradation de la qualité de vie au travail est généralement limité à des cas individuels et à des situations temporaires. Par exemple, lors de la fusion entre l’ancienne société ALD et l’ancienne société LeasePlan, certains collaborateurs ont pu éprouver un sentiment temporaire d’incertitude ou d’augmentation potentielle de leur charge de travail. Cependant, ces situations restent ponctuelles ou temporaires et ne sont pas le signe d’une problématique systémique plus large. Afin d’atténuer ces risques, Ayvens met en œuvre des politiques et des initiatives RH axées sur le dialogue, le bien-être et l’amélioration des conditions de travail. Consciente de l’importance d’une stratégie RH solide, Ayvens continue de suivre le bien-être des salariés et d’ajuster les initiatives en matière de dialogue afin d’assurer la résilience et la stabilité à long terme de l’entreprise.

La création d’emplois étant un avantage à long terme et continu, elle s’appuie sur une stratégie RH solide qui favorise l’évolution des carrières, la mobilité interne et la transparence du recrutement sur tous les sites du Groupe. Les activités liées à cet impact sont les suivantes :

  • Favoriser la mobilité interne et internationale en proposant des formations sur le développement des compétences comportementales et l’accompagnement des parcours professionnels au sein d’Ayvens, de manière à accompagner l’évolution professionnelle des collaborateurs au sein du Groupe. Ayvens propose des formations sur l’utilisation des outils digitaux collaboratifs et sur l’excellence du service client pour accompagner les salariés sur les enjeux liés à l’optimisation de la relation client et la transformation des modes de travail. Ces formations sont également l’occasion de tirer parti des nouvelles technologies, de se préparer aux défis de demain et de renforcer l’employabilité.
  • Proposer des formations sur des sujets liés à l’ESG, tels que l’électrification des véhicules, la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), la démarche interne d’Ayvens en matière de durabilité et les pratiques responsables. Ces formations visent à renforcer l’expertise des collaborateurs en matière de durabilité et à accélérer leur capacité à avoir un impact individuel.
  • Créer un vivier de talents stratégiques grâce à une approche structurée visant à identifier, développer et fidéliser les collaborateurs clés d’Ayvens. Cette initiative leur permet d’avoir un aperçu des opportunités de développement de carrière au sein du Groupe, tout en préparant la prochaine génération de managers et de dirigeants dans le cadre des plans de succession d’Ayvens.

Bien que la croissance des effectifs n’ait pas d’impact immédiat sur le modèle économique ou la chaîne de valeur d’Ayvens, elle soutient la continuité et la croissance des activités à long terme. Les investissements dans le recrutement, la formation et le développement professionnel contribuent à améliorer la capacité de l’entreprise à attirer et à retenir les meilleurs talents, tout en maintenant une main-d’œuvre diversifiée et agile. Bien qu’aucune analyse de résilience spécifique n’ait été menée, Ayvens pilote en permanence les initiatives RH pour assurer des évolutions de carrière structurées et la mobilité interne, renforçant ainsi son engagement en faveur du développement des effectifs et de la solidité de l’entreprise.

Ayvens prépare ses collaborateurs à l’avenir en leur offrant des formations et des opportunités de développement, comme illustré par les initiatives suivantes :

  • Plan de formation en ligne d’Ayvens sur l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) : la durabilité est un pilier clé de la stratégie d’Ayvens et de Société Générale. Tous les collaborateurs jouent un rôle dans la concrétisation des ambitions en faveur de la durabilité et de l’ESG dans leur travail au quotidien, en ayant collectivement un impact positif sur l’environnement et la société. Afin de permettre aux collaborateurs d’être acteurs de ce parcours, Ayvens a lancé un plan de formation en ligne, conçu pour développer les compétences en matière de durabilité et fournir aux salariés les moyens d’avoir un impact individuel significatif. Ce plan de formation couvre également les connaissances essentielles que chaque collaborateur doit avoir sur ce sujet.
  • Formation sur l’électrification des véhicules : plusieurs initiatives ont été lancées afin d’accompagner la transformation d’Ayvens et de développer l’employabilité des collaborateurs en leur proposant des formations selon les besoins et les ambitions d’électrification du Groupe. À cette fin, plusieurs actions de sensibilisation et initiatives de formation sont mises en place pour développer un langage et une compréhension commune des enjeux autour de l’électrification et ainsi accompagner les clients d’Ayvens dans cette transition.
  • Compétences futures : l’objectif est de préparer les collaborateurs d’Ayvens aux futurs enjeux dans le monde du travail et les accompagner dans le développement de cinq familles de compétences futures (résilience, esprit critique, créativité, culture digitale et intelligence émotionnelle). Ces familles de compétences seront mises à jour si nécessaire, pour suivre le rythme des évolutions du secteur et des besoins organisationnels. Ayvens entend ainsi rester à la pointe de l’innovation, de la durabilité et du leadership dans le secteur de la mobilité.

De plus, Ayvens soutient l’adaptation à l’évolution des demandes découlant de la transition des moteurs à combustion interne aux véhicules électriques à batterie. Ayvens voit dans ce soutien l’occasion de créer des emplois ainsi que des opportunités de reconversion ou de montée en compétence.

Au sein d’Ayvens, aucune opération ayant un risque significatif d’incident de travail forcé ou de travail obligatoire n’a été identifiée, que ce soit en termes de type d’opération ou de pays/zones géographiques dans lesquels Ayvens opère. Cela tient au modèle économique fondé sur les services d’Ayvens, qui n’implique pas de composante industrielle. De même, aucune activité ne présente de risque significatif de travail des enfants, étant donné qu’Ayvens n’emploie pas de personnes de moins de 15 ans.

Ayvens veille à ce que les collaborateurs présentant des caractéristiques particulières, exerçant des activités particulières ou travaillant dans des contextes particuliers qui peuvent les exposer à un risque accru de préjudice, ne fassent l’objet d’aucun préjugé ou discrimination. À travers la publication de sa politique Diversité, Équité et Inclusion et de sa politique de gestion des comportements inappropriés, Ayvens a mis en place des principes clairs et des règles transparentes en matière de lutte contre les discriminations. Par ailleurs, ces principes sont intégrés dans l’ensemble des processus RH (recrutement, rémunération, promotion, formation, etc.) afin de limiter et prévenir les risques de discrimination et de préjugés pour l’ensemble des collaborateurs, notamment ceux présentant des caractéristiques ou des situations particulières.

5.7ESRS S2 Travailleurs de la chaîne de valeur

Ce chapitre explore les exigences de l’ESRS S2, offrant une vue d’ensemble structurée de ses principales composantes et attentes. Le tableau suivant fournit un guide de lecture pour cette section spécifique.

Sommaire

Numéro de page

Impacts, risques et opportunités

 

  • Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités significatifs identifiés

 Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités significatifs identifiés

Stratégie

 

  • Intérêts et points de vue des parties prenantes

 intérêts et points de vue des parties prenantes

  • Impacts, risques et opportunités significatifs et leur lien avec la stratégie et le modèle économique

 5.7.2

Gestion des impacts, risques et opportunités

 

  • Politique globale d’achats

 Politique globale d’achats

  • Charte des Achats Durables

 Charte des Achats Durables

  • Politique Know Your Supplier (KYS)

 Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur : politique Know Your Supplier (KYS)

  • Processus pour le dialogue, la remédiation et l’expression des préoccupations

 Processus pour le dialogue, la remédiation et l’expression des préoccupations

5.7.1Impacts, risques et opportunités

Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités significatifs identifiés

NOM DE L’IRO

Type

Localisation
de la chaîne de valeur

 

 

Dégradation de la santé et de la sécurité au travail dans les sites industriels : dans les mines (approvisionnement en minerais), dans les usines de fabrication de véhicules et dans les installations de démantèlement et de recyclage.

Impact négatif

Amont
Aval

 

 

L’impact négatif découle du fait que la détérioration de la santé et de la sécurité sur les sites industriels présente un risque potentiel au sein de la chaîne d’approvisionnement d’Ayvens. Cela couvre à la fois les activités amont telles que l’approvisionnement en minerais, ainsi que les processus aval tels que le démantèlement et le recyclage des véhicules en fin de vie. Ces environnements sont reconnus comme des domaines à risque en raison de la forte intensité de main-d’œuvre sur les lignes de production et  dans les opérations de recyclage.

 

Pertes d’emplois dues au développement des véhicules électriques, qui nécessitent moins de pièces, ont une durée de vie plus longue et nécessitent moins de travaux d’entretien et de réparation.

Impact négatif

Amont

 

 

L’impact négatif résulte du fait que la transition vers les véhicules électriques présente un risque important de pertes d’emplois dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement automobile. Comme les véhicules électriques nécessitent moins de composants, ont une durée de vie plus longue et nécessitent moins d’entretien et de réparation, la demande globale de main-d’œuvre dans l’industrie devrait diminuer. Cet impact est particulièrement concentré sur les chaînes de valeur amont et aval, touchant les constructeurs automobiles, les équipementiers, la production de pneumatiques, les garages de réparation, les stations-service et les acteurs du marché de l’occasion.

 

 

Création d’emplois sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la mobilité :

  • Fabrication de véhicules/vélos et croissance des véhicules électriques
  • Gestion des clients et de flotte, des travailleurs du secteur des transport, des stations-service et des infrastructures de recharge pour véhicules électriques
  • Filière recyclage, traitement de fin de vie des véhicules, y compris valorisation matière et utilisation des composants

Impact positif

  • Amont
  • Amont, Aval
  • Aval 

 

 

L’impact positif de la création d’emplois sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la mobilité prend diverses formes. L’expansion du marché des véhicules électriques crée une demande pour de nouveaux métiers dans la construction, l’entretien et les services associés. Alors que l’industrie évolue vers l’électrification, les métiers spécialisés, tels que l’assemblage de batteries, l’installation d’infrastructures de recharge et l’entretien de véhicules électriques, deviennent de plus en plus essentiels. Par ailleurs, des emplois sont créés à différents niveaux de la chaîne de valeur : conseillers bancaires et intermédiaires pour la gestion de la clientèle, ouvriers du transport pour la livraison et la reprise des véhicules, gestionnaires de flotte, opérateurs de stations-service et installateurs de bornes de recharge pour véhicules électriques. Enfin, le recyclage, la réparation et le reconditionnement des véhicules et des composants hors d’usage contribuent à la création d’emplois dans le cadre de l’économie circulaire. L’impact se retrouve dans les chaînes de valeur en amont comme en aval, à l’instar des précédentes tendances de création d’emplois dans le secteur.

 

 

5.8ESRS S4 Consommateurs et utilisateurs finaux

Ce chapitre explore les exigences de l’ESRS S4, offrant une vue d’ensemble structurée de ses principales composantes et attentes. Le tableau suivant fournit un guide de lecture pour cette section spécifique.

Sommaire

Numéro de page

Impacts, risques et opportunités

 

  • Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités significatifs identifiés

 Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités significatifs identifiés

Stratégie

 

  • Intérêts et points de vue des parties prenantes

 Intérêts et points de vue des parties prenantes

  • Impacts, risques et opportunités significatifs et leur lien avec la stratégie et le modèle économique

 Impacts, risques et opportunités significatifs et leur lien avec la stratégie et le modèle économique

Gestion des impacts, risques et opportunités

 

  • Processus de dialogue avec les consommateurs et utilisateurs finaux au sujet des impacts

 Dialoguer avec les consommateurs et les utilisateurs finaux au sujet des impacts

  • Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs préoccupations

 Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs préoccupations

  • Politiques relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux

 Politiques relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux

  • Actions relatives aux consommateurs et utilisateurs finaux

 Actions relatives aux consommateurs et utilisateurs finaux

Indicateurs et cibles

 

  • Cibles relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux

  Cibles relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux

5.8.1Impacts, risques et opportunités

Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités significatifs identifiés

NOM DE L’IRO

Type

Localisation
de la chaîne de valeur

Développement de l’accessibilité financière de la mobilité :

  • Offres d’occasion accessibles à un public plus large
  • Location de véhicules récents à des tarifs plus abordables

Impact positif

Aval
Activités propres

Ce sujet matériel reflète l’impact positif d’Ayvens sur l’accessibilité financière de la mobilité par le biais de la revente d’occasion et en proposant une gamme diversifiée de véhicules plus récents et plus chers à des tarifs plus abordables grâce au leasing. Cette option permet aux consommateurs et aux petites entreprises d’accéder à des options de location flexibles qui seraient autrement hors budget pour ces clients. Alors que la réglementation est de moins en moins favorable aux véhicules thermiques et que les véhicules électriques exigent toujours un loyer plus élevé, il devient plus difficile financièrement, pour les ménages à faible revenu, d’opérer leur transition vers l’électrique. L’impact de l’approche d’Ayvens se concentre principalement sur ses activités et sur la chaîne de valeur en aval, où les services de location et de revente offrent des alternatives plus accessibles à la possession d’un véhicule traditionnel.

Développement d’habitudes de consommation circulaire en allongeant le cycle de vie des véhicules grâce à la réparabilité des pièces (dans le processus de maintenance), à l’offre et à la revente de véhicules d’occasion, au recyclage et à la réutilisation des pièces de rechange.

Impact positif

Amont
Aval

L’impact positif démontre comment Ayvens promeut activement les habitudes de consommation circulaire en prolongeant le cycle de vie des véhicules grâce à la réparabilité, aux offres de véhicules « seconde vie », à la revente, au recyclage et à la réutilisation des pièces de rechange. Un entretien régulier garantit que les véhicules restent en bon état, réduisant ainsi le besoin de remplacement prématuré et minimisant globalement les déchets. Cette approche renforce l’économie circulaire au sein du secteur de la mobilité, garantissant une utilisation durable des ressources. L’impact est évident sur les chaînes de valeur en amont et en aval, renforçant l’engagement d’Ayvens à réduire les déchets et à maximiser la durée de vie de ses actifs.

5.9ESRS G1 Conduite des affaires

Ce chapitre explore les exigences de l’ESRS G1, offrant une vue d’ensemble structurée de ses principales composantes et attentes. Le tableau suivant fournit un guide de lecture pour cette section spécifique.

Sommaire

Numéro de page

Impacts, risques et opportunités

 

  • Vue d’ensemble des impacts, risques et opportunités sur la conduite des affaires et de leur interaction avec le modèle économique et la stratégie 
  •  

 5.9.1

 

 

  • Gestion des impacts, risques et opportunités 

 5.9.1

Cadre de gouvernance et de conformité des pratiques de conduite des affaires

 

  • Cadre de la lutte contre  la corruption et le trafic d’influence

 5.9.2

  • Politique en matière de droit d’alerte

 Politique en matière de droit d’alerte

  • Politique de lutte contre la fraude

 Politique de lutte contre la fraude

  • Gestion des relations avec les fournisseurs 

 Gestion des relations avec les fournisseurs

  • Conformité aux réglementations ESG

 

5.9.1Impacts, risques et opportunités

Vue d’ensemble des impacts, risques et/ou opportunités significatifs identifiés

NOM DE L’IRO

Type

Localisation
de la chaîne de valeur

Risque de non-respect de standards éthiques élevés (culture d’entreprise, comportements internes, relations avec les fournisseurs) et coût élevé de la transition vers de nouveaux standards dans un contexte de durcissement des réglementations ESG.

Risque

Activités propres

Les régulateurs, les clients, les salariés et les fournisseurs attendent qu’Ayvens adhère à des standards éthiques élevés. Le non-respect de ces attentes peut entraîner des impacts négatifs importants, tels que des atteintes à la réputation, des pertes de clients, des pénalités réglementaires et des amendes. Il est donc crucial pour Ayvens de maintenir sa culture d’entreprise, basée sur l’intégrité, la transparence et la conformité réglementaire dans tous ses pays d’implantation, en mettant en oeuvre le Code de conduite du Groupe Société Générale pour renforcer les pratiques éthiques. 

 

Outre le maintien des standards élevés d’Ayvens, basés sur un environnement réglementaire dynamique illustré par l’émergence de nombreuses nouvelles réglementations ESG (notamment les orientations de la BCE sur le risque climatique, la CSRD, les orientations de l’ABE), il existe pour Ayvens un risque important d’augmentation des coûts pour s’adapter aux évolutions réglementaires et rester en conformité. Il s’agit principalement d’embauches en CDI dans divers départements, tels que le juridique, le développement durable, le marketing, les risques, le développement commercial, ainsi que des coûts de personnel externe et des avis juridiques. L’évolution de la réglementation nécessite également des efforts supplémentaires au sein des entités d’Ayvens pour se conformer aux normes locales. Le développement de produits conformes aux réglementations locales tout en répondant aux attentes des clients augmentent encore les coûts. Les amendes concernent uniquement le contexte d’un changement réglementaire si Ayvens ne se conforme pas à la réglementation. L’impact financier élevé de ce risque se matérialise à moyen terme.

Gestion des impacts, risques et opportunités

Ayvens cherche à établir une culture de la responsabilité et à appliquer des normes strictes de contrôle et de conformité. Elle engage ses collaborateurs à agir avec intégrité et conformément au droit applicable dans toutes ses activités. Ayvens veille à ce que les affaires soient menées de manière éthique et responsable. Le Code de conduite, commun à l’ensemble du Groupe Société Générale aussi bien en France qu’à l’étranger, décrit les engagements du Groupe envers chaque partie prenante (clients, collaborateurs, investisseurs, fournisseurs, régulateurs/superviseurs, public/société civile) ainsi que les principes attendus en termes de comportement individuel et collectif. Il constitue la base de l’éthique professionnelle et de la culture d’entreprise de Société Générale et d’Ayvens. Dans le cadre du respect des standards auxquels Ayvens se conforme, il n’y a aucun appétit  pour un quelconque  scénario de non-conformité réglementaire  au sein d’Ayvens. Pour des informations plus détaillées, se référer aux sections 4.2.2 - Cadre général (140) et 4.2.3 - Organisation de la gestion des risques (140) Ayvens a mis en place des politiques et procédures appliquées dans toutes les entités. La cadre normatif de lutte contre la corruption d’Ayvens (ci-après désignée politique ABC), la politique de protection des lanceurs d’alerte et la politique de lutte contre la fraude d’Ayvens s’inscrivent dans le contexte du Code de conduite de Société Générale. Ayvens s’efforce de maintenir des standards élevés dans la gestion de ses relations avec ses fournisseurs, ce qui se reflète dans la politique mondiale des achats d’Ayvens. La conformité aux réglementations ESG est principalement abordée dans le cadre de la gestion des risques d’Ayvens, et au travers de sa stratégie d’entreprise globale.

5.10Rapport des commissaires aux comptes en charge de la certification des informations en matière de durabilité

Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852

Exercice clos le 31 décembre 2024

À l’assemblée générale

Le présent rapport est émis en notre qualité de commissaires aux comptes de Ayvens SA. Il porte sur les informations en matière de durabilité et les informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024 et incluses dans le rapport de gestion du Groupe et présenté en partie 5 « Etat de durabilité » du document d’enregistrement universel (ci-après l’« Etat de durabilité du Groupe »).

En application de l’article L.233-28-4 du code de commerce, Ayvens est tenue d’inclure les informations précitées au sein d’une section distincte du rapport de gestion du groupe. Ces informations ont été établies dans un contexte de première application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif. Elles permettent de comprendre les impacts de l’activité du groupe sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l’évolution des affaires du groupe, de ses résultats et de sa situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d’entreprise.

En application du II de l’article L.821-54 du code précité, notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires à l’émission d’un avis, exprimant une assurance limitée, portant sur :

  • la conformité aux normes d’information en matière de durabilité adoptées en vertu de l’article 29 ter de la directive (UE) 2013/34 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 (ci-après ESRS pour European Sustainability Reporting Standards) du processus mis en œuvre par Ayvens pour déterminer les informations publiées, et le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l’article L.2312-17 du code du travail ;
  • la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le l’Etat de durabilité du Groupe avec les exigences de l’article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS ; et
  • le respect des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.

L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y compris d’indépendance, et les règles de qualité prescrites par le code de commerce.

Il est également régi par les lignes directrices de la Haute Autorité de l’Audit « Mission de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 ».

Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous présentons, pour chacun des axes de notre mission, la nature des vérifications que nous avons opérées, les conclusions que nous en avons tirées, et, à l’appui de ces conclusions, les éléments qui ont fait l’objet, de notre part, d’une attention particulière et les diligences que nous avons mises en œuvre au titre de ces éléments. Nous attirons votre attention sur le fait que nous n’exprimons pas de conclusion sur ces éléments pris isolément et qu’il convient de considérer que les diligences explicitées s’inscrivent dans le contexte global de la formation des conclusions émises sur chacun des trois axes de notre mission.

Enfin, lorsqu’il nous semble nécessaire d’attirer votre attention sur une ou plusieurs informations en matière de durabilité fournies par Ayvens dans le rapport de gestion du groupe, nous formulons un paragraphe d’observations.

Limites de notre mission

Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obtention d’une assurance raisonnable.

En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de Ayvens, notamment à porter une appréciation, qui dépasserait la conformité aux prescriptions d’information des ESRS sur la pertinence des choix opérés par Ayvens en termes de plans d’action, de cibles, de politiques, d’analyses de scénarios et de plans de transition.

Elle permet cependant d’exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des informations en matière de durabilité publiées, les informations elles-mêmes, et les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, quant à l’absence d’identification ou, au contraire, l’identification, d’erreurs, omissions ou incohérences d’une importance telle qu’elles seraient susceptibles d’influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos vérifications.

Notre mission ne porte pas sur les éventuelles données comparatives.

Conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par Ayvens pour déterminer les informations publiées, et respect de l’obligation de consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l’article L.2312-17 du code du travail

Informations financières

6.1Comptes consolidés

6.1.1Compte de résultat consolidé

(en millions d’euros)

Notes

Exercice clos le 31 décembre

2024

Retraité

2023 (1)(2)

Revenus de location

8a, 8d

11 016,8

8 032,6

Coûts de location – Dépréciations (4)

8a

(8 085,7)

(6 171,0)

Coûts de location – Financement

8a

(1 897,5)

(1 044,7)

Gains/pertes latents sur instruments financiers et autres

8a

37,1

(41,4)

Marge des contrats de location

 

1 070,7

775,5

Revenus des services

8b, 8d

5 451,0

4 391,2

Coûts des ventes – Services

8b

(3 824,5)

(3 140,4)

Marge des services

 

1 626,5

1 250,9

Revenus de la vente de véhicules

8c, 8d

8 883,3

6 458,8

Coût de revient des véhicules vendus

8c

(7 975,4)

(5 380,3)

Ajustements des coûts d’amortissement (3) (4)

8c

(590,9)

(195,4)

Résultat de la vente de véhicules d’occasion et ajustements des amortissements

 

317,1

883,1

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL BRUT

 

3 014,3

2 909,5

Charges de personnel

10

(1 180,5)

(936,1)

Frais généraux et charges administratives

10

(546,3)

(519,5)

Dotation aux amortissements

10

(172,5)

(136,0)

Total des charges opérationnelles

 

(1 899,3)

(1 591,6)

Provisions pour dépréciation de créances

9

(128,5)

(70,7)

Autres produits/(charges)

11

(2,2)

(28,7)

RÉSULTAT D’EXPLOITATION

 

984,2

1 218,5

Quote-part dans le résultat des entreprises associées et des entités contrôlées conjointement

 

10,1

6,4

Résultat avant impôt

 

994,3

1 224,9

Impôts sur le résultat

12

(284,2)

(359,4)

Bénéfice de l’exercice provenant des activités poursuivies

 

710,2

865,5

Perte après impôt de l’exercice provenant des activités abandonnées

7

(77,6)

Résultat net

 

710,2

787,9

Résultat net attribuable aux :

 

 

 

Détenteurs de capitaux propres de la société mère

 

683,6

760,0

Participations ne donnant pas le contrôle

 

26,6

27,9

 

 

710,2

787,9

Résultat par action au titre des activités poursuivies attribuable aux actionnaires de la société mère :

Notes

2024

retraité

2023 (1)

Résultat de base par action (en euros)

35

0,75

1,11

Résultat dilué par action (en euros)

35

0,73

1,10

Résultat par action au titre du bénéfice net attribuable aux actionnaires

de la société mère :

Notes

2024

retraité

2023 (1)

Résultat de base par action (en euros)

35

0,75

1,01

Résultat dilué par action (en euros)

35

0,73

0,99

  • (1)Cf. note 3.1 pour plus de détails concernant le retraitement.
  • (2)LeasePlan est consolidée à compter du 22 mai 2023, donc sur la totalité des 12 mois de l’exercice 2024, alors qu’elle n’était que partiellement consolidée en 2023.
  • (3)Ajustements des amortissements relatifs à la révision des valeurs résiduelles et du PPA.
  • (4)Le Résultat opérationnel brut intègre le total des coûts d’amortissement de 8 676,6 millions d’euros relatifs à la flotte de location (2023 : 6 366,4 millions d’euros), voir note 13  Flotte de location.

6.2Notes relatives aux comptes consolidés

Note 1Informations générales
Opérations courantes

Ayvens fait référence à « la Société » et à ses filiales (ensemble « le Groupe »). Ayvens est un groupe de services de location et de gestion de flotte de véhicules avec environ 3,3 millions de véhicules gérés. Le Groupe, présent dans 41 pays à travers le monde à la date de ce Document d’Enregistrement Universel, poursuit les activités suivantes :

  • location longue durée : dans le cadre de ces contrats, les clients versent à l’entreprise des paiements échelonnés mensuels pour couvrir le financement, l’amortissement du véhicule et le coût de différentes prestations associées à l’utilisation du véhicule (telles que l’entretien, le véhicule de remplacement, la gestion des pneumatiques, les cartes d’approvisionnement en carburant et l’assurance).
  • gestion de flotte : les services de gestion de flotte correspondent à des contrats d’externalisation en vertu desquels un véhicule est détenu par le client, mais géré par le Groupe, le client effectuant des paiements en contrepartie de différentes prestations de gestion de flotte. Ces prestations sont généralement identiques à celles fournies dans le cadre des services de leasing opérationnel précités, exception faite des services de financement, car le véhicule appartient au client.

La Société dispose du statut réglementé de Compagnie Financière Holding (« CFH ») et opère sous la supervision directe de la Banque centrale européenne.

Siège social et propriété

La Société est une société anonyme de droit français, détenue par le Groupe Société Générale. Son siège social est situé à l’adresse suivante : 1-3, rue Eugène et Armand Peugeot, Le Corosa, 92500 Rueil-Malmaison, France.

La Société est une filiale de Société Générale avec une participation de 52,59 %.

6.3Rapports des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2024

À l’assemblée générale,

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Ayvens SA relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit et de contrôle interne.

6.4Information sur les comptes individuels d’Ayvens SA

6.4.1Évolution de l’activité 2024 d’Ayvens SA

L’année 2023 marque un tournant décisif pour Ayvens avec l’acquisition de LeasePlan, une opération couronnée de succès qui ouvre la voie à de profonds changements en 2024. Ce processus d’intégration a non seulement entraîné un changement de dénomination sociale, mais a également permis à l’entreprise de réévaluer et d’optimiser ses activités afin d’améliorer sa compétitivité sur le marché.

Ayvens a franchi une étape supplémentaire en changeant de dénomination sociale pour mieux s’aligner sur sa nouvelle vision et sa stratégie post-acquisition. Ce changement reflète un désir de renouvellement et d’adaptation aux défis contemporains. Dans le même temps, l’entreprise a consolidé ses opérations en intégrant directement plusieurs filiales qui étaient auparavant gérées par LeasePlan Group, ce qui lui permet de mieux contrôler ses activités.

Dans le cadre de cette restructuration, Ayvens a également procédé à la fusion de certaines de ses filiales, notamment celles situées en Grèce, en Irlande, en Turquie, en Roumanie et aux Pays-Bas. Cette stratégie de fusion présente plusieurs avantages : l’intégration des différentes activités a permis d’harmoniser les processus internes, favorisant ainsi une plus grande cohésion dans le fonctionnement de l’entreprise. En rapprochant les équipes, Ayvens a renforcé les échanges d’informations. Ces fusions ont également permis à Ayvens de renforcer sa présence sur des marchés stratégiques en créant des entités plus robustes et mieux positionnées pour faire face à la concurrence.

Dans le cadre de son programme d’émission d’obligations de 15 milliards d’euros, Ayvens SA a émis un total de 3 475 410 milliers d’euros au titre de l’exercice 2024, dont un emprunt de 220 000 milliers de francs suisses, et un remboursement de 500 000 milliers d’euros, renouvelant ainsi une obligation arrivée à échéance et portant le stock d’obligations à 9 775 410 milliers d’euros à fin 2024 contre 6 800 000 milliers d’euros à fin 2023, soit une augmentation de 44 %.

6.5Comptes annuels

6.5.1Bilan actif

Bilan – actif (en milliers d’euros)

Exercice 2024

Exercice 2023

Brut

Amort.

Net

Net

Capital souscrit non appelé (I)

 

 

 

 

Frais d’établissement

 

 

 

 

Frais de développement

 

 

 

 

Concessions, brevets et droits similaires

112 099

55 331

56 768

33 600

Fonds commercial

 

 

 

 

Autres immobilisations incorporelles

 

 

 

 

Avances sur immobilisations incorporelles

 

 

 

 

Total immobilisations incorporelles

112 099

55 331

56 768

33 600

Terrains

 

 

 

 

Constructions

 

 

 

 

Installations techniques, matériel

 

 

 

 

Autres immo. corporelles

5 051

3 596

1 455

1 833

Immobilisations corporelles en cours

45 223

 

45 223

42 080

Avances et acomptes

 

 

 

 

Total immobilisations corporelles

50 274

3 596

46 678

43 914

Participations

13 561 184

41

13 561 143

8 049 337

Créances rattachées à des participations

13 982 641

 

13 982 641

10 351 390

Autres titres immobilisés

 

 

 

6 185

Prêts

 

 

 

 

Autres immobilisations financières

1 446

 

1 446

1 217

Total immobilisations financiÈres

27 545 271

41

27 545 230

18 408 129

Total actif immobilisé (II)

27 707 644

58 968

27 648 676

18 485 643

Matières premières, approvisionnements

 

 

 

 

En cours de production de biens

 

 

 

 

En cours de production de services

 

 

 

 

Produits intermédiaires et finis

 

 

 

 

Marchandises

 

 

 

 

Total stock

 

 

 

 

Avances et acomptes versés sur commandes

 

 

 

 

Clients et comptes rattachés

67 293

 

67 293

60 500

Autres créances

92 655

 

92 655

17 241

Capital souscrit et appelé, non versé

 

 

 

 

Total crÉances

159 948

 

159 948

77 741

Valeurs mobilières de placement

10 049

 

10 049

8 193

dont actions propres :

 

 

 

 

Disponibilités

5 535

 

5 535

6 519

Total disponibilitÉs

15 584

 

15 584

14 713

Charges constatées d’avance

32 827

 

32 827

22 528

Total actif circulant (III)

208 359

 

208 359

114 982

Frais d’émission d’emprunt à étaler (IV)

 

 

 

 

Prime de remboursement des obligations (V)

 

 

 

 

Écarts de conversion et d’évaluation - Actif (VI)

 

 

 

 

Total général (I à VI)

27 916 003

58 968

27 857 035

18 600 625

6.6Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2024

À l’assemblée générale

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Ayvens SA relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit et de contrôle interne.

Capital social et informations légales

7.1Capital social

7.1.1Montant du capital social

À la date de dépôt du présent Document d’Enregistrement Universel, le capital social de la Société s’élève à 1 225 440 642 euros, divisé en 816 960 428 actions intégralement souscrites et libérées d’une valeur nominale de 1,50 euro.

Le tableau ci-après présente les résolutions financières d’augmentation de capital social approuvées lors des Assemblées générales mixtes des 22 mai 2023, 24 mai 2023 et 14 mai 2024.

Étant précisé que la vingtième résolution approuvée lors de l’Assemblée générale mixte du 19 mai 2021 autorisant le Conseil d’administration à procéder à l’attribution gratuite d’actions de performance (actions existantes ou à émettre) à une partie ou à la totalité des salariés et mandataires sociaux du Groupe a fait l’objet d’une utilisation par le Conseil d’administration le 23 mars 2023 (pour 0,08 % soit une attribution de 433 267 actions sous conditions). La dix-neuvième résolution de l’Assemblée générale mixte du 24 mai 2023 (cf. ci-dessous) a mis fin à cette résolution à hauteur du solde non utilisé.

Assemblée générale des actionnaires
(n° de la résolution)

Objectif de la résolution

Montant maximum (en euros)

Durée
d’autorisation

Utilisation des autorisations existantes au cours de l’exercice clos le 31/12/2024

Autorisations et délégations

24 mai 2023 (Résolution vingt)

Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration pour augmenter le capital social par émission d’actions ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital de la Société ou donnant droit à l’attribution de titres de créances et émettre des valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre de la Société, avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires.

600 000 000

26 mois

Néant

24 mai 2023 (Résolution vingt-et-un)

Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration pour augmenter le capital social par émission d’actions ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital de la Société ou donnant droit à l’attribution de titres de créances et émettre des valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires et par voie d’offre au public autre que celles visées à l’article L. 411-2 1°du Code monétaire et financier.

120 000 000

26 mois

Néant

24 mai 2023 (Résolution vingt-deux)

Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration pour augmenter le capital social par émission d’actions ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital de la Société ou donnant droit à l’attribution de titres de créances et émettre des valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires et par offre au public visée à l’article L. 411-2 1° du Code monétaire et financier.

120 000 000

26 mois

Néant

24 mai 2023 (Résolution vingt-trois)

Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration pour augmenter le nombre de titres à émettre en cas d’augmentation de capital avec ou sans droit préférentiel de souscription des actionnaires conformément à l’article L. 225-135-1 du Code de commerce.

15 %
de l’émission initiale

26 mois

Néant

24 mai 2023 (Résolution vingt-quatre)

Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration pour augmenter le capital social par incorporation de réserves, bénéfices, primes ou autres sommes dont la capitalisation serait admise conformément aux articles L. 225-130 et L. 22-10-50 du Code de commerce.

600 000 000

26 mois

Néant

24 mai 2023 (Résolution vingt-cinq)

Délégation de pouvoirs consentie au Conseil d’administration pour augmenter le capital social par l’émission d’actions ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital ou donnant droit à l’attribution de titres de créances et émettre des valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre en vue de rémunérer des apports en nature conformément aux articles L. 225-147 et L. 22-10-53 du Code de commerce.

10 %
du capital social

26 mois

Néant

22 mai 2023 (Résolution cinq)

Augmentation du capital social d’un montant nominal total de 376 822 998 euros par l’émission de 224 905 293 actions nouvelles et de 26 310 039 ABSA (actions à bons de souscription d’actions), d’une valeur nominale de 1,50 euro chacune, conformément à l’article L. 225-147 du Code de commerce, en rémunération de l’apport en nature par Lincoln Financing Holdings PTE. Limited de la part restante des actions de LP Group BV non acquises en numéraire.

376 822 998

 

Augmentation de capital effective le 22 mai 2023

22 mai 2023 (Résolution cinq)

Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration, avec faculté de subdélégation, au Directeur général, en vue de procéder à l’augmentation de capital résultant de l’exercice des bons de souscription d’actions.

39 465 058,50
(hors prime d’émission)

Entre 1 et 3 ans
à compter de leur date d’émission

Néant

Autorisations et délégations spécifiques en faveur des salariés et/ou des Dirigeants mandataires sociaux

24 mai 2023 (Résolution dix-neuf)

Autorisation donnée au Conseil d’administration de procéder à l’attribution gratuite d’actions de performance (actions existantes ou à émettre) à une partie ou à la totalité des salariés et mandataires sociaux du Groupe, conformément aux articles L. 225-197-1 et suivants et aux articles L. 22-10-59 II et III et L. 22-10-60 du Code de commerce.

0,41 %
du capital social

38 mois

Néant

24 mai 2023 (Résolution vingt-six)

Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration en vue de procéder à des augmentations de capital réservées aux détenteurs de plans d’épargne sans droits préférentiels de souscription pour les actionnaires.

0,3 %
du capital social

26 mois

Néant

Autorisations relatives au rachat d’actions

14 mai 2024 (Résolution dix-huit)

Autorisation donnée au Conseil d’administration d’acheter des actions de la Société dans la limite de 5 % du nombre total des actions composant le capital social à la date de réalisation de ces achats, étant précisé que le nombre maximum d’actions détenues après ces achats ne peut excéder 10 % du capital social conformément aux articles L. 22-10-62 et suivants du Code de commerce.

5 % du capital social à la date de réalisation des achats

18 mois

Cf. section 2.7.2 « Actions détenues par ou au nom de l’entreprise »

7.2Autres informations

7.2.1Capitaux propres

Les informations relatives aux capitaux propres du Groupe figurent au Chapitre 2 du présent Document d’Enregistrement Universel.

7.3Informations relatives à la Société et au Groupe

7.3.1Dénomination sociale

La dénomination sociale de la Société est Ayvens. Le 14 mai 2024, l’Assemblée générale des actionnaires a approuvé le changement de dénomination sociale d’ALD en Ayvens.

7.4Statuts

Les Statuts ont été établis conformément aux lois et réglementations applicables aux sociétés anonymes à Conseil d’administration de droit français. Les principales dispositions décrites ci-dessous sont extraites des Statuts tels qu’adoptés par l’Assemblée générale mixte du 14 mai 2024. Les modifications apportées aux Statuts de la Société concernent le changement de dénomination sociale de la Société, d’ALD en Ayvens (article 3 « Dénomination ») et certaines modalités de délibération du Conseil d’administration (article 16 « Fonctionnement du Conseil »).

7.4.1Objet social

Conformément à l’article 2 de ses Statuts, la Société a pour objet, en France et dans tous autres pays, directement ou indirectement :

  • l’acquisition, la gestion et l’exploitation, notamment sous forme de bail, avec ou sans option d’achat, et accessoirement, la vente de tout bien d’équipement, matériel fixe, mobile ou roulant, machines et outillages, ainsi que tous véhicules terrestres, maritimes ou aériens ;
  • l’étude, la création, la mise en valeur, l’exploitation, la direction, la gérance de toutes affaires ou entreprises commerciales, industrielles, immobilières ou financières ;
  • l’acquisition, la prise à bail, la location, avec ou sans promesse de vente, la construction et l’exploitation de toutes usines, tous ateliers, bureaux et locaux ;
  • toute prise de participation directe ou indirecte, la gestion et la cession de celle-ci selon toutes modalités, dans toutes sociétés, établissements ou groupements ayant un caractère immobilier, commercial, industriel ou financier (y compris dans des établissements de crédit et des entreprises d’investissement), constituées ou à constituer, françaises ou étrangères ;
  • la gestion d’un portefeuille de participations et de valeurs mobilières et les opérations y afférentes ;
  • la propriété et la gestion de tous immeubles ;
  • généralement, toutes opérations quelconques industrielles, commerciales, financières, mobilières ou immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à cet objet ou à tous objets similaires ou connexes, ou pouvant être utiles à cet objet ou de nature à en faciliter la réalisation.

7.5Autres points juridiques

7.5.1Droits et obligations attachés aux actions (article 8 des Statuts)

Chaque action donne droit, dans la propriété de l’actif social, dans le partage des bénéfices et dans le boni de liquidation, à une quotité proportionnelle au nombre des actions existantes, compte tenu, s’il y a lieu, du capital amorti et non amorti, libéré ou non libéré, du montant nominal des actions et des droits des actions de catégories différentes. En outre, elle donne droit au vote et à la représentation dans les Assemblées générales, dans les conditions légales et statutaires.

Chaque action donne droit à une voix dans les Assemblées générales.

Par exception à ce qui précède, un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu égard à la quotité du capital qu’elles représentent, est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles est justifiée une inscription nominative, au nom du même actionnaire, depuis deux ans au moins.

En outre en cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, un droit de vote double est attribué, dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit.

Toute action convertie au porteur ou transférée en propriété perd le droit de vote double. Néanmoins, le transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux et de donation entre vifs au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible, ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai de deux (2) ans ci-dessus prévu. La fusion de la Société est sans effet sur le droit de vote double qui peut être exercé au sein de la société absorbante, si celle-ci en bénéficie.

Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit quelconque, les actions en nombre inférieur à celui requis ne donnent aucun droit à leurs propriétaires contre la Société, les actionnaires ayant à faire, dans ce cas, leur affaire personnelle du groupement du nombre d’actions nécessaires.

8.1Responsable du Document d’Enregistrement Universel

Tim ALBERTSEN, Directeur général d’Ayvens

Immeuble « Corosa » 1-3, rue Eugène-et-Armand-Peugeot – 92500 Rueil-Malmaison

8.2Attestation du responsable du Document d’Enregistrement Universel et du rapport financier annuel

J’atteste que les informations contenues dans le présent Document d’Enregistrement Universel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.

J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sociaux annuels et les comptes consolidés sont établis conformément au corps de normes comptables applicable et donnent une image fidèle et honnête des éléments d’actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion du groupe (dont la table de concordance du rapport financier annuel, au chapitre 9, indique le contenu)  présente un tableau fidèle de l’évolution et des résultats de l’entreprise et de la situation financière de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés et qu’il a été établi conformément aux normes d’information en matière de durabilité applicables.

J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes donnés dans le présent Document d’Enregistrement Universel ainsi qu’à la lecture d’ensemble du Document d’Enregistrement Universel.

11 avril 2025

Tim ALBERTSEN

Directeur général d’Ayvens

8.3Contrôleurs légaux des comptes

DELOITTE & ASSOCIÉS

6, place de la Pyramide
92908 Paris La Défense CEDEX, France

Représenté par M. Pascal COLIN

DELOITTE & ASSOCIÉS est membre de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles et du Centre.

DELOITTE & ASSOCIÉS a été mandaté par décision de l’Assemblée générale du 3 juin 2013, mandat reconduit lors de l’Assemblée générale de la Société du 22 mai 2019 pour une durée de six exercices, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale qui se tiendra en 2025 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

8.4Documents accessibles au public

Des exemplaires du présent Document d’Enregistrement Universel sont disponibles sans frais auprès de la Société ainsi que sur le site Internet de la Société (https://www.ayvens.com) et sur le site de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) (www.amf-france.org).

Pendant la durée de validité du présent Document d’Enregistrement Universel, les documents suivants (ou une copie de ces documents) peuvent être consultés :

  • les Statuts ;
  • tous rapports, courriers et autres documents, informations financières historiques, évaluations et déclarations établis par un expert à la demande de la Société, dont une partie est incluse ou visée dans le présent Document d’Enregistrement Universel ; et
  • les informations financières historiques incluses dans le présent Document d’Enregistrement Universel.

L’ensemble de ces documents juridiques et financiers relatifs à la Société et mis à la disposition des actionnaires conformément à la réglementation en vigueur peuvent être consultés au siège social de la Société.

L’information réglementée (au sens des dispositions des articles 221-1 et suivants du règlement général de l’AMF) sera également disponible sur le site Internet de la Société.

9.1Table de concordance du Document d’Enregistrement Universel

La présente table de concordance reprend les rubriques prévues par l’annexe 1 (sur renvoi de l’annexe 2) du Règlement délégué (UE) 2019/980 de la Commission du 14 mars 2019 complétant le Règlement (UE) 2017/1129 du Parlement européen et du conseil abrogeant le règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission, et renvoie aux pages du présent Document d’Enregistrement Universel où sont mentionnées les informations relatives à chacune de ces rubriques.

Document d'enregistrement universel

Numéros de page

1.

Personnes responsables

 

1.1.

Nom et fonction des personnes responsables

 402

1.2.

Déclaration des personnes responsables

 402

1.3.

Déclaration ou rapport attribué à une personne intervenant en qualité d’expert

NA

1.4.

Informations provenant de tierces parties

NA

1.5.

Déclaration de l’émetteur

1

2.

Contrôleurs légaux des comptes

 

2.1

Nom et adresse des contrôleurs légaux des comptes

 403

2.2

Démission, révocation ou non‑renouvellement des Commissaires aux comptes

NA

3.

Facteurs de risques

 4.1

4.

Informations concernant l’émetteur

 

4.1

Raison sociale et nom commercial de l’émetteur

 394

4.2.

Lieu et numéro d’enregistrement et LEI de l’émetteur

394

4.3.

Date de constitution et durée de vie de l’émetteur

394

4.4.

Siège social et forme juridique de l’émetteur, législation applicable,  pays dans lequel il est constitué, adresse et numéro de téléphone du siège social et site Web

394

5.

Aperçu des activités

 

5.1.

Principales activités

9,14 - 17, 23 - 25

5.2.

Principaux marchés

20 - 22

5.3.

Événements importants dans le développement des activités

6 - 8, 38 - 47

5.4.

Stratégie et objectifs

27 - 31, 48, 48

5.5.

Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences, de contrats industriels,  commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication

49

5.6.

Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle

17 - 18

5.7.

Investissements

47, 315 - 316

6.

Structure organisationnelle

 

6.1.

Description sommaire du Groupe

34 - 35

6.2.

Liste des filiales importantes

36

7.

Examen de la situation financière et du résultat

 

7.1.

Situation financière

38 - 47, 50 - 53

7.2.

Résultats d’exploitation

 38 - 47

8.

Trésorerie et capitaux

 

8.1.

Informations sur les capitaux de l’émetteur

 54 - 59

8.2.

Source et montant des flux de trésorerie de l’émetteur

 50 - 53

8.3.

Informations sur les besoins de financement et la structure de financement de l’émetteur

37, 43

8.4.

Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant influé  ou pouvant influer sensiblement sur les activités de l’émetteur

NA

8.5.

Informations concernant les sources de financement attendues qui seront nécessaires pour honorer les engagements visés aux points 5.7.2.

NA

9.

Environnement réglementaire

126, 145 - 145

10.

informations sur les tendances

 

10.1.

Principales tendances récentes ayant affecté la production, les ventes et les stocks, 
les coûts et les prix de vente depuis la fin du dernier exercice Tout changement significatif 
dans la performance financière du Groupe ou fournir une déclaration négative appropriée

38 - 48

10.2.

Tendance, incertitude, contrainte, engagement ou événement raisonnablement susceptible d’influer sensiblement sur les perspectives de l’émetteur, au moins pour l’exercice en cours

 48 - 48

11.

Prévisions ou estimations du bénéfice

NA

12.

Organes d’administration, de direction et de surveillance et Direction générale

 

12.1.

Conseil d’administration et Direction générale

62 - 95

12.2.

Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de surveillance
et de la Direction générale

 87

13.

Rémunération et avantages

 

13.1.

Montant de la rémunération versée et d’avantages en nature

 100 - 118

13.2.

Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par l’émetteur aux fins du versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages

116 - 117, 344 - 347

14.

Fonctionnement des organes d’administration et de direction

 

14.1.

Date d’expiration du mandat actuel

 87

14.2.

Contrats de service liant les membres des organes d’administration

 87

14.3.

Informations sur le Comité de l’audit et le Comité de rémunération de l’émetteur

90 - 91, 93 - 93

14.4.

Déclaration indiquant si l’émetteur se conforme, ou non, au régime de gouvernement d’entreprise

 87

14.5.

Incidences significatives potentielles sur le gouvernement d’entreprise, y compris les modifications futures de la composition du conseil et des comités

NA

15.

Salariés

 

15.1.

Nombre de salariés

240 - 244

15.2.

Participations et stock‑options des dirigeants

80, 114 - 115

16.

Principaux actionnaires

 

16.1.

Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote

 55 - 56

16.2.

Droits de vote différents des actionnaires susvisés

 59

16.3.

Contrôle de l’émetteur

 55

16.4.

Accord, connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure,
entraîner un changement de son contrôle

NA

17.

Transactions avec les parties liées

 119 - 120

18.

Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’émetteur

 

18.1.

Informations financières historiques

270 - 276, 369 - 383

18.2.

Informations financières intermédiaires et autres

NA

18.3.

Audit des informations financières

361 - 365, 384 - 387

18.4.

Informations financières proforma

NA

18.5.

Politique en matière de dividendes

55, 354, 368

18.6.

Procédures judiciaires et d’arbitrage

NA

18.7.

Changement significatif de la situation financière ou commerciale

 278 - 280

19.

Informations complémentaires

 

19.1.

Capital social

54, 390

19.2.

Acte constitutif et Statuts

395 - 397, 398 - 399

20.

Contrats importants

NA

21.

Documents disponibles

 403

En application du règlement délégué (UE) 2019/980 du 14 mars 2019 complétant le règlement (UE) numéro 2017/1129 du Parlement européen et du Conseil, les informations suivantes sont incluses par référence dans le Document d’Enregistrement Universel :

  • les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2022, les rapports des Commissaires aux comptes y afférents et le Rapport de gestion du Groupe figurant respectivement aux pages 260‑274, 190‑254, 275‑278, 255‑259 et 31‑56 du Document d’Enregistrement Universel déposé auprès de l’AMF le 12 avril 2023 sous le numéro D.23‑0261.
  • les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023, les rapports des Commissaires aux comptes y afférents et le Rapport de gestion du Groupe figurant respectivement aux pages 240-329, 335-350, 152-225, 64-119 et 34-61 du Document d’Enregistrement Universel déposé auprès de l’AMF le 12 avril 2024 sous le numéro D.24-0278.

Les chapitres du Document d’Enregistrement Universel D.23‑0261 et du Document d'Enregistrement Universel D.24-0278 non visés ci‑dessus sont soit sans objet pour l’investisseur, soit couverts à un autre endroit du présent Document d'enregistrement universel. 

Les deux documents de référence visés ci‑dessus sont disponibles sur les sites Internet de la Société www.ayvens.com et de l’Autorité des Marchés Financiers www.amf‑france.org.

9.2Table de concordance du Rapport financier annuel

En application de l’article 222‑3 du règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers, le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L. 451‑1‑2 du Code monétaire et financier comporte les éléments décrits aux pages suivantes du Document d’Enregistrement Universel :

Rapport financier annuel

Chapitres

Numéros de page

1.

Comptes consolidés annuels

Chapitres 6 (6.1‑6.2)

270, 277

2.

Rapport des auditeurs sur les comptes consolidés annuels

Chapitre 6 (6.3)

361 - 365

3.

Comptes sociaux annuels

Chapitres 6 (6.4‑6.5)

366 - 369

4.

Rapport des auditeurs sur les comptes sociaux annuels

Chapitre 6 (6.6)

384 - 387

5.

Rapport de gestion

Chapitre 2

33 - 59

6.

Rapport sur le gouvernement d’entreprise

Chapitre 3

61 - 121

7.

État de durabilité

Chapitre 5

147 - 267

8.

Rapport des commissaires aux comptes en charge de la certification des informations en matière de durabilité 

Chapitre 5.9

264

9.

Attestation du responsable du rapport financier annuel

Chapitre 8.1

402

9.3Table de concordance du Rapport de gestion

Rapport de gestion

Chapitres

Numéros de page

1.

Informations sur le groupe ALD et sur les comptes consolidés

 

 

1.1.

Chiffres clés

Chapitre 2 (2.1.1)

38 - 39

1.2.

Activité

Chapitre 2 (2.1.2)

39 - 41

1.3.

Résultats

Chapitre 2 (2.1.3)

42 - 46

1.4.

Informations sectorielles

Chapitres 1 (1.2) Chapitre 6 (6.2 note 6)

9 - 25, 307 - 308

1.5.

Prises de participation

Chapitre 2 (2.1.4)

47

2.

Tendances et Perspectives

Chapitre 2 (2.2)

48

3.

Événements postérieurs à la clôture

Chapitre 2 (2.3)

48

4.

Recherche et développement

Chapitre 2 (2.4)

49

5.

Flux de trésorerie et endettement

Chapitre 2 (2.5)

50 - 53

6.

Risques et contrôle

Chapitre 4

123 - 145

7.

Capital social et actionnariat

 

 

7.1.

Évolution du capital social

Chapitre 2 (2.7.1)

54

7.2.

Actions auto détenues

Chapitre 2 (2.7.2)

54 - 55

7.3.

Opérations réalisées par les dirigeants et mandataires sociaux 
sur les titres de la Société

Chapitre 2 (2.7.3)

55

7.4.

Attributions d’actions gratuites et stock‑options

Chapitre 5 (5.3.2.2) Chapitre 6 (6.2, note 28)

218, 336 - 337

7.5.

Dividendes distribués au titre des 3 années précédentes

Chapitre 2 (2.7.4)

55

7.6.

Participation au capital de la Société

 

 

7.6.1.

Participations des actionnaires représentant  plus de 5 % du capital
ou des droits de vote

Chapitre 2 (2.7.5.1)

55

7.6.2.

Politique de gestion de la performance

Chapitre 5 (5.6.2.3)

235 - 236

7.6.3.

Franchissements de seuils légaux et statutaires

Chapitre 2 (2.7.5.2)

57

7.7.

Restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote

Chapitre 2 (2.7.6)

59

8.

Résultat de la société Ayvens (non consolidé)

Chapitre 6 (6.4‑6.5)

366 -374

9.

État de durabilité

Chapitre 5

147 - 267

Annexe

Rapport sur le gouvernement d’entreprise

Chapitre 3

61 - 121